L'entreprise allemande Avira, a annoncé son rachat par le fonds d'investissement Investcorp. La transaction, qui porte la valorisation de la société à 180 millions de dollars, devrait permettre à l'éditeur de conquérir de nouveaux marchés.
Alors que la moitié de la planète est actuellement confinée, les activités en ligne connaissent inévitablement un essor significatif. Ce qui peut entraîner une hausse des cyberattaques et donc, par rebond, une croissance du marché des antivirus et de la sécurité informatique, plus globalement.
Un rachat au bout de 34 ans d'existence
Certains investisseurs estiment donc la période propice à une prise de participation dans des entreprises du secteur, voire à des acquisitions. C'est le cas cette semaine avec la société allemande Avira. L'éditeur, qui développe le logiciel Avira Antivirus, a en effet annoncé son rachat par le fonds d'investissement Investcorp. Comme souvent, les détails de l'opération n'ont pas été dévoilés, excepté au sujet de la valorisation de l'entreprise, qui aurait atteint 180 millions de dollars (environ 165 millions d'euros).Avira n'est pas, à proprement parler, une start-up. Car la société, fondée en 1986, n'est pas vraiment une « jeune pousse ». De plus, elle n'a jamais recouru à des levées de fonds pour financer sa croissance.
D'après son P.-D.G., Travis Witteveen, elle compterait aujourd'hui des dizaines de millions d'utilisateurs de ses logiciels vendus en son nom. Et beaucoup plus en incluant ceux issus des partenariats en marque blanche (sans faire apparaître le nom d'Avira) avec des grands groupes tels que IBM, Deutsche Telekom ou NTT, l'opérateur téléphonique majeur au Japon.
Un sésame vers le Moyen-Orient
Avec cet investissement, Investcorp espère prendre position sur le marché de la cybersécurité. Pour Avira, l'opération représente une occasion de financer le développement de nouveaux produits, mais également d'attaquer de nouveaux marchés. En effet, l'éditeur est aujourd'hui principalement présent en Europe, en Asie de l'Est et, dans une moindre mesure, aux États-Unis. À l'aide de son nouveau propriétaire, établi à Manama (Bahreïn), l'entreprise pourrait donc s'ouvrir les portes du Moyen-Orient.Source : TechCrunch