Les spécialistes des infrastructures de télécommunication Huawei et ZTE doivent faire face à plusieurs accusations sur le territoire américain. En effet, les deux sociétés chinoises sont accusées d'avoir embarqué des logiciels espions retournant certaines informations sensibles vers des serveurs chinois. Les deux parties ont dû se justifier devant un groupe de sénateurs américains.
Selon la BBC, ces accusations surviennent alors que les deux sociétés tentent d'ouvrir leurs marchés et vendre leurs équipements au sein des États-Unis et de l'Australie. « Huawei n'a jamais compromis et ne mettra jamais à mal notre succès commercial global ni l'intégrité du réseau de nos consommateurs pour une partie tierce ou pour le gouvernement chinois », explique ainsi Charles Ding, vice-président de Huawei. Zhu Jinyun, vice-président de ZTE pour l'Amérique du Nord et l'Europe, déclare de son côté : « nous avons entendu des histoires à propos de backdoors (...) ce sont en fait des bugs logiciels ».
Face à cette situation, les deux sociétés ont cédé en acceptant de publier la liste de leurs employés inscrits au parti communiste chinois. Un peu plus tôt ce mois-ci, Huawei avait lancé un appel afin de coordonner les efforts internationaux en terme de cyber sécurité, des propos également repris par ZTE.