Test du Samsung Player Addict : le bilan six mois après

Paul-Emile Graff
Publié le 26 février 2009 à 16h29

Introduction

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Le Samsung Player Addict se positionne en tête de ligne d'une nouvelle gamme d'appareils censés contrer l'offensive l'Apple. Vous l'avez deviné, nous faisons allusion aux « iPhone killers ». Le form factor, la diagonale d'écran, l'accéléromètre intégré et la quantité conséquente de mémoire embarquée rappellent étrangement les mobiles de Cupertino. La « copie » parvient-elle à transcender l'original ?

Six mois après sa sortie officielle sur le territoire français, nous vous proposons de revenir sur les points forts et les points faibles de ce téléphone Windows Mobile atypique. L'appareil a été critiqué pour son manque d'autonomie. Certains utilisateurs de la première heure se sont également plaints de bugs plus ou moins gênants. Heureusement, Samsung a eu le bon gout de publier une mise à jour du système. Cette dernière parvient-elle à faire pencher la balance du bon côté ? L'iPhone a-t-il de souci à se faire ? Pour le savoir, nous vous proposons de (re)faire un tour d'horizon du Player Addict.

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Présentation générale du PDAphone

Contenu de la boite

Le Samsung Player Addict est livré avec : un adaptateur secteur (format USB propriétaire), un câble de synchronisation, une batterie, un kit mains libres filaire stéréo (connectique propriétaire), un stylet, un CD d'installation, et d'une notice. D'entrée pour ce prix, on regrette cruellement l'absence d'un support GPS, d'une housse ou même, d'un câble de sortie vidéo. Le constructeur se contente de fournir le strict minimum syndical.

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Présentation vidéo du Samsung Player Addict








À retenir :
  • L'appareil est muni d'un trackpad ! ;
  • Il faut démonter la coque et la batterie pour insérer la carte micro SD ;
  • La résolution de l'écran est exotique (240x400) ;
  • La connectique de charge et de synchronisation est propriétaire ;
  • Le câble sortie TV n'est pas fourni ! ;
  • Pas de housse de transport... dommage;
  • Bien sûr, si le minimum n'est pas fourni, il ne faudra pas espérer disposer d'un support de fixation GPS.

Le Samsung Player Addict en photos





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Spécifications techniques



  • Écran TFT 262 000 couleurs 8 Cm de diagonale de 240 x 400 ;
  • Processeur Marvel @ 624 MHz ;
  • APN 5 mégapixels avec flash et autofocus pour une résolution max de 2560 x 1920;
  • Puce GPS;
  • GSM 850 / 900 / 1800 / 1900 MHz EDGE, GPRS, HSDPA ;
  • Wi-Fi IEEE 802.11 b/g ;
  • Bluetooth® 2.0 avec EDR et A2DP ;
  • Batterie Li-ion 1500 mAh;
  • Autonomie en communication : 4h (constructeur) ;
  • Autonomie en veille : 350h (constructeur) ;
  • Mémoire partagée 8 ou 16 Go ;
  • Un emplacement carte mémoire microSD™ (jusqu'a 16 Go) ;
  • Connectique USB propriétaire ;
  • Radio FM ;
  • OS : Windows Mobile 6.1 Professionnel.

Performances (puissance, GPS, autonomie, etc.)

Performances de la puce GPS

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Malheureusement, pour la première fois, nous n'avons pas été en mesure d'évaluer cette caractéristique ! Aucun des quatre logiciels GPS que nous avions à disposition ne fonctionne sur le Player Addict qui est en notre possession (version simlockée sur le réseau SFR). Hormis Navigon qui ne se lance pas pour des raisons d'incompatibilité logicielle, Google Maps, iGo 8 et Copilot Live ne sont pas en mesure de détecter automatiquement la puce GPS intégrée ! Un passage en mode manuel n'a rien arrangé : même en procédant de la sorte, aucun programme n'est parvenu à détecter le capteur. Évitons de tirer des conclusions hâtives, nous ne savons pas s'il s'agit d'un problème matériel ou d'un bridage logiciel initié par l'opérateur (SFR, dans notre cas).

