Deux ultra compacts taillés pour la baignade
Un appareil que l'on emporte sans crainte à la plage, qui nous accompagne dans l'eau le temps d'une baignade et que l'on n'a pas à craindre de « malmener » un peu, ça pourrait presque sembler un rêve. Alors que le matériel high-tech se fait le plus souvent remarquer par une certaine fragilité, le mju 720 SW et l'Optio W10 s'imposent quant à eux par leur robustesse. Et alors qu'il faut parfois de longues heures de recherches (trop souvent infructueuses) pour mettre la main sur un caisson étanche proposé à un prix prohibitif, ils se laissent, pour moins de 350 euros, immerger de trente minutes à une heure, jusqu'à 1,5 mètre de profondeur pour l'Optio W10 voire jusqu'à 3 mètres pour le mju 720 SW.Rares sont les appareils capables de remplir ce cahier des charges, et alors que les vacances approchent à grand pas, ils nous ont semblé avoir tout de l'appareil idéal à loger dans une valise. Lequel du mju 720 SW ou de l'Optio choisirez vous pour partir à la plage ?
Olympus Mju 720 SW | Pentax Optio W10 | |
S225284W150 | S260698W150 | |
Capteur | CCD 1/2,3 " de 7,1 MP | CCD 1/2,5'' de 6 MP |
Objectif | 3 x eq. 37 - 111mm f/3,4 - f/5,7 | 3 x eq. 37 - 114 mm f/3-f/3,4 |
Ecran / viseur | 2,5''- 115 000 pixels / Non | 2,5''- 115 000 pixels / Non |
Alimentation | Batterie Lithium Ion | Batterie Lithium Ion |
Cartes | xD-Picture | SD / MMC |
Vitesse | 1/2 - 1/1 000 seconde | 4-1/2 000 seconde |
Sensibilité | Auto, 64-400 (jusqu'à 2 500 Iso en mode bougie) | Auto, 64-800 |
Dimensions | 91 x 58,7 x 19, 8 mm / 149 g (sans batterie) | 107 x 54,5 x 23 mm / 140 g (sans batterie) |
Olympus mju 720 SW
La façade arrière du mju 720 SW est chargée et réclame un minimum d'explications. Dans l'angle supérieur droit, on trouve le zoom qui prend la forme de deux touches distinctes. La commande située en dessous a trois usages : par pressions successives, on active le stabilisateur, on sélectionne le mode Programme ou bien l'un des 25 modes scènes. Celle qui suit permet le passage en mode lecture, avec l'affichage de la dernière image.On distingue également un classique pad à quatre touches, avec au moyen de la touche centrale, un accès direct aux réglages les plus courants : mode / Balance des blancs / sensibilité / cadence d'acquisition d'images / mesure de lumière.
Suit une touche Menu qui abrite l'ensemble des autres réglages. On notera avec un certain déplaisir le fait suivant : dans les deux cas, qu'il s'agisse de la commande d'accès aux réglages ou aux menus, le retour à l'écran de visée n'est ni rapide ni simple. Il faut en effet revenir en arrière au moyen de la commande utilisée, et si l'on décide par exemple de s'abstenir de formater la carte alors que l'on était rendus sur l'interface Oui / Non du formatage, il faut compter trois pressions successives pour quitter définitivement les menus. C'est beaucoup trop, et plus d'une fois on passera à côté d'un cliché faute de pouvoir quitter les menus à temps. Enfin, la dernière commande sert pour l'impression directe, de l'appareil vers l'imprimante.
Cette façon pénible de s'extraire des menus n'est pas l'unique reproche que l'on peut formuler à l'encontre de cet appareil. Les commandes sont pour les unes un peu trop enfoncées - c'est le cas de l'interrupteur -, pour les autres trop petites. Seul le pad est vraiment confortable. Pour le reste, la signalétique est claire et fait appel à un code couleur explicite : vert pour les commandes accessibles en mode lecture, gris pour les réglages de prise de vue et rouge pour les fonctions de suppression.
