Voiture volante

La jeune pousse américaine s’est lancée il y a quelques mois dans le plus grand secret.

En quelques mots :

  • Le marché des taxis volants compte une nouvelle jeune pousse : Archer a annoncé jeudi qu’elle était en train de construire un véhicule de transport aérien électrique. Grâce à des hélices rétractables, il sera capable de décoller et d’atterrir à la verticale, comme un hélicoptère, et de voler comme un avion. L’appareil pourra accueillir quatre passagers et se déplacer à une allure de 240 km/h, avec une autonomie d’un peu moins de 100 km. L’objectif étant, à terme, d’opérer une flotte de véhicules permettant de se déplacer en milieu urbain, sur le modèle d’Uber (mais dans les airs).
  • Un premier test l’an prochain. Si l’existence de l’entreprise vient seulement d’être rendue publique, celle-ci opère en secret depuis plusieurs mois. Ses deux fondateurs, Brett Adcock et Adam Goldstein, qui se sont enrichis en créant et revendant Vettery, une plateforme de recrutement en ligne, ont débauché plusieurs ingénieurs auprès de jeunes entreprises concurrentes, dont Wisk et Joby. Ils ont déjà su attirer l’attention de plusieurs investisseurs, dont Marc Lore, directeur du commerce en ligne chez Walmart, et prévoient d’effectuer un premier vol test en 2021.
  • La folie des taxis volants. Si l’idée de construire des taxis volants peut sembler délirante et irréalisable, le marché compte malgré tout un grand nombre d’acteurs, dont certains ont reçu des fonds de la part de géants industriels. C’est le cas de Joby, jeune pousse californienne fondée en 2009 et soutenue par Toyota, de Volocopter, entreprise allemande qui compte Daimler parmi ses argentiers, ou encore de Wisk, racheté par Boeing. Airbus s’est pour sa part doté de son propre projet, baptisé Vahana. Lilium, une jeune pousse allemande qui compte parmi les plus en pointe du domaine, a effectué un premier test concluant au printemps 2019, sans oublier le partenariat annoncé par Hyundai et Uber au début de l'année.