Selon le DoJ, 17 Etats américains auraient été touchés par le malware. Des casernes de police, 3 aéroports, 5 banques ou institutions financières, environ 30 lycées ou universités, 20 hôpitaux et des centaines de sociétés auraient été victimes du malware. Les actions conjointes des autorités auraient alors permis de réduire de 90 % la taille du réseau botnet aux Etats-Unis et de 75 % dans le reste du monde.
Précisément, Coreflood agit comme un keylogger (il enregistre les informations notamment tapées sur le clavier), il dérobe les noms d'utilisateur, les mots de passe ainsi que d'autres informations privées voire financières d'un utilisateur infecté.
Le département américain invite donc chaque utilisateur (professionnel ou non) à prêter une attention particulière à la sécurisation de son poste. Selon Computerworld, les utilisateurs infectés peuvent même consentir à ce que le bureau fédéral d'investigation nettoie leur poste ou leur conseille d'utiliser des solutions de sécurité en particulier.
Pour rappel, signe que l'éradication de ce botnet est une des préoccupations principales du DoJ, le FBI, tout comme les U.S Marshall du Connecticut ont été autorisés à enquêter sur les serveurs de certains groupements publics. Les deux services ont donc reçu la compétence de rendre visite aux fournisseurs d'accès à Internet soupçonnés de laisser diffuser le malware en question.