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Impossible de faire fonctionner le circuit GPS sur notre modèle de test.


Autonomie constatée en utilisation normale

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L'appareil est capable de tenir un à deux jours d'utilisation entre deux charges (avec utilisation sporadique du Wi-Fi, de la 3G). Cette performance se situe dans une moyenne basse. Ce retour est important, mais il ne saurait faire office de test comparatif. Nous avons donc mis en place le protocole de test suivant :


  • Test
Protocole de test : appareil mis à l'épreuve avec une simulation d'activité (rétro éclairage allumé à 50%) sans liaison ActiveSync (après un soft reset). Pendant toute la durée du test, nous laissons le circuit Bluetooth allumé (de nombreux mobinautes utilisent des casques stéréo et/ou des oreillettes) ainsi que le circuit GSM.

Nous profiterons également de ce test pour vérifier si l'amélioration d'autonomie apportée par la mise à jour est palpable. Avec le firmware d'origine, dans les conditions fixées par le test, le Samsung Player Addict est capable de tenir : 4 heures et 35 secondes. Après flashage, le même appareil tient 4 heures et 36 secondes... En résumé, avec nos conditions de test, l'autonomie est rigoureusement identique. Cela ne signifie pas forcément que le gain est inexistant. On peut imaginer que la mise à jour coupe plus rapidement les interfaces radio et/ou l'écran lorsqu'ils ne sont pas sollicités. Ces points ne peuvent pas être vérifiés avec ces conditions de test extrêmes.

À titre de comparaison, voici quelques valeurs obtenues avec d'autres mobiles :
  • HTC Touch Cruise II Iolite : 6 heures 10 minutes et 27 secondes
  • Touch Diamond : 3 heures et 12 secondes
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Tests de performances

Le Samsung Player Addict est incompatible avec deux de nos trois logiciels de test habituel. Les dernières versions de Vsbenchmark 2007 et Gxmark ne fonctionnent pas sur cet appareil mobile (nous disposons de la dernière version du firmware en date). La résolution exotique de l'écran dont est équipé ce mobile explique probablement ces problèmes. Inutile de préciser que cet état de fait n'est pas de très bon augure. Avec Windows Mobile, il n'est pas rare que les utilisateurs d'appareils VGA souffrent de problèmes d'incompatibilité de ce type. Lorsqu'on sait que la résolution du Player Addict est encore plus exotique, on peut s'attendre au pire en matière d'incompatibilités logicielles.
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Depuis la refonte du site d'SPB, l'interpréteur de résultats à disparu. En temps normal, nous faisons donc l'impasse sur cette mesure. Le cas du Player Addict est particulier : ce mobile est incompatible avec les deux autres logiciels de benchmark que nous utilisons habituellement. Le fichier .XML de mesure d'SPB Benchmark refait donc son apparition le temps d'un test.

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L'appareil a été éprouvé dans des conditions normales d'utilisation :
A) Non connecté au PC (pour éviter que la liaison ActiveSync ne dégrade les performances).
B) Avec tous les réglages par défaut.


SPB benchmark : Pour télécharger le fichier le ficher de résultats générés par le test d'SPB benchmark (au format .XML), .

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Temps de démarrage de la machine
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Sans ajouter de programmes additionnels (en dehors de ceux qui sont proposés par le constructeur), le Samsung Player Addict met 44 secondes à démarrer. Ce laps de temps s'écoule entre le moment où l'appareil est lancé (après un soft reset) et se termine lorsque l'appareil est totalement utilisable (écran « Aujourd'hui » correctement affiché et menu démarrer actionnable). Cette performance est tout à fait correcte, elle se situe dans la moyenne de ce qui est généralement constaté avec les meilleurs PDAphones Windows Mobile.

