A l'époque, le ver préfigurait l'époque des réseaux sociaux en invitant les internautes curieux à cliquer sur un lien proposant une photo de la joueuse de tennis russe. Par le biais d'un simple e-mail le malware se diffusait et allait piller les adresses e-mail de la messagerie afin d'envoyer le même message.
Une méthode diffusion plutôt rapide puisqu'à l'époque il s'était répandu plus rapidement qu'un de ses prédécesseurs, le « Love Bug » également appelé « I Love You ». Certains éditeurs comme Symantec ont « salué » cet anniversaire comme un signe d'un changement notoire dans le piratage.
Kournikova n'était pas développé par des hackers sportifs mais par un toolkit baptisé VBSWG. Par ce biais, il pouvait être diffusé de manière plus importante. Il était également plus compliqué d'en connaître l'origine précise. Certains attribuent pourtant la paternité originelle de l'outil puis du ver à un argentin.