Microsoft a révélé qu'une faille majeure affectait d'anciennes versions de Windows. Elle pourrait entraîner des piratages de grande envergure, comme cela avait pu être le cas avec le ver WannaCry. Heureusement, Windows 10 et Windows 8 ne sont pas touchés.
Il y a deux ans, WannaCry commençait à s'attaquer à ses victimes, les premières d'une liste qui en compterait finalement plus de 300 000. Un cauchemar que Microsoft craint de voir se reproduire, avec la découverte d'une nouvelle vulnérabilité.
Windows XP et 7 exposés à de potentielles attaques
En effet, l'entreprise américaine a annoncé qu'une faille de sécurité sévère avait été mise au jour sur Windows XP, Windows 7 ou certaines versions de l'OS serveur, telles que Windows Server 2003. Le problème viendrait de « Remote Desktop Services », un service permettant de prendre le contrôle à distance d'un ordinateur.Ce qui inquiète particulièrement Microsoft, c'est que la vulnérabilité ne nécessite aucune action de l'utilisateur pour être exploitée. Par conséquent, un malware qui en profiterait pourrait se propager de machine en machine, à la façon de WannaCry. Comme ce ransomware, il pourrait par exemple chiffrer les données de l'utilisateur, puis demander une rançon à sa victime pour rétablir l'accès.
Windows 8 et 10 à l'abri
Pour éviter de tels incidents, la société a donc décidé de publier un correctif pour Windows XP et Windows Server 2003, à télécharger directement depuis le site officiel. Ce qui constitue un événement en soi, puisque le support n'est plus assuré pour ces systèmes d'exploitation. Les utilisateurs des autres versions de Windows sont, eux, invités à les mettre à jour au plus vite.Bien que l'entreprise n'ait pour l'heure détecté aucune exploitation de la faille, elle recommande vivement d'installer le patch, à plus forte raison depuis sa publication. Car c'est là tout le paradoxe : maintenant que la vulnérabilité a été rendue publique, avec son correctif, cela pourrait donner des idées à des individus malveillants.
Enfin, Microsoft rappelle que le meilleur moyen de se prémunir de tout risque est d'avoir recours à la dernière version de son OS, Windows 10 et Windows 8 n'étant pas concernés par ce bug.
Source : The Verge