Pentax A10 / Sony T9 : duel de compacts stabilisés

Anne Baudry
Publié le 24 avril 2006 à 15h44

Le Pentax A10 et le Sony T9 face à face

Entre 2005 et 2006, le petit monde de la photo a bien changé. En présentant face à face les Pentax Optio A10 et Sony Cyber-shot T9, cet article souhaite attirer l'attention sur l'un de ces événements : l'arrivée de la stabilisation sur les compacts de plusieurs constructeurs. Jusqu'alors cantonnés aux Lumix de Panasonic et à quelques modèles chez Konica Minolta, les modules de stabilisation sont apparus cette année sur des compacts signés Nikon, Canon, Pentax et Sony.

Pourquoi la stabilisation est-elle une caractéristique si prisée, et pourquoi a-t-il fallu tant de temps pour qu'elle s'impose sur les compacts ? Qu'elle concerne l'optique ou le capteur, la stabilisation agit en compensant les mouvements parasites de l'appareil par un mouvement en sens inverse en vue d'obtenir le résultat suivant : moins de photos floues. Personne, à moins d'utiliser systématiquement un flash ou un trépied, ne peut dire qu'il n'a jamais rencontré (pesté contre ?) ce problème, qui met d'accord les utilisateurs de reflex, comme ceux de bridges ou de compacts. Mais parce qu'il a fallu miniaturiser ces modules de stabilisation, les ultra compacts ont été longtemps les « parents pauvres » de la stabilisation. À présent, les « leaders » d'hier - Konica Minolta et Panasonic - ont été rejoints par les principaux acteurs du marché. Les deux ultra compacts que nous faisons se rencontrer dans le cadre de ce face à face sont le coup d'essai en la matière de Pentax et de Sony : l'Optio A10 et le Cyber-shot T9.

 Pentax Optio A10Sony Cyber-Shot T9
 S216938W150S150996W150
CapteurCCD 1/1,8'' de 8,32 MPCCD 1/2,5" de 6 MP
Objectif3 x eq. 38 - 114 mm f/2,8 - f/5,43 x eq. 38 - 114 mm f/3,5 - f/4,3
Ecran / viseur2,5''- 232 000 pixels / Non2,5''- 320 000 pixels / Non
AlimentationBatterie Lithium IonBatterie Lithium Ion
CartesSD Memory Stick PRO
Vitesse4 - 1/2 000 sec1 - 1/1 000 sec (1/6 - 30 sec en mode obturateur lent)
SensibilitéAuto, 50-400 (800 en mode Lumière tamisée)Auto, 64-640
Dimensions88,5 x 54,5 x 23 mm / 145 g (avec batterie et carte)90 x 55 x 20 mm / 160 g (avec batterie et carte)

Pourquoi un stabilisateur ? Et qu'en est-il des autres solutions ?

Il suffit d'un tremblement de la part du photographe pendant l'intervalle de la prise de vue pour obtenir une photo floue. S'il fait grand soleil, la photo est prise à une vitesse d'obturation élevée, et le risque de flou diminue. Mais tout se gâte lorsqu'il faut tenir à main levée une pose un peu longue. Les cas de figures qui nous imposent des poses longues sont malheureusement nombreux. Voici les principaux :
  • Le manque de lumière (on photographie en intérieur, de nuit).
  • L'utilisation de l'appareil en « bout de zoom », position dans laquelle l'ouverture - qui commande l'arrivée de la lumière - est plus réduite qu'en position grand-angle.

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Le diaphragame se réduit lorsque l'on zoome, et la lumière se raréfie


Le premier cas de figure concerne tous les appareils - compact, bridge ou reflex -, sans exception. Le second concerne en revanche surtout les bridges, appareils dotés d'un zoom puissant de type 5 x et les téléobjectifs des reflex. Sur ses longues focales, l'appareil est plus que jamais réceptif aux bougés que lui inflige, même involontairement, le photographe. L'objectif « vibre » presque et comme la vitesse d'obturation est réduite, la pose est prolongée et encore plus difficile à tenir, et les bougés deviennent quasi inévitables. Voilà pourquoi la stabilisation est presque indispensable sur les bridges et les zooms puissants de reflex.

Sur un compact doté d'un simple zoom 3x, le stabilisateur est-il aussi pertinent que sur un bridge ? On répondra oui à cette question pour une raison simple. Presque toujours dépourvus de viseur, les compacts nous obligent à viser à bout de bras, position tout à fait contraire à celle - les bras le long du corps, le souffle retenu - qu'il faut adopter pour bénéficier d'un bon équilibre.

L'efficacité du stabilisateur se mesure à sa capacité à minimiser les mouvements parasites qui résultent d'une prise de vue à main levée. Qu'il concerne la partie optique (comme sur le T9) ou le capteur (comme sur l'A10), le stabilisateur agit en compensant les mouvements parasites au moyen d'un mouvement en sens inverse. Le stabilisateur n'est en rien une solution ultime, il est plutôt une solution parmi d'autres que sont :
  • La montée en sensibilité,
  • L'utilisation d'un trépied,
  • L'utilisation du flash.
Nous comparons ici les deux dernières solutions.

Pentax Optio A10Sony Cyber-shot T9
Avec flash
1/40 sec - f/2,8 - 200 Iso
Avec flash
1/40 sec - f/3,5 - 80 Iso
Sans stabilisateur
1/4 sec - f/2,8 - 50 Iso
Sans stabilisateur
1/1 sec - f/2,8 - 50 Iso
Avec stabilisateur
1/4 sec - f/2,8 - 50 Iso
Avec stabilisateur
1/1 sec - f/3,5 - 80 Iso

Téléchargez les fichiers de l'A10 , ,
Téléchargez les fichiers du T9 , ,


Concernant le T9, c'est simple : les trois clichés pris alors que le stabilisateur était désactivé étaient flous, les trois pris avec le stabilisateur nets. C'est un peu moins sensible - mais tout aussi vrai si l'on regarde en détail - avec l'A10 qui nous a délivré des photos plus sombres donc moins parlantes sur le moment.

