Une campagne étudiante amplifiée via le réseau social Facebook a contraint la banque HSBC à revoir sa politique au Royaume-Uni.
L'établissement bancaire basé à Londres voulait imposer aux jeunes diplômés 2007 jusqu'à 9,9% d'intérêts sur leurs découverts bancaires, auparavant pris en charge. L'opposition s'est organisée. Le syndicat étudiant britannique NUS (National Union of Students) a rapidement porté la menace de boycott sur le site communautaire Facebook. Cette initiative aurait attiré quelque 5.000 contributeurs en ligne.
Résultat des courses, la banque et le syndicat ont annoncé le 31 août 2007 dans un communiqué, que l'application de tels intérêts était annulée. « Suite aux réactions directes ou par le biais du NUS, de nos titulaires de comptes, nous avons pris la décision de geler les intérêts sur les découverts, jusqu'à 1.500 livres (2.220 euros), pour les diplômés 2007 », a précisé Andy Ripley, responsable du développement produit chez HSBC. La banque s'est par ailleurs engagée à rembourser les intérêts payés en août par les étudiants. De son côté, Gemma Tumelty, présidente du NUS, s'est déclarée satisfaite de la prise en compte de la situation des étudiants et des jeunes diplômés clients de la banque. Enfin, les deux parties ont affirmé « maintenir le dialogue ».