Les chiffres dingues qui ont (encore) fait de WannaCry le ransomware le plus puissant en 2019

Alexandre Boero
Par Alexandre Boero, Journaliste-reporter, responsable de l'actu.
Publié le 14 janvier 2020 à 08h30
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© Pixabay

Le célèbre logiciel malveillant aura encore marqué les esprits l'année dernière, en concentrant, à lui seul, près d'un quart des attaques de type rançongiciel.

Depuis son explosion en 2017 lorsqu'il toucha plus de 300 000 ordinateurs dans quelque 150 pays lors d'une cyberattaque mondiale retentissante, WannaCry est considéré comme l'un des plus redoutables malwares. Banques, ministères, grosses ou petites entreprises, rien ou presque ne lui résiste. En 2019, WannaCry fut le ransomware le plus courant, avec 23,56 % des attaques de ce type, si l'on en croit les chiffres fournis par Precise Security.

4 milliards de dollars de dégâts en 2019

Servant de moyen de pression idéal auprès de cibles faciles pour garantir des retombées financières, le ransomware est de plus en plus répandu et touche de plus en plus de collectivités et entreprises, réputées plus solvables qu'un utilisateur lambda.


WannaCry fait des ordinateurs tournant sous le système d'exploitation Windows sa grande priorité. Il crypte les données et exige le paiement d'une rançon - souvent en Bitcoin - en retour.

En 2019, le terrible rançongiciel aurait touché au moins 230 000 ordinateurs dans le monde, et causé pour environ 4 milliards de dollars de pertes sur le globe. La plupart des victimes ne tenait pas leur PC Windows à jour, ce qui laisse la porte grande ouverte aux cybercriminels. Selon nos diverses sources, 174 villes et plus d'un millier d'écoles auraient été touchées par un ransomware dans le monde en 2019.

Les courriers indésirables, trop nombreux, aident à la diffusion des ransomwares

Pour aller un peu plus dans le détail, l'hameçonnage fut, l'an dernier, la forme la plus courante d'infection par rançongiciel. 67 % des utilisateurs du panel ont signalé, au cours de l'année, des attaques sous la forme d'un ransomware causées par des courriers indésirables et du phishing.


Les spams représenteraient, selon la société, plus de la moitié du trafic mondial de courriers électroniques (55 %), ce qui est une explication au nombre élevé d'infections, renforcé par la méconnaissance des enjeux cyber et le défaut de formation de nombreux utilisateurs, qui se laissent entre trop facilement piéger.



Source : Precise Security
Alexandre Boero
Journaliste-reporter, responsable de l'actu
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PsykotropyK

Il a bon dos Windows. Certes ne pas le mettre à jour est problématique. Enfin c’est surtout l’utilisateur qui fait n’importe quoi.

On a appris aux enfants à refuser les bonbons dans la rue, il faudrait leur apprendre de pas ouvrir les mails d’inconnus.

Baxter_X

« Crypter » n’existe pas en français ! Par contre chiffrer, oui!

Popoulo

« La plupart des victimes ne tenait pas leur PC Windows à jour » : rectificatif, la plupart des victimes sont de gros teubés qui croient cliquer sur un lien/ficher pour gagner les millions de Mamadou pauvre héritier ou parce qu’ils pensent s’être fait choper en train de surfer sur des sites porn. Comme si on ne voyait pas sur quoi ils surfent lol. Boulets powered.

Totomas

@Azarcal, tu viens de confirmer qu’en effet le mot crypter n’existe pas en français.(Voir en bas de la page sur ton lien).

Chiffrer : Rendre illisible un mot à l’aide d’une clef de chiffrement.
Déchiffrer : Lire le mot grâce à sa clef de déchiffrement.
Décrypter : Tenter de lire un mot sans la clef déchiffrement.
Crypter : Heuu ça veut rien dire.

komawok

Ton lien indique pourtant :
« Du point de vue de la cryptanalyse, le terme ‹ crypter › est contesté car ce n’est qu’un faux anglicisme de ‹ chiffrer › alors que le terme ‹ décrypter ›, quant à lui, signifie « déchiffrer sans posséder la clé secrète ».
De plus, le synonyme classique ‹ chiffrer › prévaut, pour certains, sur le faux anglicisme crypter. »

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