Le département américain de la Justice a confirmé que l'attaque a bien visé l'un de ses serveurs exploité par le Bureau des statistiques judiciaires. Dans un communiqué transmis à l'AFP, l'autorité précise que « le site du Bureau des statistiques judiciaires est resté opérationnel tout au long de cette période, et le site principal du ministère de la Justice, justice.gov, n'a pas été affecté ». Toutefois, l'institution ne livre aucun commentaire sur le contenu des données.
Dans son message, l'auteur de la publication insiste sur le fait qu'il appartient au réseau Anonymous. Il ajoute avoir publié ces contenus afin de « diffuser l'information au plus grand nombre pour permettre au peuple d'être entendu et de savoir que le gouvernement est corrompu. Nous publions ce contenu afin de mettre fin à cette corruption qui existe et véritablement libérer ceux qui sont oppressés ». Par contre, aucune autre revendication ne semble avoir motivé les auteurs de la fuite.
Pourtant en janvier dernier, de nombreux membres des Anonymous avaient annoncé qu'ils comptaient faire tomber les sites des institutions qu'ils estimaient être responsables de la fermeture de Megaupload. Le groupe avait même déjà bloqué temporairement l'accès au site du DoJ (Department of Justice) après la fermeture de la plateforme de partage en ligne.
