Amazon a annoncé, en marge du lancement de son Black Friday, la création de 300 nouveaux emplois sur son site de Boves (Somme) dans les prochains mois, pour un investissement de 110 millions d'euros, qui fera aussi la part belle à la robotisation.
Le géant américain Amazon veut un peu plus renforcer sa présence en France en investissant pas moins de 110 millions d'euros dans la transformation de son centre de distribution de Boves, près d'Amiens. L'opération s'étendra sur un an et demi, jusqu'à la fin de l'année 2025. Jusque-là, Amazon a prévu de recruter 300 nouveaux employés en CDI sur ce seul site, outre une évolution qui le placera à la pointe de la technologie.
Un site Amazon qui comptera 1 300 salariés en 2025
Situé à une petite dizaine de kilomètres d'Amiens dans le Somme, le centre de distribution de Boves, inauguré en 2017, va avoir droit à un vrai rafraîchissement ces prochains dix-huit mois, avec l'installation de nouvelles technologies robotiques et le recrutement de 300 nouveaux employés, ce qui portera les effectifs du site à 1 300 salariés en CDI d'ici la fin de l'année 2025.
Le site de Boves deviendra le troisième d'Amazon en France à être équipé de technologies robotiques, après ceux d'Augny, en Moselle, et de Brétigny-sur-Orge, dans l'Essonne.
Pendant les grands travaux, les employés du centre de distribution continueront d'opérer dans des zones spécifiques du site, de façon à assurer la continuité du traitement des commandes, tout en intégrant les nouvelles technologies. Et donc, qu'est-ce qui est exactement prévu pour le grand entrepôt ?
L'entrepôt sera porté par la robotique
Le centre de distribution de Boves est historiquement connu pour gérer des produits de grande taille. Sa transformation par la robotisation changera la destination du site qui, « demain, gèrera des produits de petites tailles comme les autres sites de notre réseau robotisé », explique le président d'Amazon France Logistique, David Lewkowitz, à nos confrères de France Bleu Picardie.
Outre les salariés nécessaires à des tâches comme l'emballage, la mise en stock ou l'expédition, la robotisation va permettre d'introduire de nouvelles compétences et de nouveaux métiers dans l'entrepôt, notamment dans l'informatique ou la maintenance.
Quant aux machines, ce sont surtout des robots au sol capables de déplacer des étagères qui prêteront main forte aux salariés. « Ce sont les étagères qui viennent aux employés et non plus l'inverse », ajoute David Lewkowitz. Le dirigeant évoque un vrai gain en qualité de travail, mais aussi en stockage. Sur une surface au sol identique à un site de petits produits, Amazon peut stocker 40 % de produits en plus. On pourrait appeler cela de l'optimisation à tous les étages.
Source : France Bleu Picardie