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Les trois états du stabilisateur de l'Optio A10


À noter :
  • Le stabilisateur n'est d'aucune aide pour la capture de sujets en mouvement,
  • L'A10 dispose d'une fonction intéressante qui permet de visualiser l'action de la stabilisation sur l'écran, et surtout de la « ressentir ». Lorsque le bouton d'aperçu du stabilisateur, situé sur le dessus du boîtier, est maintenu enfoncé, on ressent en effet physiquement la vibration de l'appareil tandis qu'à l'écran l'image est stabilisée. Lorsque l'on procède ainsi, l'image est stabilisée en continu, ce qui peut être utile pour aider à déclencher au moment où l'image est la plus nette.

Pentax Optio A10

Les deux appareils mis face à face dans cet article ont plusieurs caractéristiques communes en plus de ce module de stabilisation. Ils appartiennent tous deux à la catégorie des ultra compacts, ces appareils qui se glissent dans une poche pour pouvoir photographier à tout moment. Ce sont également des appareils de type tout automatique, où l'appareil prend en charge tous les réglages à la place de l'utilisateur.

On sera surpris au premier abord de ne pas trouver de molette de sélection des modes, ni sur le dessus, ni à l'arrière. Pour choisir entre les modes automatique, programme, vidéo, etc., il faudra faire un détour dans les menus. C'est une des particularités du A10 sur laquelle nous reviendrons. La face supérieure accueille simplement l'interrupteur et le déclencheur, ainsi que la commande de stabilisation.

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À l'ère des ultra compacts dotés d'un écran de 2,5 pouces et plus, la face arrière est souvent presque entièrement occupée par l'écran. C'est bien le cas sur l'Optio A10 qui se réserve un espace réduit sur le côté droit de l'écran pour placer ses rares commandes. En plus du pad à quatre touches, de la touche lecture et de la commande de zoom, on trouve deux touches utiles qui l'une donne accès aux menus, l'autre au stabilisateur pour permettre de le désactiver. On ne rentrera pas ici dans le détail des commandes car, comme nous le verrons plus loin, l'Optio A10 a la particularité de pouvoir presque entièrement être personnalisé. Au lieu des réglages du flash, on choisira de placer ceux de sensibilité sur la touche gauche du pad, au lieu du retardateur, ceux de Balance des blancs sur la touche supérieure, etc.

Batterie et carte se partagent un même logement à la base de l'appareil. On trouve également sur cette face un connecteur qui permet de recharger la batterie au moyen de la base. Un bon point pour l'A10 : la batterie peut également se recharger indépendamment de l'appareil, toujours au moyen de cette base qui possède un emplacement réservé à cela.

Malgré ses petites dimensions, on le prend plutôt bien en main ; l'appareil bénéficie d'une bonne ergonomie notamment grâce à la présence d'un pavé anti-dérapant pour le pouce et d'un léger renfoncement sur le dessus, bienvenu pour placer le majeur. À peine plus profond que le Sony T9, l'A10 devrait satisfaire ceux qui sont à la recherche d'un ultra compact à la finition soignée.

Naviguons dans les menus

Commençons cette exploration dans les menus par un réglage tout à fait essentiel, celui qui permet de personnaliser une ou plusieurs des touches du boîtier. Cette fonction permet vraiment de s'approprier le A10, soit en fixant une fois pour toutes un réglage à chacune des touches, soit en les modifiant au gré des utilisations. On peut se contenter de personnaliser le bouton vert en lui attribuant l'une ou l'autre des fonctions suivantes :
  • Stabilisateur.
  • Initialisation des réglages.
  • Mode vidéo.
On peut également choisir de personnaliser les quatre commandes du pad. Dans ce cas, on place derrière ces touches les réglages qui nous conviennent le mieux. Cette possibilité qui permet de moduler l'appareil en fonction des utilisations qu'on en aura est tout simplement géniale : d'appareil standard et rudimentaire (il y a peu de commandes externes), elle permet de transformer l'A10 en appareil sur mesure.

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Quatre des commandes de l'A10 peuvent être personnalisées


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Après personnalisation, une simple pression sur le bouton vert permet d'accéder aux quatre réglages


Répartis en deux onglets - Paramètres et Préférences -, quelques réglages méritent un brin d'explications.
Paramètres :
  • Mémoire (flash, position zoom...) : Ce réglage fait office de mode « Custom » (enregistrement des réglages préférés). Les paramètres de la prise de vue sont sauvegardés à la mise hors tension de l'appareil.
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Les paramètres de la prise de vue peuvent être sauvegardés à la mise hors tension de l'appareil


Préférences :
  • Zoom rapide : affichage de l'image à l'agrandissement spécifié par simple pression de la commande zoom.
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Les menus de l'A10


En mode prise de vue
L'Optio A10 est très informatif. Tous les réglages actifs sont mentionnés sur l'écran, tandis qu'en prime l'appareil permet d'afficher une grille au tiers pour faciliter la composition. Surtout, il nous propose un histogramme qui permet en temps réel de visualiser la répartition des zones d'ombre et des zones lumineuses. Un tel outil est des plus utiles pour réussir un cliché et savoir dès la prise de vue si l'image est satisfaisante, ou s'il faut prendre le temps de la refaire.

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L'histogramme en temps réel et la grille de composition sont deux outils précieux


Par ailleurs, lors d'une demie pression sur le déclencheur, l'appareil affiche la vitesse et l'ouverture retenues. Rares sont les compacts qui le font, et pourtant, ces informations sont de celles qui comptent. Toutes les personnes qui ont l'habitude de travailler en modes manuel ou priorité sur des appareils plus avancés apprécieront de les avoir, même si l'A10 ne nous permet pas de les corriger manuellement.

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Vitesse et ouverture sont des paramètres que l'on ne peut pas régler, mais que l'on apprécie de connaître


En mode lecture
L'A10 met à notre disposition tout un éventail de fonctions de retouche qui vont du redimensionnement, au recadrage, à la rotation, à l'ajout de filtres... en passant par la réduction des yeux rouges. Les premières fonctions mentionnées sont assez utiles, car elles permettent de gagner du temps par rapport à la même manœuvre effectuée sur un ordinateur.

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L'éventail de filtres proposés est vraiment conséquent. Au lieu des simples noir et blanc et sépia que l'on trouve couramment, nous avons droit à une vraie débauche d'effets : doux, illustration... Certains sont tout à fait fantaisistes, d'autres plus utiles. Le filtre « huit couleurs différentes » peut ainsi être mis à profit pour corriger une balance des blancs erronée.

