© Volocopter
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En France, les premiers taxis volants actifs sont espérés et attendus pour les Jeux olympiques de Paris 2024.

On savait les Français attachés à la science-fiction, et lorsque la réalité est en passe de rattraper la fiction, ceux-ci semblent en partie emballés. Une étude réalisée par le cabinet de conseil Carvea Consulting, dirigé par un pilote privé et passionné d'aéronautique, et le cabinet d'études Opinea, montre que 43% des Français sont prêts à monter à bord d'un drone-taxi autonome.

Les Français pas tous rebutés à l'idée d'un vol sans pilote

Alors que les premiers drones-taxi sont espérés pour les Jeux olympiques de 2024 et que la RATP, porteuse du projet de Volocopter avec Aéroports de Paris (ADP) et la Région Île-de-France, pense à une offre commerciale lancée en 2030, un peu plus de 4 Français sur 10 seraient prêts à accorder leur confiance aux machines volantes et à monter à leur bord, pour un trajet de courte distance.

La proportion est un peu plus forte chez les hommes (51% sont partants), et encore un peu plus importante du côté des CSP+ et des moins de 35 ans (54%), qui ont sans doute davantage le goût du risque que leurs aînés. Parmi les personnes interrogées et qui ont émis un avis positif sur la question initiale, 50% sont prêtes à faire appel aux services d'un drone-taxi pour se rendre à l'aéroport, et 53% pour effectuer un trajet défini à l'avance, consultable sur smartphone.

Ces résultats sont tout à fait encourageants pour la technologie, puisque l'étude, d'ailleurs réalisée auprès de 1 011 personnes âgées de 15 à 75 ans durant le deuxième semestre, part du principe selon lequel les vols se feront de façon automatique, sans pilote.

Le drone, de façon générale, séduit de plus en plus le grand public

La représentation même du drone semble de mieux en mieux s'ancrer au sein du grand public. 68% des Français trouvent son utilisation légitime et appropriée pour la surveillance de certaines zones, comme les chantiers ou les cultures. 65% d'entre eux approuvent son utilisation pour la photographie aérienne, tandis qu'ils sont 53% à le trouver pertinent dans le cadre d'une utilisation par les services de police, l'un des points importants de la loi sécurité globale tant décriée ces dernières semaines.

« Les Français sont conscients que les drones ne sont pas de simples jouets et leur utilisation est répandue dans différents domaines civils et militaires », peut-on lire dans l'étude.

S'agissant du drone-taxi, ses concepteurs et promoteurs essaient sans surprise de vendre ses mérites. On peut notamment penser au gain de temps, pour sauter quelques bouchons notamment franciliens, mais aussi un coût estimé comme « raisonnable », même si celui-ci sera (bien) plus cher qu'un taxi.