Les logos de Google et Deepmind affichés sur un smartphone © Shutterstock
Les logos de Google et Deepmind affichés sur un smartphone © Shutterstock

DeepMind, la filiale de Google spécialisée dans l'IA, perd plusieurs de ses chercheurs. Ils souhaitent pouvoir construire leur propre modèle d'intelligence artificielle.

Quand on pense intelligence artificielle, ce sont les grands noms de Google et d'OpenAI qui nous viennent d'abord à l'esprit, et ce, depuis l'émergence de ChatGPT, puis ensuite Bard. Pour autant, de plus en plus d'entreprises pensent pouvoir faire leur trou au milieu der ces géants. Et ces ambitieux viennent d'un peu partout, et même, comme aujourd'hui, du sein des GAFAM eux-mêmes !

Deux talents tentent l'aventure personnelle

DeepMind va perdre deux chercheurs. Le polytechnicien Laurent Sifre, présent au sein de l'entreprise depuis une décennie, et qui a travaillé sur des projets d'envergure comme AlphGo, a annoncé son départ, en compagnie de Karl Tuyls. Les deux scientifiques ont pour ambition, selon Bloomberg, de créer une nouvelle entreprise dans le secteur de l'IA.

Le duo a déjà mené un certain nombre d'échanges avec des investisseurs pour soutenir financièrement ce projet. Le tour de table au programme pourrait leur permettre de lever une somme particulièrement conséquente, pouvant aller jusqu'à 200 millions d'euros.

Google va perdre des talents © Tada Images / Shutterstock.com
Google va perdre des talents © Tada Images / Shutterstock.com

Paris, prochaine capitale de l'IA ?

Cette société, qui pour le moment a pour nom Holistic, aurait pour ambition de développer un nouveau modèle d'intelligence artificielle. Et, une fois encore, cette firme s'installerait non pas aux États-Unis, mais à Paris.

Car il est à noter que Holistic ne serait pas la première société d'intelligence artificielle à poser ses valises dans la capitale européenne. Mistral AI a ainsi beaucoup fait parler d'elle à la fin de l'année dernière, après une levée de fonds, qui pourrait lui permettre d'atteindre une valorisation de 2 milliards de dollars.

Certains représentants du capital français se sont eux aussi aussi lancés dans l'aventure. Xavier Niel, le patron d'Iliad, a ainsi présidé à l'automne dernier à la création d'un laboratoire d'intelligence artificielle au sein de la Station F (Paris), Kyutai, doté à son lancement de 300 millions d'euros. L'IA fera-t-elle cocorico à l'avenir ?

Source : Reuters