Centrale géothermique de Hellisheiði, Islande © Johann Helgason, Shutterstock
Centrale géothermique de Hellisheiði, Islande © Johann Helgason, Shutterstock

La course à l'intelligence artificielle est lancée depuis quelques mois chez les navigateurs web, et cette annonce prometteuse place le navigateur norvégien sous de beaux auspices.

Aujourd'hui, c'est Opera qui est à l'initiative avec l'annonce d'un nouveau datacenter à Keflavik, en Islande, opérationnel dès février 2024. Cette flotte de serveurs, alimentée entièrement par des énergies vertes, alimentera les futurs projets IA des développeurs scandinaves et soutiendra la croissance des navigateurs Opera, formant la base de ses services IA futurs.

Un supercalculateur au coeur de l'Islande

NVIDIA ne connaît pas de répit depuis un an. Quand l'entreprise ne se fait pas accaparer par OpenAI et Microsoft, ce sont d'autres acteurs du monde de l'IA qui veulent leur part du gâteau. Opera a annoncé aujourd'hui son partenariat avec le leader des puces IA, s'appuyant sur un NVIDIA DGX SuperPOD équipé des derniers GPU NVIDIA H100 Tensor Core et de la plateforme logicielle NVIDIA AI Enterprise pour faciliter le développement et le déploiement d'applications IA de production. Des dires d'Opera, le choix de l'Islande se justifierait par l'ambition d'alimenter, et surtout, de refroidir son infrastructure à l'aide d'énergies vertes. Il faut dire qu'entre le vent glacial et les centrales géothermiques, la terre de Glace et de Feu se prête tout particulièrement à cet exercice.

NVIDIA présente son GTX SuperPod comme le « premier cluster IA clé-en-main du monde ». © Nvidia
NVIDIA présente son GTX SuperPod comme le « premier cluster IA clé-en-main du monde ». © Nvidia

Quant à l'utilisation de ce supercalculateur, Aria, le chatbot d'Opera, en sera probablement le premier bénéficiaire. Cet investissement devrait également permettre aux développeurs d'Opera d'expérimenter avec des modèles de langage, qu'il s'agisse de fine-tuning de projets open-source comme le LLM Mistral ou de construire leurs modèles de A à Z. L'objectif est aussi de garantir la sécurité des données des utilisateurs puisqu'Aria dépend actuellement de différentes APIs comme celles d'OpenAI et de Google pour traiter les requêtes qui lui sont soumises. Krystian Zubel, VP de l'IT chez Opera, souligne l'importance de cette infrastructure en Islande comme un hub centralisé et éco-efficace pour les tâches computationnelles lourdes, assurant à Opera la capacité de saisir rapidement les opportunités dans le domaine de l'IA et d'élargir ses services.

  • Speed Dial et barre latérale très efficaces
  • Excellentes performances
  • Environnement et fonctionnalités orientés productivité
8 / 10

Source : Opera