MySpace a finalement accepté de révéler à la justice américaine l'identité d'utilisateurs de sa plate-forme condamnés pour agression sexuelle. Cette décision met fin à un bras de fer qui opposait le réseau social détenu par News Corp. aux procureurs généraux (attorneys) de huit Etats américains.
MySpace avait refusé de divulguer ces données, arguant que la loi le lui interdisait. Sous la pression, le site Internet et les procureurs sont tombés d'accord sur un moyen « légal » de révéler ces informations. Ces données devraient être utilisées dans le cadre d'enquêtes, de procédures de libération conditionnelle ou de mise à l'épreuve, a indiqué Mike Angus, juriste chez Fox Interactive (News Corp.), lundi 21 mai 2007.
Par ailleurs, MySpace utilise, depuis peu, une base répertoriant les délinquants sexuels fichés pour contrôler et filtrer les profils de ses utilisateurs. Sur plus de 135 millions de membres enregistrés à travers le monde, près de 7000 profils auraient été identifiés comme suspects avant d'être supprimés.