Ces plateformes fonctionnement sur le modèle du signalement. Lorsqu'un internaute reçoit un message non-sollicité, il peut le renvoyer à une adresse (ou via un plugin) afin qu'il soit traité et étudié. Les informations sont ensuite relayées vers les acteurs concernés, publics et privés, afin qu'ils agissent à la source de l'envoi. Cette base de signalement peut alors même servir de point de départ à un contrôle ou à une enquête de la Cnil.
Désormais, les deux plateformes collaboreront étroitement explique Valérie Maldonado, commissaire divisionnaire et chef de l'OCLCTIC confie que « ce partenariat assure un rapprochement judicieux entre la plateforme PHAROS et celle de Signal Spam. A cet égard, une redirection vers Signal Spam est maintenant proposée à l'internaute dans le formulaire de signalements PHAROS lorsqu'il sélectionne spam dans la liste des infractions. Signal Spam étant la structure la mieux à même de traiter et d'analyser les spams dans l'intégralité de sa problématique ».
Pour sa part, Signal Spam s'était déjà rapproché d'autres entités. Le collectif, sous le boisseau de la Cnil, s'était renforcé en décembre dernier avec la mise en commun de leur service avec celui de l'Association française des Fournisseurs d'accès à Internet (AFA).
Enfin, certains acteurs, comme les éditeurs doivent encore être conquis par l'organisation. Pour se faire, Signal Spam devra donc s'attirer la bienveillance de nombreux éditeurs et firmes qui développent en parallèle des mesures afin de limiter les effets des nuisances informatiques comme les pourriels. Dernièrement, Microsoft et Paypal ont annoncé participer à l'opération « Phishing Initative » de Cert-Lexsi. Elle vise à mieux coordonner et centraliser les mesures de blocage de sites considérés comme induisant en erreur les internautes.