Commerce d'armes et de drogue, de papiers d'identité et de données bancaires volées, de sacs contrefaits et d'images pédopornographiques, font partie de la liste des choses que l'on peut trouver sur le « darknet ». Existant en parallèle du web classique, les polices du monde entier se penchent sur ce réseau depuis une bonne dizaine d'années.
Des dizaines de sites neutralisés
Cependant, plusieurs de ces sites ont pu être localisés et mis hors service, grâce à une opération conjointe des polices australienne, canadienne, américaine, néo-zélandaise et britannique, ainsi que d'Europol. Peu de détails émergent sur cette victoire numérique. Néanmoins, la police néo-zélandaise parle de l'arrestation de 300 personnes impliquées dans le commerce illicite, à la fois acheteurs et vendeurs.Le darknet, késako ?
Bien qu'une connexion Internet soit nécessaire pour accéder au « darknet », ce réseau parallèle demeure invisible pour le commun des mortels : un peu de connaissances techniques et un logiciel spécial sont nécessaires pour y accéder.Sur le web classique, chaque site dispose d'une adresse IP, que notre navigateur Internet « appelle » quand nous saisissons son adresse en www. Le lien entre l'adresse www et l'adresse IP se fait via un système de routage appelé «DNS ». Le procédé pour accéder à un site du « darknet » est complètement différent : point de navigateur classique, mais un navigateur spécial (appelé « Tor »), point d'adresses en www, mais des adresses en .onion, point de DNS, mais un système de routage délibérément complexe, comptant plusieurs étapes, afin que la police perde la trace. Comment les forces de l'ordre parviennent-elles à le pénétrer ? Sur ce sujet, la police reste muette... Et c'est peut-être pour le mieux.
Le réseau Tor à travers le monde, via une carte envoûtante
Le réseau Tor est sous surveillance via des noeuds espions
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