La même peine d'emprisonnement a été requise pour le hacker et les deux autres personnes chargées de « l'opérationnel » (un hacker, un ex-responsable de la DGSE et un ex-pensionnaire de la Légion étrangère).
Pour rappel, EDF a été mise en cause pour « complicité et recel d'intrusion frauduleuse dans un système de traitement automatisé ». L'affaire remonte à 2006. A l'époque, la firme était parvenue à obtenir des captures d'écran et des copies de fichiers provenant de l'ordinateur de Yannick Jadot, ex-directeur des campagnes de Greenpeace France et actuel euro-député écologiste (EELV).
Dans un premier temps, l'opérateur d'énergie avait expliqué que la société Kargus Consultants avait outrepassé ses prérogatives de simple veille sur les mouvements antinucléaires. Cette fois, le réquisitoire vise directement EDF en tant que personne morale.
Mise à jour : Le tribunal de Nanterre a suivi le réquisitoire du procureur de la République en décidant de condamner le groupe EDF en tant que personne morale au règlement d'une amende d'un montant de 1,5 millions d'euros. La firme a donc été jugée responsable de « complicité et recel d'intrusion frauduleuse dans un système de traitement automatisé ».
Quant aux deux responsables également jugés dans cette affaire (Pierre-Paul François et Pascal Durieux), l'agence de presse Reuters précise qu'ils ont été condamnés respectivement à six et un an de prison ferme. Suite à ce jugement en la défaveur du groupe énergétique, EDF pourrait former un appel.
Version initiale de l'article publié le 25/10/2011 à 18h08