Jusqu'alors, RemoteSpy était promu pour épier les machines de ses proches et la société mettait même à disposition un tutoriel pour l'envoyer par email déguisé au sein d'une image. Face à la vente de ce logiciel en toute impunité sur Internet, la FTC, l'organisme américain chargé de réguler les pratiques commerciales, avait lancé des actions judiciaires à l'encontre de l'éditeur. Après avoir temporairement interdit la vente de RemoteSpy, les autorités américaines en ont conclu que la stratégie promotionnelle de CyberSpy incitait à enfreindre les lois en vigueur.
Les deux parties ont finalement signé un accord. Désormais, le logiciel est présenté comme un moyen de surveillance à destination des parents et fait donc office d'outil de contrôle parental. RemoteSpy est également décrit comme un outil de surveillance du personnel au sein d'une entreprise ; autorisant alors le patron à épier l'écran d'un employé.
Les autorités américaines ont tout de même demandé à ce que les données transférées via Internet soient chiffrées. Par ailleurs, CyberSpy devra s'assurer que le logiciel n'est pas utilisé à des fins illégales. Enfin la société sera chargée de nettoyer les ordinateurs infectés à leur insu.