De nouvelles fonctionnalités
Annoncée l'année dernière et lancé aux Etats-Unis en décembre dernier, "Panama" introduit plusieurs innovations censées offrir un meilleur retour sur investissement aux annonceurs : interfaces plus simples adaptées à la gestion d'un grand nombre de mots clef, ciblage géographique des internautes grâce aux adresses IP ou aux services localisés (météo, carte, ...), rotation de plusieurs messages pour choisir celui offrant le meilleur taux de transformation, indice de qualité pour identifier les mots clef les plus efficaces ou encore mesure de la conversion "indirecte" pour comprendre quelles ont été les requêtes précédent le clic d'un internaute.
Un véritable déménagement
Après avoir essuyé les critiques de quelques annonceurs américains qui avaient eux même essuyé les plâtres de cette nouvelle plate-forme, Yahoo promet une migration sans encombre pour ses annonceurs français. «Comme tout déménagement, il faut préparer ses cartons. Mais nous sommes confiants sur le fait qu'ils apprécieront cette nouvelle plate-forme et ses nouvelles interfaces» indique Bertrand JONQUOIS, Directeur Executif Yahoo Search Marketing Europe du Sud, dont la plate-forme aurait déjà généré 30% de nouvelles campagnes aux Etats-Unis.
Une plate-forme pas encore universelle.
Présentée comme "LA" plate-forme webmarketing de Yahoo, Panama se limite toutefois aux seuls liens sponsorisés. "Avec nos centaines de milliers d'annonceurs et nos milliards de requêtes, nous gérons désormais plus de transactions qu'une grande banque. Nous donnons pour le moment la priorité aux liens sponsorisés mais à terme, nous comptons bien proposer un guichet unique pour les bannières ou les liens shopping" précise Christophe Parcot, Directeur Général de Yahoo Europe, qui ne donne toutefois aucune date pour l'intégration de ces nouveaux formats au sein de son guichet unique.
Bref, malgré la concurrence de Google, désormais leader et l'arrivée en 2005 de Microsoft et son AdCenter, Yahoo mise sur sa nouvelle plate-forme et son réseau de 250 partenaires (Voila, Orange, , AlloCiné, DailyMotion, Clubic, Exalead, etc...) pour conserver sa position sur un marché français du lien sponsorisé particulièrement dynamique estimé à 440 millions d'euros en 2006, ce qui en ferait, selon Forrester, le quatrième marché mondial derrière les Etats-Unis (4,8 milliards d'euros), la Grande-Bretagne (949 M€) mais devant l'Allemagne (300 M€).