Impression générale

Puissance : Ce PDA phone est incompatible avec nos deux principaux logiciels de benchmark. Cela ne nous empêchera pas de vous donner notre ressenti à l'issue d'une période d'utilisation prolongée. Ce Samsung Player Addict est parfaitement en mesure d'assumer les fonctions qu'il propose. Même si la puce GPS n'est pas détectée, notre logiciel de navigation parvient à fonctionner en mode Démo sans la moindre difficulté. La navigation au sein des menus de Windows Mobile ne fait pas exception à la règle : tout s'effectue sans accrocs. Pour ce qui est de la partie vidéo, la présence d'un circuit de décompression vidéo dédié (estampillée Divx) viendra délester totalement le processeur principal. Dans l'ensemble, sur cette partie, le mobile de Samsung est plutôt convaincant.

Autonomie : L'autonomie n'est clairement pas le point fort du Player Addict. En dépit d'une mise à jour censée améliorer ce point, on constate toujours que dans ce domaine, les performances sont inférieures à la moyenne. La taille de l'écran y est surement pour beaucoup.

Prise en charge du Divx : un atout de taille ?

Un surdoué pour la lecture du Divx ?

Certification Divx oblige, il est tout à fait possible de lancer un film de 700 Mo (non optimisé) sur le Player Addict. Cette prouesse est rendue possible par la présence d'une puce de décompression hardware capable de délester le processeur principal pour effectuer des tâches de ce genre. Cette capacité est impressionnante, mais il faut relativiser les choses. La lecture de ces fichiers bruts ne se fait pas toujours avec une fluidité impeccable. Autre détail amusant, malgré une certification Divx en bonne et due forme, le lecteur intégré n'a pas été en mesure de lire trois de nos cinq vidéos de test ! Par exemple, le fichier encodé en Divx 5 qui passait sans soucis sur le Player Pixon (un autre mobile de la marque certifié Divx) entraine un blocage de l'appareil (affichage du sablier nécessitant un soft reset). Second test, seconde déception, cette fois, avec autre échantillon encodé en Divx 5, nous avons droit à un plantage pur et simple du lecteur vidéo ! Enfin, comme on pouvait s'y attendre, un autre film encodé en Divx 3 (ce format pose des problèmes de compatibilité avec de nombreux appareils) entraine l'apparition d'un message d'erreur de type « format non pris en charge ». Inutile de préciser que nous nous attendions à mieux en présence du dernier firmware...


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Le Player Addict déçoit là ou on ne s'y attendait pas.


Finissons sur une série de commentaires positifs. Tout d'abord, pour lever les craintes concernant la comptabilité Divx, l'ouverture d'un fichier Divx 4 n'a pas posé le moindre problème. Ironie du sort, l'appareil est aussi parfaitement à l'aise pour décompresser à la volée un sample de 700Mo encodé non pas en Divx mais en XviD. Il faut tout de même avouer que lorsque le système fonctionne, la prouesse a de quoi étonner. De plus, pour la lecture vidéo, par rapport aux mobiles QVGA classiques, cette diagonale d'écran est tout bonnement idéale.

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Quand ça fonctionne, ça fonctionne parfaitement. Il y a peu de temps encore, il était inconcevable de pouvoir décompresser un Divx brut sur une machine de ce type.


Un studio de montage de poche

Comme avec le Player Pixon, un petit logiciel de montage est de la partie. Il ne faudra pas s'attendre à des miracles. Premier problème, l'application ne profite pas de la certification Divx. Il ne faudra donc pas compter éditer de « grosses vidéos ». Ce petit studio de montage se limite aux séquences 3GP qui sont capturées depuis le mobile lui-même. Pour en revenir aux fonctionnalités proposées, il sera possible de créer des montages avec transitions ou des diaporamas vidéo à partir de photos.

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Le montage de vidéos se limite aux séquences enregistrées avec l'APN du mobile.