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Les filtres utiles (amélioration de la luminosité par ex.), côtoient des filtres fantaisistes comme « Illustration ».


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L'Optio A10 est aussi informatif en mode lecture qu'au moment de la prise de vue.


À noter :
  • L'Optio A10 dispose de 24 Mo de mémoire interne que l'on peut mettre à profit pour conserver ses photos favorites. L'appareil propose à cet effet une fonction permettant simplement de transférer des fichiers de la carte vers la mémoire interne et inversement.

Du côté des modes

L'Optio A10 a beau comporter une foule de petit réglages avancés (on y reviendra), il n'en est pas moins un appareil de type tout automatique, c'est-à-dire qui ne permet pas de choisir manuellement l'ouverture et la vitesse (utile pourtant dans les conditions où les automatismes montrent leurs limites). Les différents modes sont accessibles au moyen de la touche « Mode » du pad.

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Auto Pict : Ce mode est assez original et bien vu. Au lieu du mode automatique adapté à la plupart des conditions de prise de vue que l'on trouve traditionnellement sur les compacts, Pentax fait appel à un système de reconnaissance automatique. L'appareil sélectionne le plus approprié parmi les quatre modes scène suivants : normal, nocturne, paysage et portrait. On adopte traditionnellement ces modes qui comptent parmi les plus classiques dans les cas de figure suivants :
  • Nocturne : Manque de lumière / Éclairage artificiel. L'appareil monte en sensibilité ou augmente le temps de pose pour compenser le manque de lumière, et opte pour une balance des blancs appropriée.
  • Paysage : Sujets distants. L'appareil opte pour une mise au point à l'infini et pour une petite ouverture qui viendra augmenter la zone de netteté.
  • Portrait : Sujets proches. L'appareil opte pour une grande ouverture afin que seul le sujet soit inscrit dans la zone de netteté, et qu'il soit bien mis en valeur sur un fond flou.

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Le mode retenu par l'appareil s'affiche dans l'angle supérieur gauche de l'écran (ici normal)


Programme
Le mode Programme est le plus complet. L'appareil règle automatiquement la vitesse et l'ouverture, mais il laisse le contrôle de l'ensemble des autres réglages (flash, rafale...).

Les modes scène
L'Optio A10 propose une dizaine de modes scène dont quelques-uns méritent qu'on leur accorde un moment d'attention. Voici l'intégralité de ces modes : Nocturne, vidéo, enregistrement vocal, paysage, fleur, portrait, lumière tamisée, mer et neige, mouvements, animaux domestiques, texte, gastronomie et cadre.

Lumière tamisée : Dans ce mode, l'appareil permet de choisir le niveau de sensibilité et d'accéder à celui - maximal - de 800 Iso. On utilisera ce mode dans les cas où la luminosité est réduite et où le flash est interdit. À 800 Iso par exemple, l'appareil adoptera une vitesse d'obturation plus élevée qu'aux sensibilités inférieures, et permettra ainsi de limiter les bougés qui se produisent lors des pauses longues effectuées à main levée. Dans ce mode, la taille de l'image est limitée à quatre millions de pixels. Pour les résultats, on vous renvoie au paragraphe « Sensibilité » de cette page de test « Le face à face en images ».

Enfin, on attirera l'attention sur le mode scène « Animal préféré » qui facilite la mise au point sur les sujets en mouvement.

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Quid des performances ?

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Huit millions de pixels, c'est beaucoup pour un compact, et même si jusque tout récemment la tendance était à la surenchère, les ardeurs se sont calmées et six millions de pixels sont devenus la référence haute en la matière. Pourquoi une telle résolution, et cela se fait-il sans dégâts ? Le nombre de pixels importe surtout lorsque se pose la question des tirages et de l'agrandissement. Huit millions de pixels permettent ainsi un tirage en A3 auxquels les appareils dotés d'un capteur de « seulement » cinq millions de pixels ne pourront a priori prétendre qu'au prix d'un rééchantillonage (ajout des pixels manquants). Les fichiers en 3 264 x 2 448 pixels de l'A10 se prêtent sans problème à des tirages à ce format, tout en laissant une confortable marge pour le recadrage. Ce qui peut surprendre en revanche, c'est le poids des fichiers : 2 Mo en moyenne, cela indique une compression assez forte.

Le délai à la mise au point est le point faible de nombreux compacts. Le temps d'obtenir la netteté, et l'événement que l'on souhaitait capturer appartient déjà au passé. Sans être à la traîne, l'Optio A10 ne fait pas partie des appareils les plus réactifs, avec une mise au point en une seconde en forte lumière. Mais on appréciera qu'il nous laisse débrayer l'autofocus, pour permettre un déclenchement plus rapide et une mise au point plus précise dans les conditions de prise de vue délicates (macro par exemple). Et lorsqu'il s'agit d'enchaîner les clichés, de quoi est capable l'A10 ? Entre deux photos, hors mode rafale, il faudra patienter presque cinq secondes : ce délai risque d'être handicapant à plus d'une reprise. En mode rafale, il permet de prendre des photos tant que le déclencheur est maintenu enfoncé et jusqu'à ce que la carte soit pleine.

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On utilise l'un ou l'autre des ces trois modes pour les cas de figure suivants :
  • Mode hyperfocale : on ajuste la mise au point sur trois plages comprises entre 2,3 m et l'infini.
  • Mode infini : pour la prise de photo de sujets éloignés.
  • Mode centre mise au point manuelle : on choisit une plage de mise au point entre 0,06 m à l'infini, et l'on peut agrandir la zone centrale jusqu'à deux fois.
L'autofocus avec suivi du sujet, que l'appareil propose dans les modes sport et animaux domestiques, est un autre bon point et ce d'autant plus que la mise au point initiale ne s'obtient généralement qu'au prix d'un délai d'une seconde.

