De face, le lien de parenté entre le Lunar et le NEX-7 n'est pas évident. Il faut dire qu'Hasselblad n'y va pas de main morte sur la personnalisation : énorme poignée très creusée, plaque supérieure galbée, molettes complètement stylisées... L'embonpoint causé par cette nouvelle carapace est significatif.
De dos en revanche, on reconnaît vite le compact hybride de Sony, le NEX-7, qu'Hasselblad reprend sans rien changer sur le plan technique : CMOS 24,3 MPix, écran orientable 921 000 pixels, viseur Oled XGA 2,4 MPix, etc... Le menu reste également tout à fait familier, malgré un firmware Hasselblad et quelques petites variations plus cosmétiques que de fond.
Quel intérêt dès lors ? Simplement bénéficier d'un produit entièrement personnalisable, à base de matériaux aussi luxueux qu'inattendus (bois, carbone, cuir, le même que celui utilisé dans les Ferrari nous précise-t-on, titane, palladium, bronze cuivré...). Tout est possible ! Mais ce raffinement extrême (encore que, faut aimer...) ne profitera pas au consommateur lambda puisqu'Hasselblad facture environ 5 000 € son Lunar. En période de crise, le luxe tourne toujours à plein régime !