Naviguons dans les menus
Pour s'aventurer dans les menus de l'appareil, il faut une bonne dose de motivation. Les réglages sont repartis en cinq rubriques qui se divisent ensuite en un à quatre onglets, donnant bien du fil à retordre à celui qui cherche à décrire cette structuration. Le vocabulaire compliquera également la vie de l'utilisateur débutant. « WB », « Iso », « Drive », « ESP »... rien de tout cela n'est traduit ni expliqué. On notera toutefois que malgré ces arborescences complexes et le caractère un peu « ardu » de l'ensemble, peu de réglages font question.Beaucoup d'arborescences dans ces menus denses et dont plusieurs intitulés ne sont pas traduits
En mode prise de vue
Le mju 720 SW est peu bavard lorsque l'on aborde les paramètres de prise de vue. Il se contente d'afficher brièvement des indications sur les réglages en cours, avant de revenir à une interface épurée qui informe uniquement sur la taille et la qualité d'image, ainsi que sur le mode actif et le nombre de prises de vue restantes. Ce sera amplement suffisant pour certains, moins pour d'autres habitués à varier les réglages. Ceux qui apprécient de voir indiquées la vitesse et l'ouverture préféreront l'Optio W10, qui les affiche brièvement lors d'une demi pression sur le déclencheur.
Quelques rares indications sont affichées brièvement, puis l'écran revient à la normale
On notera l'absence d'histogramme. Ce petit graphique qui permet de juger de la répartition des ombres et des hautes lumières est des plus utiles lorsque les contrastes sont forts, notamment à la plage ou à la neige. Par ailleurs, l'appareil ne signale pas les zones trop exposées, contrairement à l'Optio W10.
En mode lecture
Presque tous les appareils disposent de fonctions de retouche intégrées. Certains se contentent des plus courantes, telles le recadrage et le redimensionnement, qui font gagner du temps par rapport à la même action effectuée dans un logiciel. D'autres vont plus loin en permettant notamment d'intervenir sur la luminosité et la saturation, ou encore de convertir l'image en noir et blanc ou sépia. C'est le cas du mju 720 SW qui propose par ailleurs de corriger les yeux rouges, voire d'enrichir les clichés par ajout de trame ou de titre.
Le mju 720 SW dispose de très nombreuses fonctions de retouche
En mode lecture, on remarquera à nouveau que le mju est peu bavard. Par ailleurs, les indications manquent de clarté en envahissent un peu trop l'écran. Bien souvent, en fonction du sujet photographié, on aura du mal à les lire.
À aucun moment ne sont affichées les indications de vitesse et d'ouverture
Du côté des modes
Le mju 720 est un appareil de type automatique qui ne permet pas de choisir manuellement les paramètres de vitesse et d'ouverture. Le mode le plus complet est le mode Programme, dans lequel l'accès aux réglages est total.Le mode Programme est le mode par défaut, que l'on retrouve à chaque mise sous tension de l'appareil
Viennent ensuite les modes scène, très nombreux. Les voici :
- Portrait, paysage, paysage + portrait, scène de nuit, nuit + portrait, sport, intérieur, bougie, autoportrait, naturel, coucher de soleil, feux d'artifice, galerie, cuisine, vitrine, documents, enchère, prendre et choisir 1 et 2, plage et neige, sous-marin large 1 et 2, photos sous l'eau, vidéo.
Tous les appareils de type automatique ont recours aux modes scène pour la sélection des réglages appropriés aux conditions de prise de vue. Un mode « Portrait », par exemple, sélectionne une grande ouverture qui permettra d'obtenir des fonds flous, celui dit « Sport » de tirer parti de la vitesse d'obturation la plus élevée pour saisir un sujet en mouvement, etc. A côté de ces modes qui sont des classiques du genre, les constructeurs proposent de plus en plus de modes fantaisie, sur la pertinence desquels seul l'utilisateur peut se prononcer. Et ici, le moins que l'on puisse dire est que certains modes intriguent ! Pour comprendre par exemple ce qui se cache derrière « Enchère » et « Prendre et choisir », il faut les sélectionner et patienter quelques secondes, le temps nécessaire à l'affichage d'une ligne d'explications.
