7 petits plus qui font la différence entre un bon VPN et un excellent VPN

Un VPN, c’est bien. Un VPN qui en fait plus, c’est mieux. Sécurité, anonymat, protection des données… certains vont plus loin avec des options complémentaires. De quoi faire la différence au moment de choisir.

Un VPN est avant tout un outil conçu pour renforcer la confidentialité en ligne. Il chiffre la connexion, masque l’IP et limite le pistage, tant vis-à-vis de votre FAI que des sites web que vous visitez. Mais certains vont plus loin et intègrent des fonctionnalités destinées à consolider la sécurité et la protection de vos données personnelles. Gestionnaire de mots de passe, blocage des malwares, rotation d’IP, surveillance du dark web… Autant d'extras qui font qu’un VPN peut offrir bien plus qu’un simple tunnel chiffré.

Ces extras qui font la différence : 7 options à considérer avant de choisir un VPN

Certains VPN se contentent du strict minimum, d’autres ajoutent des fonctionnalités qui contribuent à renforcer la sécurité et la confidentialité des données. Bloqueurs de malwares, stockage chiffré, IP rotatives… Voici 7 options qui permettent de départager un VPN ordinaire d’un service réellement complet.

1. Un gestionnaire de mots de passe intégré

Un VPN sécurise vos connexions et protège vos données sensibles, mais si vous utilisez le même mot de passe partout, qu'il est une suite paresseuse de touches alignées sur votre clavier, qu’il traîne sur un post-it ou qu’il est stocké en clair dans un fichier texte, ça ne sert pas à grand-chose.

De plus en plus de fournisseurs de réseau privé virtuel proposent un gestionnaire de mots de passe intégré, ce qui vous évite de multiplier les abonnements à droite et à gauche. Stockage chiffré, génération d’identifiants uniques, alertes en cas de fuite ou de recyclage douteux, tout est là pour éviter les catastrophes. Un seul mot de passe maître à retenir, mais faites en sorte qu’il soit solide. « Azerty123 » ou « *saisissez le prénom de votre chat* », c’est non.

2. Un coup d’œil sur le dark web pour anticiper les fuites

Les fuites de données explosent et, avec elles, des millions d’identifiants circulent sur le dark web. Adresses mail, mots de passe, parfois même numéros de carte bancaire ou documents d’identité, tout se revend. Or, vous le savez sûrement, ne rien voir passer ne signifie pas être épargné.

Par conséquent, de plus en plus de VPN intègrent des outils de surveillance sur le dark web, et fouillent en continu les recoins les plus louches d’Internet. Les versions les plus poussées permettent même de traquer vos informations bancaires et administratives, à condition de les confier en amont au fournisseur. Une couche de protection en plus, mais qui implique de lui accorder une confiance totale sur la gestion de vos données sensibles.

3. Un filtre contre les malwares, pubs et trackers

S’il est conçu pour votre adresse IP, votre VPN n’est en théorie pas fait pour vous protéger des pubs envahissantes, des sites vérolés ou des trackers qui pistent votre parcours de navigation en douce.

Certains fournisseurs intègrent un filtre qui bloque en amont les domaines associés aux malwares et aux tentatives de phishing. D’autres proposent aussi des bloqueurs de régies publicitaires trop intrusives, une alternative bienvenue alors que les adblockers classiques disparaissent peu à peu des navigateurs – uBlock Origin en sait quelque chose. Dans tous les cas, ces modules complémentaires agissent au niveau du réseau, et bloquent donc les menaces avant qu’elles n’atteignent votre appareil. Radical.

4. Des alias mail et des identités alternatives

Fournir son adresse mail à tout-va, c’est s’exposer au trio infernal des fuites de données, du spam et du phishing. À deux doigts de changer de boîte de réception.

Aujourd’hui, quelques fournisseurs VPN intègrent des services d’alias mail, générant des adresses jetables qui redirigent les messages vers votre boîte principale sans jamais révéler votre véritable identité. Une solution simple pour s’inscrire sans laisser de traces. D’autres vont encore plus loin en proposant des identités alternatives complètes, avec faux nom, fausse date de naissance, fausse adresse postale et faux numéro de téléphone. Parfait pour limiter son exposition en ligne et éviter que ses données personnelles ne se retrouvent vendues au plus offrant.

5. Une rotation automatique des adresses IP

Changer d’adresse IP à chaque connexion, c’est une bonne chose. Ne jamais garder la même plus de quelques minutes, c’est encore mieux. Peu de VPN proposent encore cette fonctionnalité, mais quand la rotation automatique des IP est bien maîtrisée, c’est un vrai plus.

Évidemment, le changement d’IP doit se faire de manière transparente et en toute sécurité : pas de coupure, pas de fuite hors du tunnel VPN, pas de ralentissement notable. Bien implémentée, cette option complique sérieusement le tracking et permet d’échapper aux restrictions basées sur l’analyse des connexions répétées. Et si le délai de rotation est aléatoire, c’est parfait.

