Après des mois de négociation, les Etats-Unis et l'Union Européenne ont annoncé officiellement hier avoir signé un accord visant à rendre interopérable leur technologie respective de positionnement par satellite : GPS et Galileo.
Il sera donc possible d'utiliser un récepteur GPS pour capter les signaux civils de positionnement par satellite de Galileo et inversement. Ainsi, contrairement aux autres technologies similaires dont Glonass (Russie) ou Baidou (Chine), les signaux GPS et Galileo pourront être enrichis grace aux satellites lancés par l'Europe et par les USA. De quoi apporter une meilleure qualité de service dans la gestion de flotte ou les systèmes autonomes de navigation GPS.
Pour être plus précis, les signaux baptisés « L1C » et dits de « nouvelle génération » émis par les derniers satellites GPS mis sur orbite ou modernisés pourront également être optimisés grace aux signaux analogues nommés « L1F » du système Galileo. A l'occasion de la signature d'un accord d'intéropérabilité, l'UE et les USA ont mis en place une nouvelle plateforme nommée « multiplexed binary offset carrier » (MBOC).
Tout récepteur GPS/Galileo compatible avec cette plateforme pourra donc communiquer - sans interférence - avec les systèmes de positionnement européens et/ou américains pour obtenir dans tous les cas une meilleure précision qui devrait atteindre environ 5 mètres (contre 10 à 15 mètres pour le système GPS actuel).