Sélectionnez un mode, et patientez quelques secondes pour bénéficier de l'aide
Revenons également sur le mode panorama, étrangement placé dans les menus plutôt que parmi les autres modes. Le mode panorama est un de ceux que l'on apprécie particulièrement de trouver sur un appareil, car il met à portée de l'utilisateur débutant un type de photo qu'il ne saurait réaliser par lui-même. Le mju 720 permet de prendre jusqu'à 10 clichés consécutifs, que l'on assemblera ensuite au moyen du logiciel Olympus Master livré avec l'appareil. La prise de vue peut se faire de la gauche vers la droite ou inversement, ainsi que du haut vers le bas ou inversement, en sélectionnant l'orientation souhaitée au moyen de l'une ou l'autre des quatre touches du pad. Pendant la prise de vue, le mju 720 affiche des repères aux extrémités de l'écran, sur lesquels on peut prendre appui pour caler la photo suivante. Mais contrairement à ce que fait Canon (le champion incontesté du mode panorama), qui affiche une portion de l'image précédente pour faciliter l'assemblage, ici il faut surtout compter sur sa mémoire.
Sans une bonne dose d'attention, on aura du mal à prendre des clichés jointifs
Quid des performances ?
Si vous souhaitez photographier à la plus haute qualité possible, pensez à modifier le réglage de compression qui, par défaut, n'est pas sur sa position minimale.Lorsque l'on aborde la question de l'écran et de la visée, c'est pour en dire du bon et du moins bon. On peut saluer la grande luminosité de l'écran, précieuse lorsque l'on photographie en intérieur ou de nuit. Mais au soleil, ou dès que la lumière arrive directement sur l'écran, on ne peut en revanche plus compter sur lui. Ce problème concerne bien des compacts, dont le W10 qui ne fait pas mieux sur le sujet. On notera également que l'objectif est si décentré que l'on sera sans cesse surpris à passer nos doigts devant ; il faudra être vigilant pour ne pas voir certaines de ses photos gâchées par un doigt parasite.
Tenez le mju 720 SW de façon à ne pas passer vos doigts devant l'objectif
Deux réglages sont proposés pour la prise de vue rapide. Le premier permet de prendre 4 images en 5 secondes en maintenant le déclencheur enfoncé, le second de monter jusqu'à 13 images en 5 secondes, pour des images en 2 048 × 1 536 pixels.
Deux réglages sont proposés pour la prise de vue rapide
Qu'en est-il de l'objectif ? Olympus a fait le choix d'équiper son appareil d'un classique objectif 3 x couvrant l'équivalent d'un 37 - 114 mm. Parce qu'il démarre ainsi à 37 mm, on risque de souffrir du manque recul, en intérieur et pour la photo de paysage notamment. Quant au zoom, il est très rapide mais pas assez finement dosé : on progresse par à-coups, et plus d'une fois on devra faire des compromis au niveau du cadrage, trop large ou trop serré.
On notera enfin que le mju 720 SW est dépourvu de réglages avancés. Il ne permet pas de débrayer l'autofocus pour faciliter la mise au point dans le cas d'une photographie rapprochée, ni de faire manuellement un réglage de la balance des blancs, ce qui est pourtant fort utile dans le cas d'éclairages mixtes (lumière du jour / lumière électrique). Beaucoup de compacts parviennent à tenir leur ligne de conduite - être des appareils simples accessibles à tous -, tout en offrant ce genre de réglages qui font la différence. Dommage que le mju 720 SW fasse l'impasse dessus.
Conclusion
Allons directement à ce qui constitue le principal intérêt de ces compacts, la possibilité de les emmener sous l'eau sans l'aide d'un caisson étanche. De ce point de vue, et puisqu'il s'agit d'un face à face, on ne peut passer à côté de la supériorité du mju 720 SW sur l'Optio W10 : le premier peut être immergé pendant 1 heure jusqu'à 3 mètres de profondeur, contre « seulement » 30 minutes et 1,5 mètre pour le second. La comparaison est vite faite, en faveur du mju 720 SW. Cette profondeur de trois mètres permet de photographier à son aise en piscine et à la plage, tandis que l'Optio W10 nous tient un peu plus la bride. Par ailleurs, le mju 720 SW peut être utilisé avec un caisson étanche qui accroît ses performances. Les moins soigneux seront heureux de savoir que le boîtier est « anti-chocs », ce qui permet de photographier sans crainte dans ce type d'environnements. On regrettera toutefois, surtout dans le cadre d'une utilisation à la plage, le problème de lisibilité de l'écran lorsqu'il est soumis à une lumière directe.Sous l'eau, le mju 720 SW remplit parfaitement sa mission. Et une fois sorti du petit bain, que peut-on en attendre ? Revenu à l'air libre, il se présente comme un compact classique qui fait le choix de la simplicité. Il est simple d'une part parce que dépourvu de réglages avancés, comme le Bracketing ou la mise au point manuelle. Simple également parce qu'il fait le choix de proposer de nombreux modes scène adaptés aux différentes conditions de prise de vue. À ce propos, on notera qu'Olympus est allé très loin dans la fantaisie avec des modes comme « Enchères » et « Prendre et choisir », sur la pertinence desquels on laissera chacun se faire un avis par lui-même ! Et alors que ces modes sont très facilement accessibles depuis une commande située sur le boîtier, celui de « Panorama » gagnerait à être mieux mis en valeur, car il facilite la réalisation d'images complexes à réaliser sans aide de l'appareil. Il est dommage de l'avoir ainsi relégué dans les menus, mais plus encore d'en avoir restreint l'utilisation aux seuls possesseurs de carte xD Olympus ! Et puisqu'on en est à parler des menus, terminons par une remarque pour dire qu'ils sont peu engageants, à la fois mal découpés et peu explicites. A part pour régler la compression sur son niveau minimum et utiliser l'une ou l'autre des nombreuses fonctions de retouche, on se gardera de s'y aventurer.
