Selon le Ministère de l'Intérieur, repris par le quotidien Les Echos, aucune donnée d'utilisateur n'aurait été dérobée suite à ces attaques. La plupart de sites visés évoquent donc seulement des « raisons techniques » pour justifier leur indisponibilité. Certains avancent la mi-septembre pour un retour à la normale.
Par contre, peu d'informations ont été données quant à l'origine de ces attaques contre les services de l'Etat. Pour rappel, en mars dernier, le ministère de l'Economie et des Finances avait été victime d'une cyber-attaque durant laquelle 150 ordinateurs avaient été infiltrés. A l'époque, la méthode d'infiltration utilisée avait été relativement classique, une pièce jointe vérolée installant un cheval de Troie avait été envoyée. Le malware avait pu ensuite se propager via le carnet d'adresses.