Pour ce premier trimestre, l'entreprise s'est concentrée sur les APT (pour Advanced Persistent Threat), mais aussi sur les attaques DDoS.
La France mal classée, et des vulnérabilités qui ne pourront être réparées
Qui aurait cru que les clés USB et autres CDs pourraient encore contenir 50 571 115 malwares, en France ? C'est en tout cas ce qui ressort de l'étude trimestrielle de Kaspersky, dédiée aux malwares et autres menaces informatiques. La France se place d'ailleurs à la 4ème place en termes d'hébergement de virus, avec « 38 693 483 malwares hébergés en France détectés sur les ordinateurs des utilisateurs de Kaspersky Security Network en France ».Autre découverte de l'entreprise spécialisée dans la cybersécurité : si de nouvelles techniques utilisant les failles Spectre et Meltdown apparaissent, elles ne sont pas encore réellement utilisées par les hackers. Pour autant, Kaspersky indique clairement que « Meltdown et Spectre pourraient bien ouvrir la porte à de nouveaux vecteurs d'infections et à des méthodes persistantes ». Il n'y aurait aucune solution à mettre en œuvre, puisqu'il s'agit de vulnérabilités liées aux processeurs des ordinateurs. Pire encore, des failles équivalentes ont été découvertes chez AMD et pourraient mener aux mêmes problèmes.
Selon Kaspersky, la plus longue attaque DDoS a duré...
12 jours. Ce chiffre correspond à la plus longue attaque DDoS effectuée durant ce premier trimestre 2018. Plus exactement, l'entreprise de sécurité a découvert que cette attaque a duré 297 heures... ce qui en fait « l'une des plus longues de ces dernières années », même si c'est loin d'être la plus longue jamais enregistrée. Il faut tout de même remonter en 2015 pour trouver des attaques DDoS plus longues. À ce propos, on apprend dans cette étude que 80,73% des attaques durent moins de 4h.Sources : Etude sur les DDoS par Kaspersky, Etude sur les malwares par Kaspersky.