Galerie
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Pentax Optio W10
Cet appareil se distingue par la forme légèrement allongée de son boîtier, mais pas uniquement. Par rapport à un compact plus traditionnel, l'Optio W10 se distingue par des commandes réduites au strict nécessaire et par un objectif dépourvu de cache. On notera également que l'objectif est de type périscopique, ce qui signifie qu'il se déploie à l'intérieur du boîtier lors de la mise sous tension de l'appareil et lorsque l'on zoome ; quoi que l'on fasse, le W10 garde ses dimensions réduites de 107 x 54,5 x 23 mm.Le boîtier est fin mais malgré tout assez ergonomique. La face arrière présente une butée qui permet de placer assez confortablement le pouce. Les touches sont rondes et présentent un bon relief, celles du pad en particulier.
La carte de type Secure Digital / Multimedia et la batterie Lithium Ion sont logées dans un seul et même emplacement sous le boîtier, en même temps que les différents ports. Le clapet qui les abrite comporte un loquet doté d'une position de sécurité.
On appréciera que l'objectif soit placé presque au centre du boîtier : il sera rare avec une telle configuration que l'on mette les doigts devant l'objectif, alors que c'est presque inévitable avec n'importe quel ultra compact.
Naviguons dans les menus
Malgré le petit nombre de commandes externes, le W10 offre un accès facile et convaincant aux réglages. Chacune des quatre touches du pad abrite ainsi un nombre important de réglages pour permettre un accès plus rapide que via les menus.Par ailleurs l'exploration, même rapide, du W10 ne peut se faire sans remarquer une commande dite « bouton vert » qui se distingue par sa polyvalence. Par défaut, il permet de basculer du mode actif (programme, portrait...) vers le mode dit « vert » dans lequel l'appareil verrouille l'accès aux menus pour prendre en main tous les réglages. Lorsqu'il est paramétré dans les menus, ce bouton peut accueillir jusqu'à quatre réglages pour un accès rapide à ceux que l'on modifie couramment (au choix parmi Mode Vert, Pixels enreg, Niveau qualité, Balance blancs, Mesure AE, Sensibilité, Correction IL, Netteté, Saturation et Contraste). Vraiment, c'est convaincant.
D'autre part, le W10 propose une fonction originale qui permet de modifier l'ordre des réglages. On « fait remonter » en haut de page ceux dont on fait un usage courant, ce qui accélère d'autant leur accès. Là aussi, c'est peu de chose mais il fallait y penser.
Le bouton vert programmable et l'option de modification de l'ordre des menus sont deux excellentes idées
En mode prise de vue
Lors de la demie pression sur le déclencheur, nécessaire à la mesure de lumière avant la prise de vue, l'Optio W10 affiche les valeurs d'ouverture et de vitesse. Même s'il ne permet pas de les modifier manuellement (on a affaire à un appareil de type tout automatique), les utilisateurs avancés apprécieront qu'il les indique.