Focus sur l'appareil photo intégré

Un mot sur l'appareil

Le Samsung Player Addict est équipé d'un objectif photo de 5 mégapixels. Ce dernier est épaulé par un flash et dispose d'une fonction d'autofocus. Un zoom numérique 3x est également présent. Le programme de capture vous permettra de réaliser des clichés pouvant attendre une résolution de 2560*1920. Contrairement à la plupart des autres mobiles, Samsung a fait l'impasse sur les cadres fantaisie. En revanche, avec le Player Addict, vous aurez tout de même droit à:
  • Un retardateur ;
  • Un mode mosaïque ;
  • un mode panorama (à la résolution ridicule) ;
  • Un détecteur de sourires ;
  • Un mode GPS pour prendre des photos géolocalisées ;
  • Différents préréglages adaptés ont des luminosités ambiantes particulières (bougie, feu d'artifice, etc.).
Concernant la qualité des clichés, la présence d'un capteur 5 megapixels ne changera rien à la règle qui est de rigueur avec la grande majorité des mobiles concurrents : il ne faudra pas compter remplacer un appareil compact avec ce mobile. La qualité des clichés est passable. Pire encore, certains capteurs de résolution moindre (celui du Touch Cruise II, par exemple) parviennent à surclasser les piètres performances du Player Addict en la matière ! Malgré cela, cette fonctionnalité pourra tout de même dépanner en cas de besoin.

Exemples de clichés





Cliquez sur les photos pour les agrandir.


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Particularités logicielle du Player Addict

Un navigateur Web revu

Face aux meilleurs navigateurs Web mobiles du marché, Pocket Internet Explorer accuse le poids de ses années. Samsung a donc eu la bonne idée d'intégrer nativement Opera Mobile. Le Processeur Marvel parvient tout juste à supporter ce navigateur sans trop de difficultés. En revanche, la faible quantité de mémoire système (35 Mo disponibles) pourra poser des problèmes pour le stockage des fichiers mis en cache. Ce même souci posera des difficultés aux personnes qui souhaitent ouvrir plusieurs onglets en même temps. Sur cette plate-forme, Opera Mobile manque vraiment d'oxygène pour pouvoir s'exprimer librement. Enfin, deux particularités techniques pourront être mises à profit pour le surf. Pour peu que vous ne l'ayez pas (encore ?) désactivé, l'accéléromètre inversera automatiquement l'écran pour basculer du mode portrait au mode paysage. On pourra également insister sur la présence d'un trackpad tactile, mais au final, on constate que ce dernier n'est pas recommandé avec Opéra Mobile. Au bout du compte, on revient assez vite au bon vieux stylet. Au final, le confort de surf est nettement amélioré par rapport à Pocket Internet Explorer mais il ne faudra pas non plus s'attendre à des miracles. Il ne faut pas se leurrer, est encore bien loin de la souplesse et du confort de Safari Mobile.

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Opera Mobile 9 surclasse Pocket Internet Explorer.

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L'écran large améliore l'expérience du surf mobile.


Des menus optimisés pour le tactile

Samsung suit la mouvance des constructeurs qui tentent de pallier les lacunes de Windows Mobile en matière d'interface tactile. En plus du traditionnel menu démarrer, le mobile est donc pourvu d'une interface ornée de gros boutons qui rappellent étrangement celle de l'iPhone d'Apple. Par rapport à OSX mobile, les icônes sont nettement moins réussies. Sur le plan pratique cette fois, il faudra ajouter manuellement l'icône des programmes qui seront installés par la suite... pas très pratique.

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Ces icônes sont pensées pour être manipulées sans avoir à dégainer son stylet.


