Commençons par les chiffres du meilleur élève de la classe, Nokia, qui confirme une fois de plus sa suprématie dans le secteur de la téléphonie mobile, notamment grâce à la demande accrue en terminaux dans les pays émergents. Avec une hausse de 57% des gains par action entre octobre et décembre, le Finlandais profite en effet de la forte demande de combinés d'entrée de gamme pour disposer désormais de 40% de parts de marché des mobiles au niveau mondial.
Au dernier trimestre 2007, le bénéfice par action de Nokia s'est envolé à 0,47 euro, dépassant les prévisions des analystes du marché prévoyant un chiffre proche de 0,44 euro. Au total, ce sont 133,5 millions de combinés qui ont été écoulés pendant cette période, soit un chiffre plus élevé que celui de ses trois concurrents directs associés. Là encore, Nokia va au delà des estimations des analystes financiers qui tablaient sur 130,7 millions de mobiles écoulés.
Concernant les pays les plus porteurs pour le Finlandais, ce sont la Chine et l'Inde qui ont permis à la marque de se renforcer le plus rapidement alors que sa division multimédia a également vu sa marge opérationnelle doubler cette année pour atteindre 670 millions d'euros, aidé par « l'effet iPhone ». Même le prix moyen d'un mobile de la marque a gagné un euro pour atteindre 83 euros, battant les prévisions fixées à 82 euros. Enfin, concernant la filiale Nokia Siemens Networks, détenue à 50% par le Finlandais, celle-ci a augmenté sa marge opérationnelle de 4,3% contre 3% l'année passée. La société Nokia est par conséquent saluée par les investisseurs financiers, le cours de son action ayant augmenté de plus de 7% sur le NYSE.
En attendant que la division de téléphonie mobile du groupe redevienne rentable, Motorola devra donc compter sur ses set-top box et ses équipements réseaux pour augmenter rapidement son chiffre d'affaire et sa valorisation boursière.