La mise à jour des arnaques classiques est une réelle tendance ces dernières années : les mails frauduleux sont légion. Mais les nouveaux usages et les objets connectés vont donner de nouvelles idées aux arnaqueurs.
De plus en plus d'objets connectés, de plus en plus d'arnaques
Selon le NTS, c'est simple : dès 2018, les arnaqueurs devraient commencer à cibler de plus en plus les nouveaux objets connectés qui entrent dans les maisons des particuliers. Par exemple, les services des assistants personnels comme Alexa d'Amazon ou Google Assistant du géant de Mountain View pourraient être des cibles de choix.L'alerte a été lancée dans le cadre de son rapport annuel sur les risques pour les consommateurs 2016-2017 : les nouvelles technologies ne vont pas faire disparaître les anciennes arnaques. La multiplication des campagnes de mail de phishing et autres tentatives de vol de données personnelles sont, par exemple, une sorte de mise à jour d'arnaques plus anciennes. La tendance devrait se confirmer.
Nouveaux usages, nouveaux risques pour les consommateurs
L'agence britannique, dont le champ d'action recoupe en partie celui de la DGCCRF française, estime que les objets connectés présentent un risque accru de vol de données, notamment à cause des failles potentiellement exploitables par les hackers pour accéder à ces données ou pour diffuser des virus et autres malwares.Parmi les risques futurs identifiés par le NTS, il y a la vente de produits contrefaits sur des plateformes de confiance ainsi que sur les réseaux sociaux, les tentatives de manipulation sur les prix des tickets de spectacle ou encore les arnaqueurs locaux utilisant des systèmes de faux commentaires pour attirer des clients. 2018 devrait être l'année où ces tendances vont se confirmer, si bien que le National Trading Standards estime que le futur s'annonce compliqué.