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L'autofocus avec suivi du sujet facilite la mise au point sur les sujets en mouvement


Il serait trop conséquent d'entrer dans le détail des réglages fins que propose l'Optio A10. On se contentera pour la plupart de seulement les mentionner :
  • Mode flash doux : réduit l'intensité du flash.
  • Réglage manuel de la balance des blancs : utile surtout dans le cas d'éclairages mixtes (lumière du jour et d'intérieur par exemple).
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  • Retardateur : 10 ou 2 secondes.
  • Limitateur de mise au point : permet de limiter le mouvement de l'objectif, à une longue portée ou à une courte portée, pour limiter les mouvements de l'objectif.

L'écran a un effet miroir handicapant, et il oblige à aller chercher l'image par delà les reflets, ou pire à photographier sans rien y voir du tout. Dans des moments où le soleil sera fort, on regrettera vraiment l'absence de viseur. Par ailleurs, l'écran manque un peu de précision en particulier lorsque l'on vise des sujets lointains : on ne peut pas préjuger de la qualité de l'image que l'on obtiendra sur sa seule foi.

Le zoom est véloce mais difficile à doser. Il faudra parfois s'y reprendre à plusieurs fois pour obtenir le cadrage souhaité. Mais plus que le manque de précision, ce sont les à-coups qui sont gênants.

Conclusion

En bon ultra compact tout automatique qu'il est, l'Optio A10 se destine avant tout aux utilisateurs débutants qui cherchent un appareil peu encombrant. À ceux-là, il devrait donner satisfaction : c'est un appareil simple à première vue, dont l'interface est conviviale et les menus plutôt explicites. Rien ne fait obstacle à une prise en main rapide. Mieux, certaines fonctions comme l'Auto Pict simplifient grandement la prise de vue. Plutôt que d'avoir à sélectionner soi-même le réglage adapté, on se repose sur l'appareil qui commutera automatiquement dans le mode le plus adapté (normal, nocturne, paysage et portrait) en fonction des caractéristiques de prise de vue. Lorsque le mode sport ou animaux est sélectionné, l'appareil permet à nouveau à l'utilisateur de bénéficier d'un réglage bien pratique - celui de suivi de l'autofocus qui facilite la prise de vue de sujets en mouvements - en toute transparence.

Mais l'Optio A10 est également capable de satisfaire un public d'utilisateurs plus avancés, à la recherche d'un appareil d'appoint. Si on entre dans le détail des fonctions, on se rend compte qu'on a affaire à un appareil comprenant beaucoup d'options et de petits réglages fins. Parmi ceux que l'on appréciera le plus, citons les différents modes AF qui permettent de débrayer l'autofocus pour faciliter et raccourcir le délai de mise au point. Citons également la balance des blancs manuelle, utile dans les cas d'éclairages mixtes. Mais le plus agréable, c'est sans doute d'avoir à faire à un appareil presque entièrement personnalisable. En effet, quatre des touches du boîtier (qui en comporte à peine plus !) peuvent être librement configurées, pour y placer ses réglages préférés, ou les plus utiles sur le moment. Une attention comme celle-ci ne peut pas laisser les utilisateurs avancés indifférents.

Voilà pour les deux publics que l'A10 peut toucher. Les qualités, les caractéristiques recherchées, seront en effet différentes selon que l'on est utilisateur débutant ou averti. En revanche, les points faibles de l'A10 seront les mêmes aux yeux de tout un chacun : un écran presque inutilisable en plein soleil, un zoom par à-coups et une batterie peu endurante. Voici pour les principaux. La réactivité de l'autofocus laisse également un peu à désirer, même si une fois débrayé, on met au point sans délai. L'A10 est convaincant, mais il lui manque ces qualités essentielles que tout un chacun attend d'un appareil photo. C'est dommage car sous le châssis, il y a de bonnes choses.

Pentax Optio A10

6

Les plus

  • Mode vidéo DivX
  • On peut personnaliser jusqu'à 4 touches
  • Permet de débrayer l'autofocus

Les moins

  • Zoom par à-coups
  • Mode macro un peu distant
  • Batterie peu endurante
  • Effet miroir de l'écran

0

Ergonomie8

Fonctions7

Qualité d'image6



Galerie


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Sony Cyber-Shot T9

D'entrée de jeu, et puisque nous sommes dans le cadre d'un face à face, on remarquera la compacité un peu supérieure du T9 par rapport à l'Optio A10 ; compacité qui est encore plus vraie lorsque l'appareil est en fonctionnement puisque le modèle Sony bénéficie d'un zoom interne périscopique qui se déploie à l'intérieur du boîtier. Sur la face avant, un cache se rabat pour dévoiler l'objectif.

La face supérieure est assez dépouillée avec juste l'interrupteur, le déclencheur et le stabilisateur. Sur cet appareil, on retrouve un commutateur pour la sélection des principaux modes (Lecture / Programme / Vidéo). Pour accéder aux suivants, il faudra en revanche passer par les menus. S'il y a un détail qui chagrine sur le T9, c'est bien au niveau de l'accès aux menus qu'il faut le chercher : tandis qu'en général une pression sur n'importe quelle touche permet de les quitter, il faut ici appuyer à nouveau sur cette touche Menu pour revenir à l'interface de prise de vue.

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Sur cet appareil comme sur l'Optio A10, quelques détails améliorent la prise en main. Le pouce bénéficie d'un pavé anti-dérapant et d'une butée contre laquelle il vient se loger. Les commandes principales - celles du pad - présentent un bon relief, tandis que d'autres, trop plates, seront plus difficiles à appréhender.

Le pad est classique avec ses quatre touches et la commande centrale pour la validation. Seule la touche de gauche sort toutefois un peu du lot en accueillant la lecture rapide qui donne accès à la dernière image enregistrée. La dernière commande placée dans l'angle inférieur est également accessible en mode lecture. Une simple pression sur cette touche commande le lancement d'un diaporama. Les photos sont alors présentées au moyen de fondus enchaînés sur une musique rythmée. C'est une commande un peu surprenante au premier abord !

La touche placée à l'angle inférieur gauche est quant à elle un raccourci vers le réglage de taille de l'image : 6, 3 ou 1 millions de pixels, ou encore format 2:3, 16:9 ou réduit pour l'envoi par mail, voici ce qu'elle propose.

