Google Play en grand ménage interdit les apps qui promeuvent des produits "non-approuvés"

Mathieu Grumiaux
Par Mathieu Grumiaux, Expert maison connectée.
Publié le 23 janvier 2019 à 13h21
Google Play Store ban

Google continue à faire le ménage dans sa boutique d'applications et s'attaque aujourd'hui aux logiciels faisant la promotion de produits pharmaceutiques non-approuvés par les autorités de santé.

Semaine après semaine, Google tente de nettoyer le Play Store. La boutique d'applications a régulièrement été la victime de tentatives de piratage ou d'escroqueries. Des développeurs peu scrupuleux ont publié des applications malveillantes ayant réussi à récupérer les données personnelles des utilisateurs ou à leur soutirer de l'argent. Google réagit après coup et est montrée du doigt pour ses procédures de validation jugées trop laxistes.

Google veut renforcer la validation des applications

Cette fois, Google se penche sur le cas d'applications qui vendent ou promeuvent des « substances non-approuvées ». Le moteur de recherche mentionne, dans une note explicative, qu'il s'agit de produits pharmaceutiques non-approuvés par les autorités de santé, de compléments alimentaires contenant des produits dangereux pour la santé, ainsi que des placebos.

Google va scanner l'ensemble des applications de sa boutique pour dénicher ces logiciels spécifiques afin de les supprimer immédiatement. Il n'évoque pas, par contre, les applications santé qui, sous couvert de donner des astuces pour retrouver la forme en hiver ou perdre du poids, ne sont en fait que des aspirateurs à données personnelles. Ces logiciels demandent un accès à toutes les fonctions du téléphone et les utilisateurs mal renseignés acceptent, laissant les logiciels récupérer un nombre conséquent de données.

Les logiciels contestant des événements historiques sont désormais interdits

Google a également ajouté une nouvelle mention à ses conditions d'utilisation. Elle interdit désormais les applications niant un événement historique majeur (comme, par exemple, une application négationniste qui pouvait être autorisée aux États-Unis) ou intimidant et critiquant les victimes de conflits internationaux ou religieux.

Source : Android Police

Mathieu Grumiaux
Par Mathieu Grumiaux
Expert maison connectée

Journaliste pour Clubic, je couvre essentiellement les sujets concernant la maison connectée et les objets connectés, mais aussi les dernières nouvelles de l'industrie du streaming vidéo, entre autres sujets. Je suis également l'actu d'Apple, marque qui m'accompagne depuis mon premier iPod mini en 2005 (ça ne nous rajeunit pas…)

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linkin440

Ils ont bien raison.

SckyzO

Bonjour cher Troll, si tu lis bien, il est écrit :

  • “Elle interdit désormais les applications niant un événement historique majeur”.

Donc tu pourras toujours contester la version officielle de l’explication, mais cela ne change en rien qu’il y a eu un attentat le 11 Septembre. :slight_smile:

KlingonBrain

“Elle interdit désormais les applications niant un événement historique majeur (comme, par exemple, une application négationniste qui pouvait être autorisée aux États-Unis)”

Attention, danger. Atteinte grave à la liberté d’expression.

Comme le montre 1984, accepter qu’une vérité officielle soit imposée, c’est faire le terrain d’une future dictature. Et il semble y avoir aujourd’hui un mouvement de retour en arrière de l’occident concernant la démocratie.

Et précisons que je ne suis pas du tout révisionniste, ni négationniste et que je ne crois pas à l’écrasante majorité des théories du complot qu’on a pu voir passer ces dernières années.

Mais la vérité n’a nulle besoin d’être ni protégée, ni imposée. Et il y a toute la matière disponible pour permettre à chacun de se faire une idée sur ce qu’il faut penser.

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