Autre nouveauté : Samsung a profondément remanié l'écran d'accueil. Cette fois, on retrouve des widgets identiques à ceux du Player Pixon (un mobile de la maque mû par un système propriétaire). Dans la pratique, sur la partie gauche de l'écran, vous pourrez faire apparaitre une barre de navigation pourvue de nombreux widgets (Touchwiz). Pour les utiliser, vous devrez les faire glisser vers le centre de l'écran. Ces gadgets sont relativement encombrants, il ne faudra pas compter afficher plus de 2 à 3 modules à la fois sur l'écran. Cette limitation n'est pas vraiment grave dans la mesure ou il est possible de les ajouter ou les enlever en toute simplicité. Par défaut, Samsung propose plusieurs gadgets (météo, horloge, lecteur multimédia, calendrier).

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Touchwiz : les widgets mobiles selon Samsung.


Un cadre photo de luxe

Même s'il s'agit d'un gadget amusant qui sera lancé une fois de l'an tout au plus, abordons le cas de l'application justement nommée « Cadre photo ». L'intitulé a au moins le mérite d'être clair, il s'agira de transformer son mobile en un simple cadre photo numérique. Deux effets de transition sont proposés (un si on exclut les fondus archi saccadés du second) et comme un bonheur ne vient jamais seul, il est également possible d'apporter un gramme d'utilité à son cadre en ajoutant l'incrustation d'une horloge ou d'un calendrier. De prime abord, l'idée est amusante, même si le concept du téléphone mobile (partout avec soi) va à l'encontre de celui du cadre numérique (posé une fois pour toutes).

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Il est possible de transformer le Player Addict en un « vulgaire » cadre photo numérique.


Un scanner de cartes de visite intégré

Un petit scanner de carte de visite a été intégré en standard par Samsung. Le principe de fonctionnement de l'application est particulièrement simple : prenez une carte de visite en photo, l'utilitaire se chargera alors d'en extraire les données essentielles. En fin de scan, vous aurez la possibilité de compléter les informations qui n'ont pas été reconnues. En résumé, il s'agit d'un Logiciel OCR mobile spécialisé dans la reconnaissance des cartes de visite. En environnement professionnel, la présence d'un tel outil est appréciable. Pour ne rien gâcher, ce programme fonctionne plutôt bien. Bien sûr, les informations reconnues serviront à créer des fiches contact.

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Le scanner de carte de visite est particulièrement efficace. Les professionnels sauront l'apprécier à sa juste valeur.

Les particularités matérielles du Player Addict

Un trackpad intégré ?

Le Samsung Player Addict intègre un mini trackpad ! Grâce à cette petite zone de 4 mm², vous pourrez diriger un curseur présent à l'écran. Il est vraiment étrange de disposer d'une souris sur Windows Mobile. Si cette possibilité est parfaitement intégrée sur les Blackberry (trackball), il n'en n'est rien ici et on revient assez vite à l'original (le stylet, en l'occurrence). Finalement, en multipliant les modes de saisie (trackpad, stylet, programmes optimisés pour être pilotés avec l'index), on a plutôt l'impression que le constructeur n'est pas parvenu à trouver un juste équilibre.

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Le trackpad intégré n'est pas vraiment pratique.


Gestion de l'accéléromètre

Ce mobile est doté d'un accéléromètre intégré. Le détecteur fonctionne plutôt bien, mais il est mal géré par le système. En effet, avec la sensibilité par défaut, l'écran aura tendance à se retourner constamment d'un quart de tour en l'absence de sollicitation. Heureusement, il est possible de régler ce paramètre en se rendant dans le menu des options. Vous pourrez aussi désactiver purement et simplement la gestion de l'accéléromètre. Au final, le capteur est tellement mal utilisé que beaucoup d'utilisateurs opteront pour cette solution de facilité. Dommage, il était appréciable de pouvoir basculer automatiquement l'appareil en mode silence lorsqu'il est posé retourné sur une table.

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Heureusement, il est aussi possible de désactiver la gestion de l'accéléromètre.