Comme l'A10, le T9 abrite sa batterie et la carte dans le même logement situé sur le flanc droit. Comme le Pentax, il dispose à la base d'un connecteur qui permet de l'utiliser avec la station d'accueil (en option) pour la recherche et le transfert des photos. Une télécommande est fournie avec cette station (lecture d'images sur un téléviseur, zoom de lecture, recadrage). Le T9 est également un appareil bien construit, mais qui a un aspect résolument plus moderne que celui du A10.

Naviguons dans les menus

En mode prise de vue
On accède aux réglages en deux temps ; vers la gauche aux paramètres de capture, vers la droite aux préférences.

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À gauche vers les paramètres de capture, à droite vers les préférences


Les réglages sont présentés de façon très succincte, sans une ligne d'explication et au moyen de termes parfois peu limpides. Mais le vrai reproche que l'on formulera à leur encontre, c'est la distance qu'il faut parcourir pour aller de l'un à l'autre. Jusqu'à 13 réglages peuvent être passés en revue avant d'arriver à celui souhaité : c'est peu commode et c'est - plus généralement - une des vraies limites des ultra compacts dont le boîtier n'accueille que très peu de commandes directes. Cependant, sur ce chapitre, l'A10 fait beaucoup mieux en permettant de personnaliser les quatre touches du pad.

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De la droite vers la gauche et inversement : des réglages parfois longs à parcourir, et dépourvus d'explications


Les menus sont en revanche à la fois mieux organisés et plus explicites. Voici une ligne d'explication sur ceux qui pourraient, à l'occasion, poser problème :
  • Atténuation des yeux rouges (Activé / Désactivé) : il s'agit ni plus ni moins d'un système de pré-éclair destiné à limiter le risque d'yeux rouges. Dommage de l'avoir ainsi tant caché dans les menus.
  • Steady Shot (Prise de vue / Rafale) : Dans le premier cas, la fonction anti-flou est activée uniquement lorsque le déclencheur est enfoncé à mi-course. Lorsque ce réglage est positionné sur Rafale, la fonction anti-floue est active en permanence. Cette option est équivalente à celle d' "aperçu du stabilisateur" dont on parle en page 2. Mais dans le cas du A10, elle est bien plus commode à utiliser au besoin, puisqu'elle dispose d'un accès direct sur le dessus du boîtier.

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L'ensemble des menus du T9


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L'affichage est très complet. Il se fait en trois temps : augmentation du rétro-éclairage, affichage de l'histogramme, retrait puis affichage des indicateurs


L'affichage est très complet. Comme l'Optio A10, le T9 affiche les indications de vitesse et ouverture lors d'une demie pression sur le déclencheur, ce que les utilisateurs avertis sauront apprécier. Autre bon point : l'affichage de l'autonomie en minutes et celle du nombre de clichés restants. On regrettera en revanche que l'affichage ne puisse être totalement désactivé : on aura toujours à l'écran au moins les indicateurs que l'on voit sur la troisième capture. Et on soulignera l'absence de grille de composition : pour ceux qui ont du mal à faire des photos d'aplomb, elle aurait pu être précieuse.

En mode lecture
L'image s'affiche en deux temps, il faudra attendre l'affichage complet pour avoir une idée précise de sa qualité. Lorsque l'on veut parcourir rapidement le contenu d'une carte, c'est un problème.

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Histogramme, indications de vitesse et d'ouverture : on a tout ce que l'on peut souhaiter


La fonction de diaporama est très développée sur cet appareil. Le diaporama automatique que nous évoquions en première partie peut être personnalisé au moyen de nombreux effets (simplicité, nostalgie, élégance, dynamisme et normal) tandis que la bande son qui les accompagne peut également être modifiée ; on peut choisir ici de télécharger des MP3 ou des fichiers de CD via le menu Music Transfer pour enrichir le choix. Un câble multi usage est fourni pour permettre ensuite de visionner les images sur le téléviseur.

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On peut télécharger des MP3 pour agrémenter les diaporamas


Par ailleurs, le T9 offre plusieurs fonctions utiles d'édition, dont celles de recadrage et de redimensionnement. Ces options sont peut-être moins « fines » que celles que l'on peut avoir sur PC, mais les avoir directement sous la main ainsi peut rendre bien des services lorsqu'il s'agit de disposer d'une image sans délai.

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Le T9 offre notamment des options de redimensionnement et recadrage


Du côté des modes

Comme l'A10, le T9 est un appareil de type tout automatique, qui ne permet pas de régler manuellement la vitesse et l'ouverture. Quelques modes - automatique et vidéo - sont accessibles directement depuis le boîtier. Pour les autres, il faut s'offrir une incursion dans les menus.

On regrettera le caractère un peu succinct des menus : on sélectionne ici un mode sur la seule fois d'une icône explicite. Il manque une ligne d'explication pour bien faire son choix.

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Les modes sont souterrains et pas explicités


Les modes scène
Le T9 propose une série de modes scène, accessibles depuis les menus de l'appareil : Crépuscule, loupe, portrait au crépuscule, bougies, flou artistique, paysage, obturation rapide, plage, neige et feu d'artifice.

Ces modes plutôt classiques correspondent aux principaux cas de figure de la prise de vue. À notre place puisqu'il s'agit d'un appareil tout automatique, le T9 adapte la vitesse, l'ouverture, la Balance des blancs, etc., en fonction des exigences de la prise de vue.

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Le mode « Loupe » donnera satisfaction aux amateurs de photographie rapprochée


L'un des plus intéressants est celui de « Loupe » qui permet un rapprochement important du sujet. On y reviendra dans la page suivante au chapitre « macro ».

Quid des performances ?

Le zoom est moins véloce que celui du A10, mais fluide et précis, qualités bien supérieures au regard du confort d'utilisation. On notera en revanche que, sur cet appareil, rien ne protège l'objectif du passage de nos doigts devant et de fait, c'est quelque chose qui se produira souvent !

De quoi est capable le T9 lorsqu'il s'agit d'enchaîner les clichés ? D'une photo toutes les 1,5 seconde environ, il permet de passer à sept images de six millions de pixels en qualité fine en six secondes environ lorsque l'on sélectionne l'option « rafale ». Inconvénient : il faut ensuite patienter pendant les 20 secondes environ qui correspondent au délai d'écriture sur la carte, avant de photographier à nouveau. On notera à son crédit qu'il est doté d'une mémoire interne plus conséquente que ce qui se fait couramment : au lieu des 16 Mo habituels, le T9 propose 56 Mo. À la résolution et à la qualité maximale, cet espace nous permet d'enregistrer plus de 20 photos : pour dépanner ou commencer, c'est plutôt bien.