6. Un stockage sécurisé pour les fichiers sensibles

On peut changer ses mots de passe en cas de problème, mais c’est une tout aurtre histoire quand il s’agit de documents importants perdus, volés ou compromis. Entre les failles de sécurité, les accès douteux et les règles de confidentialité qui évoluent au gré des mises à jour, confier ses fichiers à un service cloud classique, c’est un pari risqué.

Quelques VPN proposent donc des espaces de stockage sécurisés, capables de chiffrer de bout en bout les données en transit comme au repos. Certains vont jusqu’à configurer des serveurs zero knowledge (divulgation nulle de connaissance), garantissant que seul le propriétaire des documents puisse y accéder, excluant de facto le fournisseur lui-même.

7. Des protocoles obfusqués et une protection post-quantique

Un VPN efficace ne doit pas seulement chiffrer les connexions, il doit aussi savoir passer inaperçu et contourner les restrictions réseau. Dans certains pays, les autorités surveillent et bloquent les protocoles VPN classiques. Pour tenter de résoudre le problème, certains fournisseurs intègrent des protocoles obfusqués, qui maquillent le trafic VPN pour qu’il ressemble à du simple HTTPS. Discret, indétectable, et surtout indispensable là où la censure bat son plein.

L’informatique quantique n’a pas encore cassé le chiffrement, mais elle finira par y arriver. Certains VPN testent déjà des algorithmes hybrides combinant chiffrement classique et post-quantique, en vue d’anticiper le jour où ces attaques deviendront réalité. En pratique, on en est encore loin. D’ici là, les données VPN d’aujourd’hui n’auront sans doute plus aucun intérêt pour les pirates. Mais si ça rassure, pourquoi pas.

Un VPN amélioré, oui, mais lequel choisir ?

Tous les VPN ne se valent pas, surtout si vous cherchez plus qu’un simple tunnel chiffré. Gestionnaire de mots de passe, surveillance du dark web, bloqueurs de malwares et de pubs, rotation d’IP, stockage sécurisé… chaque service dispose de ses propres atouts. Chez Clubic, nous testons chaque année des dizaines de VPN pour identifier ceux qui offrent le meilleur équilibre entre sécurité, confidentialité et fonctionnalités avancées. Voici notre sélection.

CyberGhost : un VPN simple et efficace avec des options de sécurité en bonus

Derrière ses 11 000 serveurs dans 100 pays, CyberGhost joue la carte de la simplicité. Connexion stable, débits rapides avec WireGuard, politique no-log stricte et protections intégrées contre les fuites DNS, les publicités et les malwares. En complément, le VPN propose une option antivirus sur Windows. Un ajout qui combine protection contre les malwares déjà présents sur l’appareil et mises à jour automatiques des applications installées. Une offre pensée pour celles et ceux qui préfèrent tout centraliser.

Proton VPN : une architecture blindée pour une confidentialité maximale

11 500 serveurs, 117 pays, Proton VPN mise sur une architecture plus robuste, avec des équipements Secure Core, conçus pour router le trafic via deux serveurs. Son protocole Stealth contourne les censures les plus strictes, une option utile pour les réseaux sous surveillance. Ses performances restent solides, avec WireGuard et un accélérateur VPN qui limite la latence et stabilise la connexion, même à l’international. Proton VPN s’intègre dans un écosystème plus large avec Proton Pass (gestionnaire de mots de passe et surveillance du dark web), Proton Mail (messagerie chiffrée en zero access) et Proton Drive (stockage sécurisé).

ExpressVPN : des connexions rapides et stables, partout dans le monde

Avec 3 000 serveurs dans 105 pays, ExpressVPN met l’accent sur la stabilité et l’adaptabilité. Son protocole maison, Lightway, promet une connexion fluide, tout en optimisant l’autonomie sur mobile. Il fait aussi partie des rares VPN à intégrer déjà des mesures de protection post-quantiques, même si l’impact reste pour l’instant plus théorique que concret. Parmi les fonctionnalités notables, Shuffle IP permet de changer d’adresse IP automatiquement sans interrompre la connexion, Keys sert de gestionnaire de mots de passe, et ID Alerts (en cours de test aux USA pour le moment) surveille les fuites de données sur le dark web. Ces outils sont inclus sans surcoût, contrairement à d’autres fournisseurs qui les facturent en option.

NordVPN : vitesse, sécurité et un écosystème complet

Avec 7 200 serveurs dans 118 pays, NordVPN assure des connexions rapides et stables grâce à NordLynx, sa version améliorée de WireGuard. Son protocole obfusqué, NordWhisper, permet de passer sous les radars des réseaux qui bloquent les VPN. Son protection anti-menaces bloque les malwares et les sites frauduleux avant qu’ils n’atteignent l’appareil. En complément, ses abonnements premium incluent NordPass (gestionnaire de mots de passe), NordLocker (1 To de stockage chiffré) et un outil d’analyse des fuites de données sur le dark web.