Une mémoire d'éléphant... sauf pour le système

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En plus de la possibilité d'accroitre la mémoire en insérant une carte au format Micro SD, l'appareil est pourvu de 8 ou 16 Go de RAM ! Avec les appareils sous Windows Mobile, cette caractéristique est assez rare pour être soulignée. Cette capacité éléphantesque apporte un plus indéniable, même si cette architecture provoque parfois des incompatibilités logicielles. Certains programmes ne « comprennent pas » les arborescences qui sortent du schéma habituel (mémoire système / Carte de Stockage).

Maintenant que nous avons abordé le point positif, passons aux choses qui fâchent... Sortie d'usine, la mémoire système de stockage (pour principale utilisée pour installer des programmes et/ou archiver des documents) ne dépasse pas les 80 Mo (!). Non seulement cette quantité est particulièrement faible, mais en plus, la moitié de cette RAM (42 Mo) est amputée par les programmes qui sont fournis en standard ! Résultat des courses : après avoir installé quelques-unes des vos applications habituelles, vous vous retrouverez nez à nez avec les messages d'erreur de manque de mémoire ! Bien sûr, à cela, on pourra toujours rétorquer qu'il est possible d'utiliser la mémoire additionnelle. Malheureusement, certains programmes doivent impérativement être installés dans cet espace minuscule. Autre cas de figure : en général, les personnes qui utilisent un système de backup apprécient de pouvoir installer toutes leurs applications préférées dans cet espace pour pouvoir les retrouver en cas de défaillance logicielle.

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38 Mo : la quantité de mémoire système est tout bonnement ridicule.


Un écran XXL à retour de force

Lorsqu'on appuie sur l'écran sur une partie active, ce dernier confirme la commande en émettant une petite vibration. Au final, on ne voit pour ainsi dire pas la différence avec un petit vibreur traditionnel. Cette caractéristique est amusante pendant les premières heures d'utilisation, mais à la longue, il y a de fortes chances que de nombreux Mobinautes la désactivent. Puisque l'on parle de l'écran, il est impossible de ne pas évoquer de la résolution exotique de ce dernier. La petite matrice TFT WQVGA affiche une résolution de 240 x 400 (contre 320*240 pour les appareils standards en QVGA). Concrètement, que signifie cette particularité pour l'utilisateur ? Le premier changement saute aux yeux : dans le menu démarrer (par exemple), le Player Addict est capable d'afficher une rangée d'icônes supplémentaire ! En fonction des programmes, cette capacité pourra être utilisée, ou non. Par exemple, Copilot Live apparait simplement en mode « étiré ». Pire encore, sans certains cas, cette force se transformera en faiblesse : cette particularité risque d'entrainer des incompatibilités logicielles.

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dans le menu démarrer, le Player Addict (à droite) est capable d'afficher une rangée d'icônes supplémentaire ! (


La sortie TV

Comme nous l'avons vu, le Player Addict est plutôt à l'aise en matière de lecture de fichiers vidéo (la prise en charge native du format DivX y est pour quelque chose). Il n'est donc pas surprenant que Samsung ait décidé d'équiper son bébé d'une sortie TV. L'idée de base est excellente, mais le bât blesse lorsqu'on sait que le câble de sortie n'est pas fourni avec le mobile ! Pour un appareil de ce prix, on est en droit d'espérer que le minimum soit fourni en matière d'accessoire. Avec le Player Addict, ce n'est pas le cas. Plus drôle encore : après un passage sur le site officiel, on s'aperçoit que ce câble n'est même pas répertorié dans la liste des accessoires disponibles... Finissons par le clou du spectacle, les personnes qui parviendront enfin à mettre la main sur ce périphérique devront en moyenne débourser la somme de 24 euros (hors frais de port). No comment.

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Il est vraiment regrettable que le câble ne soit pas fourni.


