OpenAI craint la concurrence des IA chinoises. Mais la firme de Sam Altman a une solution pour garder la haute main : ne plus respecter le droit d'auteur.

DeepSeek a bouleversé le paysage de l'intelligence artificielle au début de l'année, en montrant que la Chine était capable de suivre le développement infernal des États-Unis dans le domaine de l'IA. Et si OpenAI a, au début, salué l'arrivée de ce compétiteur, la société a très vite accusé la start-up de Shenzhen de lui avoir dérobé des données pour arriver à ses fins. Un procès en déloyauté qui a entraîné la firme de Sam Altman à faire une proposition audacieuse à l'administration Trump.
OpenAI veut ne plus avoir à respecter les droits d'auteur
OpenAI vient de déposer une proposition de loi toute faite sur la table du service scientifique et technologique du Bureau exécutif du président des États-Unis. Et celle-ci est assez audacieuse. Car le géant de l'IA, toujours en quête de nouvelles données, propose à Washington de créer une exemption pour OpenAI dans le droit d'auteur.
Avec cette exemption, OpenAI, mais aussi les firmes américaines travaillant dans l'IA, n'auront pas à respecter les quelque 781 propositions de lois relatives à l'IA existant au niveau des États. Et OpenAI a une justification déjà prête à sa proposition : la Chine.

Une mesure qui pourrait aller jusqu'en Europe ?
En effet, OpenAI affirme que les sociétés américaines ne jouent pas avec les mêmes règles que leurs rivales chinoises.
« Il est peu probable que la République Populaire de Chine respecte les régimes de propriété intellectuelle de ces pays pour l'entraînement de ses systèmes d'intelligence artificielle, mais elle a déjà probablement accès à toutes les mêmes données, ce qui place les laboratoires d'intelligence artificielle américains dans une position comparativement désavantageuse tout en n'apportant que peu de protection aux créateurs de la propriété intellectuelle d'origine » peut-on ainsi lire dans la proposition.
Conséquence, OpenAI propose d'interdire les chatbots soutenus par la République Populaire de Chine, ce qu'il estime être le cas de DeepSeek, que l'entreprise de Sam Altman compare à Huawei. Enfin, pour mesurer l'ampleur de la demande d'OpenAI, il faut noter que celle-ci suggère à l'administration américaine de faire pression sur les autres régions du monde (comme l'Union européenne) pour que le droit de la propriété intellectuelle y soit aussi assoupli dans le même sens. Donald Trump poussera-t-il en ce sens ?
Source : Apple Insider
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