Microsoft cible donc deux réseaux particulièrement actifs à savoir Rimecud et Alureon. Des réseaux difficiles à cerner dans lesquels figurent des rootkits qui échappent à la surveillance de la firme. « Ces botnets jouent un rôle central dans la diffusion des malwares » précise le responsable. « Maintenant il y a un besoin d'une gestion collective de la sécurité, une approche commune. C'est pourquoi nous portons également notre attention vers les FAI ou les registrars depuis l'épisode de la faille DNS ».
En guise de conclusion, Microsoft rappelle que la France reste encore une cible de choix pour les malwares. Le taux moyen mondial d'infection est de 3,2 pour 1 000 postes, la France, elle, se situe à 4 postes infectés pour 1 000...
Pour rappel, le rapport SIRv9 couvre la période de janvier à juin et contient les données collectées de 600 millions d'ordinateurs. Les analyses se basent alors sur les résultats agrégés des solutions de sécurité Microsoft comme Forefront, Windows Defender, Microsoft Security Essentials, Windows Internet Explorer, Bing et le MSRT (Malicious Software Removal Tool).