Si vous utilisez un antivirus gratuit sur votre terminal Android, il est sans doute temps de le désinstaller.
« Si c'est gratuit, c'est vous le produit ». L'adage s'est vérifié à maintes reprises et s'applique sans surprise également aux applications qui se présentent comme des antivirus gratuits sur Android.
Vos données sont trackées
Les experts de Cybernews ont analysé les 40 applications d'antivirus et de nettoyage de smartphone les plus téléchargées sur le Google Play Store, qui pèsent un total de 918 millions d'installations cumulées.
Le résultat est sans appel : seules deux d'entre elles ne contiennent pas de trackers pour enregistrer les données des utilisateurs. Les bons élèves sont Super Antivirus et Virtual Guard. Le nombre de mouchards varie sensiblement selon le service, d'une poignée dans le meilleur des cas à une trentaine dans le pire scénario, à mettre au crédit de Nova Security.
Il n'est pas recommandé non plus d'installer la suite d'applications Fancy : Fancy Booster (23), Fancy Security (23), Fancy Battery (20) et Fancy Cleaner (20) sont les apps qui tracent le plus l'activité et les informations des utilisateurs après Nova Security.
Des antivirus qui cachent… des malwares
Pire, certaines applications se vantant d'améliorer la sécurité de nos smartphones et promettant de débarrasser les mobiles de leurs fichiers indésirables hébergent elles-mêmes des liens renvoyant vers des contenus malveillants, exposant les appareils à des malwares.
Elles sont six dans ce cas, la palme revenant à Dr. Capsule Antivirus, le seul à accueillir trois liens malveillants en son sein. GO Security et Virus Hunter en ont deux, AVC Antivirus, Fancy Booster et Phone Junk en ont un.
13 des applications analysées ont reçu la note la plus basse possible dans le classement de sécurité de Cybernews en raison de « pratiques de codage douteuses ».
Les spécialistes expliquent que les utilisateurs les moins férus de technologie sont les plus susceptibles de télécharger une application pour effectuer automatiquement ce travail fastidieux de suppression des fichiers inutiles ou de protection du système. Mais ces services gratuits ont un prix caché puisque ce sont leurs données personnelles qui servent de monnaie d'échange. Des données parfois vendues à des tiers ou gérées de manière non sécurisée en raison de pratiques de codage et de confidentialité douteuses.
Source : Cybernews
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