L'écran est lumineux et bien lisible. À la différence de celui de l'Optio A10, il ne présente pas d'effet de solarisation lorsqu'on le regarde autrement que de face. Son rendu au niveau des couleurs est un rien flatteur, mais il est sans cela très convaincant.

C'est une caractéristique de plus en plus courante sur les compacts, qu'il faut mentionner tant qu'elle ne se généralise pas : le fait de proposer d'autres formats que le seul 4:3 qui correspond à celui du capteur de l'appareil. Ici, le T9 permet de sélectionner les ratios 3:2 (celui des albums traditionnels) et 16:9, ou encore un « format email » pour des images légères, optimisées pour l'envoi par messagerie.

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Pour des images imprimables en 10 x 15 cm sans recadrage préalable, choisissez le ratio 2:3


Ce n'est pas parce qu'un appareil est de type tout automatique qu'il fait nécessairement l'impasse sur les réglages fins : alors que l'A10 montre l'exemple, le T9 s'en tient quant à lui aux réglages basiques. La balance des blancs manuelle par exemple lui fait vraiment défaut. Comme l'A10, il permet de débrayer l'autofocus pour supprimer le délai de mise au point, mais il le fait de façon moins convaincante puisque les plages sont trop réduites : 0,5 m / 1 m / 3 m / 7 m et infini. Les autres réglages AF (spot, centre, multizones) couplés aux modes de mesures équivalents sont en revanche précieux.

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Comme l'A10, le T9 permet de débrayer l'autofocus.


Sony vient tout juste d'annoncer le T30, nouvel ultra compact stabilisé (voir cette brève). Cette partie peut être l'occasion de revenir sur les caractéristiques qui les distinguent. Le T30 reprend le système de stabilisation optique composé de deux gyro-capteurs qui détectent les mouvements et les compensent par un mouvement en sens inverse. Mais sur le chapitre de la stabilisation « naturelle », il fait mieux en montant jusqu'à 1 000 Iso au lieu de 640 pour le T9. De cette façon, il nous permet de bénéficier d'une vitesse d'obturation supérieure lorsque la lumière est faible. Autre évolution par rapport à ses prédécesseurs, la présence d'un mode couleur qui permet de choisir entre des rendus de type « naturel » ou « éclatant ». L'autonomie de la batterie a été revue à la hausse sur ce modèle qui permet de prendre jusqu'à 420 clichés en une charge. Enfin, l'écran passe de 2,5 pouces à 3 pouces, tandis que le capteur évolue également : de 1/2,5 pouces pour 6 millions de pixels, il passe à 7,2 millions de pixels sur le T30. L'amélioration de l'autonomie est certainement une bonne chose, car le T9 est peu endurant ; celle du niveau de sensibilité maximale aussi, si elle s'accompagne d'une amélioration du traitement du bruit, car sur le T9, à 400 Iso, les résultats laissent à désirer. Enfin, l'augmentation de la taille de l'écran peut sans doute être saluée, mais ce n'est pas là le plus important, d'autant que celui du T9 est déjà plutôt bon.

Conclusion

D'ordinaire, Sony n'a pas à aller chercher son public qui se reconnaît de lui-même dans ses produits, et ses compacts n'échappent pas à la règle. Très fins, stylés, avec une allure résolument moderne, ils ont effectivement des arguments pour séduire. Plus généralement, comme l'A10, le T9 convient tout à fait à un public d'amateurs ou de personnes à la recherche d'un appareil à l'encombrement minimal. Il conviendra aux débutants parce qu'il est simple et que, malgré le peu de commandes directes, il met à portée de main les principaux réglages. On imagine aisément les fonctions qui retiendront l'attention, comme le choix du ratio (3:2 et 16:9 qui s'ajoutent au classique 4:3), le mode « Loupe » qui permet de s'approcher très près du sujet ou encore celui de diaporama agrémenté de nombreux effets. Avec des fonctions telles que celles-ci, il y a non seulement moyen de simplifier la vie, mais aussi de se faire vraiment plaisir.

Si un public autre qu'amateur peut s'intéresser au T9, ce ne sera pas pour les réglages particuliers et un peu fins qu'il propose, mais pour ses caractéristiques à même de contenter tous les utilisateurs. Les voici : un écran qui reste lisible malgré un plein soleil, un zoom bien dosé et un autofocus qui part au quart de tour. Un peu l'anti-thèse de l'A10 en somme !

Des points faibles, outre son côté « simple » qui est revendiqué, le T9 en a peu. Les principaux seront à aller chercher du côté de son ergonomie, avec un objectif nullement à l'abri du passage d'un doigt (ce qui se produira souvent) et quelques touches trop enfoncées. Même s'il n'est plus de bon ton de reprocher à Sony d'utiliser son format de carte Memory Stick pour une raison de prix excessif, on peut toujours regretter ce choix qui « enferme » un peu dans la marque. Que faire de nos Memory Stick lorsque l'on quitte le compact Sony de nos débuts pour un appareil plus avancé ?

Sony Cyber-shot T9

6

Les plus

  • Ratio 3:2 et 16:9, format email
  • Histogramme live / Diaporama évolué
  • Mémoire interne de 58 Mo
  • Écran toujours lisible
  • Mode « Loupe » à découvrir

Les moins

  • Pas de balance manuelle
  • Attention aux doigts devant l'objectif

0

Ergonomie7

Fonctions6

Qualité d'image6



Galerie


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Le face à face en images

On tourne !

Voici les principales caractéristiques du mode vidéo de ces deux appareils.