Un stylet qui prend l'air

Le Player Addict ne déroge pas à la règle de la gamme Player. Le constructeur coréen a décidé de ramer à contre-courant en faisant pendre le stylet au bout d'une dragonne... Sur un plan purement esthétique, cette sorte de tube de mascara apporte une touche de féminité qui ne plaira pas forcément à tout le monde. Sur le plan pratique et technique cette fois, ce choix relève de la douce hérésie. Dans une poche, en fonction de la position du stylet, les risques de bris d'écran seront décuplés ! Il ne reste plus à espérer que cette idée ne quitte pas le stade de projet pour les prochains mobiles de la marque.

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Le stylet externe : une marque de fabrique de Samsung qui ne sera pas du goût de tout de monde.


Un tuner FM

Fait suffisamment rare pour être signalé, le Player Addict est équipé d'un tuner FM. Ce dernier fonctionnera uniquement lorsque le casque stéréo est connecté. Après un bref scan dans les règles, il est possible de visualiser une liste des stations (FM uniquement). En dehors d'un manque flagrant de fluidité lors du déplacement (en slide) de la liste des stations, ce module parvient à convaincre. Il est possible d'enregistrer une liste de stations favorites et la qualité d'écoute est au rendez-vous. On apprécie également la présence d'une série d'options particulièrement bienvenues. Par exemple, il est possible d'enregistrer des stations, de rallumer automatiquement la radio après un appel téléphonique, ou d'utiliser le haut-parleur du mobile. Les constructeurs concurrents peuvent en prendre de la graine, les tuners FM restent trop rarement présents sur les appareils Windows Mobile.

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Le tuner FM fonctionne plutôt bien. On apprécie également la possibilité d'enregistrer ses stations préférées.

À propos de la couche téléphonie

Qualité des conversations

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Notre appelant ne s'est pas plaint d'un éventuel problème de micro. De notre côté, nous avons pu constater que le Samsung Player Addict était capable de restituer un son d'excellente facture. La partie téléphonie donne donc satisfaction. Simple petit reproche : en standard, l'accéléromètre est tellement mal calibré que l'écran se retourne en permanence. Ce basculement constant non sollicité est loin d'être pratique. Heureusement, il est possible de désactiver l'accéléromètre en passant par le menu des options.

Des interfaces pensées pour le tactile

Le Player Addict se veut être un mobile tactile avant tout. Il était donc logique que Samsung pense à remanier les outils téléphoniques pour qu'ils puissent être pilotés à l'aide de l'index. Tout d'abord, sans surprises, Pocket Outlook se voit affublé d'une nouvelle peau. Cette fois encore, les choix esthétiques et pratiques rappellent étrangement un certain iPhone... Pour les contacts, les polices de caractère et lignes lilliputiennes de Pocket Outlook cèdent leur place à de gros boutons actionnables à l'index. Le journal d'appel bénéficie également de ce remodelage. À l'usage, on s'aperçoit que le gain d'ergonomie est palpable. Seul problème, on pourra regretter que toutes les données PIM du gestionnaire de Microsoft n'aient pas été logées à la même enseigne. Par exemple, le calendrier et les tâches n'ont pas bénéficié de ce nouveau lifting. Ceci est d'autant plus étrange qu'un programme tactile nommé «organiseur» permet d'ajouter des événements dans le calendrier (il propose également un chronomètre ainsi qu'une horloge mondiale). Samsung n'est pas vraiment allé au bout des choses.

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Sur l'ensemble des données PIM, seul le gestionnaire de contacts bénéficie d'un relifting. À gauche, l'« Organiseur » a également été pensé pour le tactile.


Programmes et réglages : des plus est des moins

Sur la pléthore habituelle d'options téléphoniques, on retiendra surtout la possibilité de désactiver l'HSDPA pour gagner en autonomie lorsqu'on ne souhaite pas utiliser le réseau 3G. Pour ce qui est de l'offre logicielle, en dehors des optimisations favorisant le tout tactile (voir chapitre précédent), on aurait apprécié de pouvoir disposer d'un gestionnaire de profils de notification. Sauf erreur de notre part, aucun programme ne permet de gérer finement les paramètres de sonnerie (hormis l'onglet sons et notifications classique de Windows Mobile). D'ordinaire, on apprécie de pouvoir disposer d'un mode réunion, normal, etc.

