Cet ancien chef de l'état-major de l'armée israélienne, confirme donc certaines informations datant de janvier dernier. Le New-York Times affirmait alors que Stuxnet avait été testé dans les centres de recherche de la sécurité israélienne du désert du Néguev. Pendant deux années, le centre ultra-sécurisé de Dimona aurait donc développé le malware afin de pouvoir lancer une batterie de tests.
Pour rappel, Stuxnet est accusé d'avoir attaqué des réseaux de type SCADA, des infrastructures appelées Supervisory Control And Data Acquisition (télésurveillance et acquisition de données). Plusieurs centrifugeuses produisant de l'uranium enrichi à l'usine de Natanz et Bushehr, en Iran, auraient ainsi été mises « hors service ».
La supervision de ces opérations aurait donc été donnée au général Gabi Ashkenazi. Les Etats-Unis se seraient alors contentés de collaborer au projet. Pour autant, aucun service des pays concernés n'a confirmé ces informations.