Le réseau de caméras de surveillance de Washington aurait été attaqué par des pirates qui ont réussi à y installer un ransomware et à bloquer l'enregistrement.
Un logiciel malveillant pour bloquer l'enregistrement
La police de Washington s'est rendue compte assez rapidement que quelque chose n'allait pas dans son système de surveillance. Dès le 12 janvier 2017, selon ce que rapporte le Washington Post, une erreur a été repérée par la police concernant l'enregistrement d'une caméra de surveillance qui ne semblait plus fonctionner. Si la caméra filmait, rien n'était enregistré sur le disque dur.Rapidement mis au courant, le bureau en charge de l'informatique de la police de Washington a mené une enquête pour vérifier l'étendue des dégâts. Sur les 187 caméras du réseau de la ville de Washington, pas moins de 123 étaient dans l'impossibilité d'enregistrer les images. Les services ont rapidement identifié un ransomware comme la cause de ce bug informatique : il avait infecté 70 % des disques durs des caméras.
Pas d'intrusion sur le réseau mais un bug de 48 heures
La police de Washington n'a pas payé la somme demandée par les pirates : elle a tout simplement déconnecté les caméras et tout réinstallé pour résoudre le problème. Mais pas moins de 48 heures de vidéosurveillance, entre le 12 et le 15 janvier 2017, soit quelques jours seulement avant la cérémonie d'investiture du nouveau président des Etats-Unis Donald Trump, ont été perdus.Les services secrets, selon le Washington Post, estiment que la sécurité n'a pas été compromise. De son côté la police de Washington confirme, après enquête, que les pirates n'ont pas pu rentrer dans le réseau et que l'attaque était limitée aux caméras de surveillance.