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Il est possible de désactiver la 3G pour gagner en autonomie.

L'avis de la rédaction



N'est pas iPhone qui veut

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A première vue, le Samsung Player Addict se distingue de la concurrence au travers de quatre points essentiels. Tout d'abord, le form factor, l'accéléromètre et la taille de l'écran annoncent de suite la couleur. Nous avons bel et bien affaire à un produit s'inscrivant dans la lignée (prétentieuse ?) des « iPhone Killers ». Second exotisme par rapport à la majorité des appareils Windows Mobile concurrents : ce mobile embarque une mémoire flash conséquente. Enfin, on note la compatibilité Divx native et la présence d'un capteur photo de 5 mégapixels.

Malheureusement, à l'usage, on s'aperçoit que ces forces sont accompagnées de défauts plus ou moins gênants. Commençons par l'écran : cette diagonale est particulièrement pratique, mais les résolutions exotiques de ce type entrainent souvent des problèmes d'incompatibilités logicielles dont on se passerait bien. À cela, on pourra ajouter que la perte d'autonomie substantielle par rapport à un écran classique de type QVGA (320x240) n'est pas négligeable. Pour ce qui est de la mémoire, la quantité fournie (8 ou 16 Go) est appréciable, mais il est incroyable que la mémoire système soit limitée à 40 Mo quand on en attendait un minimum de 100 Mo... Concernant également la partie
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photo, on constate que le capteur 5 mégapixels n'est pas en mesure de rivaliser avec certains objectifs de résolution inférieure. Du côté de la partie Divx, les choses ne vont pas mieux : certification officielle oblige, on est en droit d'attendre une comptabilité quasi totale. Au final, il faut bien admettre qu'on reste encore loin du compte. Parlons cette fois de la gestion de l'accéléromètre et du trackpad intégré. De prime abord, ces fonctionnalités sont sympathiques, mais elles sont tellement mal intégrées qu'on finit par faire l'impasse dessus.

Finalement, cette sorte d'iPhone sauce Windows Mobile ne convainc pas vraiment. Contrairement à HTC avec son Touch Cruise II Iolite, Samsung rate la marche du tactile. Si vous êtes attachés à Windows Mobile, préférez un appareil plus conventionnel. Avec le Player Addict, la plupart des forces qui sont mises en avant par le constructeur se transforment (ou cachent) un certain nombre de points faibles. Laissons à l'iPhone ce qui lui appartient. Le fait de vouloir marcher dans les traces d'Apple n'est pas (forcément) un gage de réussite. De nombreux PDAphones Windows mobile plus « standards » nous ont laissé un meilleur souvenir.



Samsung Player Addict (rom SFR)

4

Les plus

  • Performances correctes
  • Opera Mobile / Mémoire de stockage
  • Radio / Scanner de carte de visite

Les moins

  • Pas de contrôle vocal, de logiciel GPS
  • Peu d'accessoires fournis / Autonomie
  • Écran exotique = Risques d'incompatibilités
  • Mémoire système rikiki / Stylet externe

0

Fonctionnalités6

Performances7

Autonomie3

Accessoires3



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Comparer les prix du Samsung Player Addict (16Go)
Paul-Emile Graff
Par Paul-Emile Graff

Après être tombé dans la marmite des nouvelles technologies en trébuchant malencontreusement sur une GameBoy en 1990, j’ai pu observer de nombreux effets secondaires qui se sont intensifiés tout au long des 23 années qui ont suivi. Désormais, je suis doté d'extensions « naturelles » prenant les doux noms de smartphone, tablettes, PC, Macs, consoles vidéo, Media Centers, etc. Mon système nerveux semble également avoir fait un bond en avant depuis que j'ai transformé ma maison en gruyère pour mettre en place une installation réseau gigabit tentaculaire. La suite au prochain épisode !

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