Il en ressort que Nokia, le premier acteur mondial de ce marché, consolide sa position de leader avec un chiffre d'affaire de 9,8 milliards d'euros, en hausse de 4% par rapport au premier trimestre 2006. Durant cette période, ce sont 91,1 millions de mobiles qui ont été commercialisés, soit une baisse séquentielle de 14% mais une hausse de 21% par rapport à la même période l'an passé.
Avec une part de marché de 36%, Nokia reste donc le leader actuel du marché des mobiles même si elle reste stable par rapport au dernier trimestre 2006. A noter enfin que si les divisions de téléphonie mobile ou multimédia de Nokia restent rentables, c'est toujours la division entreprise du groupe qui est déficitaire, avec 38 millions de perte contre toutefois 66 millions au Q1 2006.
Pour sa part, Motorola reste dans le rouge avec pourtant 9,4 milliards de dollars de chiffre d'affaire réalisé au premier trimestre 2007. Avec une perte nette de 0.08$ par action, le second acteur global de la téléphonie mobile n'en finit plus d'accumuler des pertes brutes, avoisinant les 181 millions de dollars en seulement trois mois.
Même en commercialisant des téléphones d'entrée de gamme en Inde, Motorola peine donc à remplacer les actuels téléphones à succès de sa gamme « Razr ». De même, les revenus des terminaux mobiles de la marque sont en baisse de 15% pour atteindre 5,4 milliards de dollars, ceci étant principalement du aux faibles ventes de mobiles dans les pays emergents et en Europe. Ed Zander, le CEO de Motorola, prévoit de supprimer 3500 emplois dans les prochains mois et améliorer la phase de conception de nouveaux produits pour rester compétitif. A noter que l'industriel milliardaire Carl Icahn reste toujours actionnaire minoritaire avec 2,9% de la société possédée.
Samsung, le troisième acteur mondial de la téléphonie mobile, n'a pas encore publié la totalité de ses résultats financiers mais a annoncé que les ventes ont augmenté de l'ordre de 9,1% pour atteindre 34,8 millions d'unités au premier trimestre 2007. Ces chiffres représentent un record pour le sud-coréen même si il sera nécessaire d'attendre quelques temps pour connaitre avec précision l'impact que ces résultats auront sur le chiffre d'affaire de la société. Selon iSuppli, Samsung est l'une des seules sociétés à ne pas perdre pour le moment de parts de marché.
Sony Ericsson a annoncé un chiffre d'affaire de 2,93 milliards d'euros et des bénéfices nets en hausse de 133% pour atteindre 254 millions d'euros. Ce sont 21,8 millions de terminaux qui ont été expédiés durant cette période, en hausse de 63% par rapport au premier trimestre 2006. Avec un accord de licence ODM signé avec Sagem le mois dernier, Sony Ericsson a sensiblement augmenté son CA grace aux pays émergents.
Concernant son développement géographique, Sony Ericsson a annoncé une hausse de ses ventes de 35% en Asie, 46% aux USA ou 55% en zone EMEA. Conséquence de quoi, au premier trimestre 2007, Sony Ericsson est passé devant LG Electronics en terme de parts de marché.
Le cinquième acteur du marché des mobiles, LG Electronics, a donc perdu en trois mois de nombreuses parts de marché, avec un chiffre d'affaire réalisé de seulement 6,03 trillions de wons (6,43 milliards, soit une hausse de 4% par rapport à l'année précédente. La situation sur une base consolidée s'élève à 28 milliards de wons (29,4 millions de dollars), pénalisée par la perte d'exploitation de 133 milliards de wons (142 millions de dollars) des filiales internationales.
La division téléphonie mobile a enregistré des ventes de 2,51 trillions de wons (2,67 milliards de dollars), soit 14,7 % de plus par rapport à l'année précédente. Les revenus tirés de l'activité des téléphones ont augmenté de 17,8 %, passant de 2,00 trillions de wons (2,05 milliards de dollars) à 2,35 trillions de wons (2,50 milliards de dollars). Le total des expéditions en ventes consolidées se monte à 15,8 millions d'unités, contre 14,1 millions d'unités d'une année à l'autre et 17,9 millions d'unités d'un trimestre à l'autre. En terme de parts de marché, c'est 0,5 de PDM qui ont été perdues d'une année à l'autre.