 Pentax Optio A10Sony Cyber-Shot T9
Prise de photosNonNon
Résolution640 x 480 ou 320 x 240 env. 30 i/s
Trois niveaux de qualité
640 x 450 ou 160 x 120
Deux niveaux de qualité
SonOui WAV, monauralOui
CapacitéJusqu'à remplissage de la carte
Durées prédéfinies : 5, 15 et 30 sec
Jusqu'à remplissage de la carte
FormatAVI MPEG 4 DivXMPEG
Zoom Numérique (utilisable lorsque le stabilisateur est désactivé)
Non


Comme son prédécesseur, le S6 (voir cette brève), l'A10 délivre des fichiers vidéos DivX. Les vidéos DivX créées à partir du A10 peuvent ainsi être lues sur n'importe quel autre appareil (platine de salon, PDA, baladeur ...) également certifié DivX.


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Téléchargez cette vidéo :


Pour débuter l'enregistrement d'un clip, il faut sélectionner le mode vidéo dans l'onglet mode (pas d'accès direct depuis le boîtier) puis effectuer une pression prolongée sur le déclencheur. L'Optio A10 enregistre des fichiers en 640 x 480 ou 320 x 240 en environ 30 images par seconde, dans l'un des trois niveaux de qualité (Excellent, très bon, bon) qui auront une incidence sur la netteté et la taille des fichiers.


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Une fois le clip enregistré, il est possible de :
  • Sauvegarder une séquence comme image fixe : on visionne la vidéo et on saisit au vol l'image souhaitée.
  • Diviser la vidéo : on place un point de coupe, à partir duquel la séquence est séparée en deux.
  • Extraire une séquence : on place deux repères, et la séquence comprise entre eux deux est enregistrée comme fichier séparé. Pour cette opération, on bénéficie d'une fonction de lecture image par image qui permet de placer très précisément le second repère.

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Dans ce mode, on peut, en renonçant aux bénéfices de la stabilisation, bénéficier du zoom numérique, mais ce n'est pas très convaincant. Il ne permet pas de zoomer de façon fluide, il faut patienter le temps de refaire la mise au point si l'on change vraiment d'angle de vue.

Concernant le T9, on regrettera d'emblée que les clips en 640 x 480 en qualité fine, ne soient accessibles qu'aux seuls utilisateurs de cartes Memory Stick PRO Duo ! Même la mémoire interne - avec ses 58 Mo d'espace stockage -, n'autorise pas l'enregistrement des clips à la qualité maximale.


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Téléchargez cette vidéo :


Pour le post-traitement, le T9 n'offre qu'une unique fonction de division. On répètera autant que nécessaire cette étape de division pour isoler les séquences correspondant aux meilleurs moments (que l'on sauvegardera) des séquences ratées (que l'on effacera).

En mode macro

De ces deux appareils, seul le A10 possède un mode identifié comme Super Macro qui permet de vraiment se rapprocher du sujet, jusqu'à 6 cm (contre 12 en Macro simple). Mais le mode « loupe » du T9, proposé au milieu des divers modes scène et non en accès direct comme le mode Macro, permet de se rapprocher jusqu'à 1 cm du sujet.

Pentax Optio A10Sony Cyber-Shot T9

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On retiendra toutefois la supériorité du A10 dans ce mode, grâce à ses nombreux réglages AF dont l'un - MF - permet de débrayer l'autofocus et donc de faire une mise au point précise, jusqu'à 6 cm du sujet. Dans ce mode, il est même possible d'agrandir jusqu'à deux fois la zone centrale pour faciliter encore la mise au point.

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La mise au point manuelle est des plus utiles en macro : l'Optio A10 la permet


Sensibilité

Plus récent que le Cyber-Shot T9, l'Optio A10 permet de monter plus haut en sensibilité : 800 contre 640 Iso. Cette allusion à leur date de sortie n'est pas fortuite : en effet, la dernière génération de compacts, qui soient signés Canon, Panasonic, Nikon ou FujiFilm, se distingue par des modes permettant d'atteindre des sensibilités élevées. Mais ces 800 Iso ne sont disponibles qu'au travers du mode « lumière tamisée » qui limite la taille des fichiers à quatre millions de pixels.

Pentax Optio A10Sony Cyber-shot T9
50 Iso 80 Iso
100 Iso 100 Iso
200 Iso 200 Iso
400 Iso 400 Iso
800 Iso 640 Iso


Sur l'A10, le bruit commence à apparaître à 200 Iso, mais il reste discret car très peu coloré. À 400 Iso, on le remarque particulièrement dans les zones foncées tandis qu'à 800 il envahit toute l'image. Pourtant, sa faible coloration lui permet de rester discret. S'il gêne, c'est bien plus car il fait perdre du détail et affecte les textures : des photos bruitées sont des photos que l'on retouchera beaucoup plus difficilement que des photos exemptes de bruit. Sur le T9 également, le bruit apparaît à 200 Iso pour devenir nettement visible à 400. À 400 Iso et au-delà, on le remarque plus que sur les clichés de l'A10 : aucune zone n'est épargnée par cette « grêle » colorée.

Nuit

Pour cette vue de nuit, nous avons photographié au moyen du mode « paysage de nuit ».

Pentax Optio A10Sony Cyber-Shot T9
1 sec. - f/4,8 - 100 Iso 1 sec. - f/4 - 80 Iso
Détail 2 à 100%Détail 2 à 100%
Détail 2 à 100%Détail 2 à 100%

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La part importante des zones vraiment noires ne permet pas de se rendre vraiment compte de la présence du bruit. Toutefois, les zones les plus claires semblent épargnées, tant sur l'image du Sony T9 qui réduit automatiquement le bruit dans l'image lors de poses prolongées (fonction NR), que sur celle de l'A10. Dans les deux cas, l'image reste détaillée. On notera les différences entre les réglages de Balance des blancs utilisés par ces deux appareils pour s'adapter à cette ambiance d'éclairages artificiels.

Paysage

Pour ces photos, les appareils sont réglés sur le mode Paysage tandis que la sensibilité est fixée à son niveau minimal. Une première photo est prise en grand angle, la seconde au téléobjectif.

Pentax Optio A10Sony Cyber-Shot T9
38 mm - 1/250 sec. - f/5,6- Iso 5038 mm - 1/250 sec. - f/5,6- Iso 80
Détail 1 à 100%1/320 sec. - f/5,1 - Iso 50
Détail 2 à 100%Détail 1 à 100%
116 mm - 1/250 sec. - f/5,4- Iso 50Détail 2 à 100%

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Sur les images délivrées par le T9, comme sur celles de l'A10, on remarque à peine la trace d'aberrations chromatiques. L'exposition est mieux gérée dans le cas du A10 qui, même si le cliché semble légèrement sous-exposé, parvient à préserver du détail dans les zones claires, ce qui n'est pas le cas du T9. Globalement, l'A10 délivre des fichiers plus détaillés, mais la compression vient gâcher ce potentiel.

