A la loupe, 109 milliards de spams ont été analysés provenant de 170 millions d'adresses IP. La première conclusion est connue : l'OCDE estime que 80 à 90 % des pourriels proviennent de postes déjà infectés. Par contre, le rapport précise : « le réseau de quelques 50 FAI regroupe environ la moitié de toutes les machines infectées dans le monde ».
Le laxisme de certains fournisseurs permettrait donc au flux de spam de continuer à se propager. Parmi ces 50 mauvais élèves, 10 sont européens dont un français. L'étude ne nomme aucun FAI en particulier...
Reste à connaître quelle sera la position des fournisseurs face à cette critique face à un marché du spam qui reste une entreprise plutôt florissante. En 2008, une étude menée par l'université américaine de Berkeley précisait qu'un taux de réponse de seulement 0,000001% (1 pour 100 millions) était suffisant pour qu'un envoi de spam soit rentable.