WhatsApp Clubic

Selon le patron de WhatsApp, Will Cathcart, le service de messagerie est contre l'analyse des conversations chiffrées par Facebook à des fins publicitaires.

Malgré l'offensive de Facebook dans le domaine de l'analyse des données protégées de bout-en-bout, WhatsApp ne semble pas avoir dit son dernier mot et confirme son intention de protéger les informations de ses utilisateurs.

Facebook et les GAFAM face à un mur ?

WhatsApp, l'application de messagerie instantanée la plus populaire du monde, appartient à Facebook, qui a pu déverser 20 milliards de dollars il y a quelques années pour racheter cette dernière. Mais Facebook ne fait pas d'argent grâce à WhatsApp, notamment à cause du chiffrement des données inhérentes au service.

Ainsi, il y a quelques heures, nous avons pu découvrir que Facebook voulait analyser les données chiffrées de cette messagerie, sans les déchiffrer, afin de proposer de la publicité ciblée et de monétiser son acquisition d'il y a quelques années. Mais voilà, Will Cathcart, le patron de WhatsApp, a immédiatement nié la mise en place d'une telle politique par Facebook.

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Cette réponse va directement à l'encontre des dernières actions des GAFAM à propos de la confidentialité des informations. En plus de Facebook, Google, Amazon ou encore Microsoft travaillent également sur la technologie nommée chiffrement homomorphe, qui permet d'analyser des données sans les déchiffrer, en employant notamment l'intelligence artificielle.

WhatsApp riposte

Visiblement, WhatsApp ne voit pas les choses de cette manière. L'entreprise a pu l'indiquer à de nombreuses reprises au fil des années : les données cryptées qui ont fait le succès et la renommée du service sont là pour rester. Et le patron de WhatsApp a pu confirmer cette position sur Twitter.

Sur le réseau social, il affirme : « Nous n'allons pas proposer de chiffrement homomorphe pour WhatsApp. On me l'a demandé par le passé. Nous devrions faire preuve de scepticisme à propos des affirmations techniques selon lesquelles des applications comme la nôtre ne pourraient voir des messages que dans de "bons" cas. Ce n'est pas comme cela que la technologie fonctionne. »

Malgré cette prise de position nette et précise du patron de WhatsApp, cela ne change pas les faits : Facebook est bel et bien en train de travailler sur cette technologie. WhatsApp reste de son côté une filiale de la firme de Mark Zuckerberg. Autrement dit, la messagerie pourrait être forcée de se soumettre aux volontés de la maison mère.

Source : Twitter