Performances

Ces deux appareils ne se valent pas sur le chapitre de la réactivité, loin s'en faut. Sur tous les points ou presque, l'Optio A10 fait moins bien que le T9 que nous avons mis face à lui pour ce test. Mais peu importe la comparaison dans l'absolu ; c'est dans la pratique, lorsque l'on doit saisir un événement sur le vif, où lorsque l'on doit enchaîner les clichés que le manque de réactivité d'un appareil se fait gênante.

 Pentax Optio A10Sony Cyber-Shot T9
Autonomie allumé
90 mn110 mn
Recharge batterie90 mn150 mn
Temps d'allumage2,5 sec1,5 sec
Mise au point en forte lumière1 sec0,3 sec
Mise au point en faible lumière1,5 sec2 sec
Attente entre deux déclenchements4,5 sec1,5 sec


L'Optio A10 n'est pas le mieux armé pour les situations qui réclament de la réactivité. Une seconde pour mettre au point, et déjà la scène a changé. Sur cet appareil, pour ne pas passer à côté d'une opportunité, on aura tendance à privilégier l'un de nombreux modes de mise au point manuelle (PF, infini, MF). Pas très performant en forte lumière, l'A10 en revanche ne se laisse pas perturber outre mesure par une lumière rare. En intérieur, il surpassera le T9, avec une mise au point en 1,5 seconde. Mais c'est lorsqu'il s'agit d'enchaîner les clichés qu'il est le moins convaincant : plus de 4 secondes de délai avant de pouvoir déclencher à nouveau, c'est beaucoup.

En bonnes conditions de luminosité, le T9 permet une mise au point quasi immédiate, idéale pour la prise de photos sur le vif. En revanche, ces excellents résultats sont relégués au rang de lointain souvenir lorsque l'on essaie de mettre au point en intérieur. Même en activant le puissant faisceau AF du T9, il faudra patienter deux secondes ou plus pour obtenir une mise au point ; c'est dommage lorsque l'on sait que ces appareils stabilisés sont destinés à s'illustrer dans les conditions où la lumière manque.

Enfin, aucun de ces deux appareils ne brille par son autonomie. Un appareil que l'on ne peut pas garder plus de deux heures allumé est un appareil sur lequel on ne peut pas vraiment compter en balade, à moins d'avoir avec soi une batterie de rechange. Chacun de ces appareils peut être rechargé au moyen d'une station d'accueil, mais seul l'A10 est fourni avec cet accessoire. Autre bon point pour lui : la recharge peut se faire indépendamment de l'appareil ce qui permet - si l'on a une batterie de rechange - de continuer à photographier pendant que la seconde batterie se recharge. Enfin, il peut éventuellement être rechargé sur secteur au moyen d'un adaptateur proposé en option. Sur le chapitre du temps de recharge, on notera le délai, beaucoup trop conséquent, demandé par le Cyber-Shot T9 : 150 minutes.

Pour finir avec le T9, signalons le câble multifonctions avec lequel il est livré. Il s'agit d'un câble qui intègre notamment les câbles vidéo. Bien vu pour le côté tout en un, il l'est un peu moins lorsqu'il s'agit de partir en déplacement : il est un peu plus volumineux qu'un câble USB simple et surtout, il est propriétaire ; si on l'oublie, à moins de d'avoir sous la main un lecteur de cartes Memory Stick (qui ne sont pas les plus courants), on ne pourra pas décharger ses photos.

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Le câble multi-usage du T9

Conclusion

Le Pentax Optio A10 et le Sony Cyber-shot T9 sont des appareils très proches en terme de caractéristiques et de positionnement : dans les deux cas, il s'agit d'ultra compacts automatiques, qui s'adressent aux débutants ou à ceux qui cherchent un boîtier d'appoint qui tient dans la poche. Simples, ces appareils sauront l'un comme l'autre répondre aux exigences de ce premier public ; pour autant, l'A10 fait preuve de plus d'attentions à l'égard des débutants, avec notamment son mode « Auto Pict » dans lequel l'appareil sélectionne automatiquement le mode approprié parmi les quatre principaux : normal, nocturne, paysage et portrait.

La dernière caractéristique commune est la présence de ce module de stabilisation qui limite les flous de bougé. La présence d'un tel module qui était jusqu'alors réservé aux appareils « avancés », peut attirer vers ces appareils un public averti à la recherche d'un boîtier d'appoint. Et c'est à nouveau l'A10 qui fait le plus d'effort pour séduire ces utilisateurs : il permet de débrayer l'autofocus, de régler manuellement la Balance des blancs et surtout, de configurer quatre des commandes du boîtier pour disposer d'un appareil presque « sur mesure ». C'est une attention qui ne peut pas laisser les utilisateurs avancés indifférents.

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Le Pentax Optio A10 se donne les moyens de séduire les débutants comme les utilisateurs avertis


Mais si l'A10 se montre plus attentif aux besoins des utilisateurs lorsqu'il s'agit des réglages et des modes, il perd l'avantage sur des caractéristiques peut être plus importantes : l'autofocus est moins réactif que celui du T9, le zoom moins fluide, et l'écran presque illisible en plein soleil. Pour une utilisation « de tous les jours », ce sont des points qui comptent. Reste que l'écart de prix est important entre les deux appareils : alors que l'A10 se trouve aux alentours de 320 euros, il faut en débourser 380 pour le T9. C'est beaucoup, et c'est notamment le prix du tout dernier compact stabilisé de Panasonic, le DMC-FX01, qui a d'autres arguments pour justifier un tel prix, comme un vrai grand angle qui démarre au 28 mm et un zoom de 3,6 x. Même si le confort d'utilisation du T9 est réel, le prix doit faire s'interroger. L'A10 est mieux positionné, ce qui lui permet de concurrencer directement des compacts dépourvus de l'argument de stabilisation.


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