L'affichage est très complet, d'autant plus que le W10 affiche brièvement les indications de vitesse et ouverture
En mode lecture
Le W10 possède de très nombreuses fonctions dont il est difficile de faire un compte-rendu exhaustif. Signalons en priorité les plus utiles, c'est-à-dire celles qui font gagner du temps par rapport aux mêmes manipulations effectuées sur un ordinateur : recadrage, redéfinition (enregistrement à une résolution moindre) et rotation des images.
D'autres fonctions sont plutôt ludiques, comme celles de cadre créatif ou de filtre numérique.
Une enfin se distingue ; il s'agit de celle de restauration des images supprimées.
Sitôt effacée, sitôt regrettée ? Pas de problème, le W10 vous permet de récupérer vos dernières photos
Attention, cette fonction permet de récupérer uniquement les fichiers tout juste supprimés (ceux pour lesquels on ressent un regret sitôt la touche « Supprimer » enfoncée) : si les regrets vous viennent à retardement, vous en serez pour vos frais ! Il suffit en effet d'une simple opération, quelle qu'elle soit, pour que la récupération devienne impossible. Si c'est le cas, et en particulier si vous avez formaté votre carte, il vous faudra passer par un programme plus costaud de récupération de fichiers comme Restoration, disponible ici au téléchargement.
L'Optio A10 est aussi informatif en mode lecture qu'au moment de la prise de vue.
L'affichage des images se fait en deux temps, le W10 marquant une légère pause avant l'affichage intégral de l'image ; c'est peu de choses mais cela ralentit la navigation lorsque l'on parcourt rapidement une série d'images.
Du côté des modes
L'Optio W10 est un appareil de type tout automatique qui effectue le calcul d'exposition à la place de l'utilisateur. À défaut de mode manuel ou priorité, c'est le mode « Programme » qui fait office de mode avancé, en offrant un accès complet aux réglages dont certains sont à même d'intéresser les utilisateurs avancés.Mode vert
Le « mode vert » fait office de mode automatique le plus simple et le plus polyvalent. L'accès aux menus est verrouillé (quelle précaution ;-)!) et c'est donc l'appareil qui « choisit » au mieux les réglages.
En contrepartie de son caractère tout automatique, le W10 offre une véritable profusion de modes scène (25 !) pour s'adapter aux principales conditions de prise de vue. Tous sont accessibles depuis la touche « Mode » du pad.
Les voici : Programme, nocturne, vidéo, enregistrement vocal, composition cadre créatif, paysage, fleur, portrait, sous-marin, film subaquatique, mer et neige, mémo vocal, mouvements, animaux domestiques, lumière tamisée, enfants, doux, autoportrait, feux d'artifice, soleil couchant, gastronomie, texte, musée, ton chair naturel et documents.
On notera la présence d'une fonction « guide ». Accessible depuis une simple pression sur la touche verte, elle affiche dans un encadré quelques lignes d'explications concernant le mode sélectionné. Ce n'est pas toujours très instructif ni bien formulé, loin de là, mais les plus débutants d'entre nous les trouveront toutefois peut-être d'un certain secours.
Cette aide aurait pu être mieux formulée, mais à prendre ou à laisser, on peut se dire qu'elle rend quelques services aux débutants
Quid des performances ?
L'Optio W10 propose plusieurs formats d'image et trois modes de qualité, ce qui permet de choisir librement le réglage approprié en fonction de l'utilisation que l'on prévoit pour les photos. En revanche, on regrettera l'absence du ratio 3:2 qui est celui du format 10 x 15 cm pour lequel nos albums sont prévus. De plus en plus d'appareils le proposent, ce qui a l'avantage de permettre de ne pas avoir à recadrer nos photos avant l'impression : dommage que le W10 n'ait pas cette attention.Le W10 a beau être un appareil tout automatique, il n'en est pas moins riche en fonctions que l'on qualifiera d'avancées : c'est notamment le cas du réglage manuel de la Balance des blancs ou encore celui de celui d'intervallomètre (Une photo toutes les secondes sur un intervalle allant de 10 secondes à 4 minutes / Une photo toutes les minutes sur une période de 4 à 99 minutes / Choix de l'heure de début).
Quelques réglages plairont aux utilisateurs avertis
Mais ce qui rend l'Optio W10 particulièrement convaincant, c'est la possibilité qu'il offre de débrayer l'autofocus. Lorsque l'on veut déclencher sans délai ou faire une mise au point précise (en macro par exemple), c'est indispensable. Plusieurs réglages sont proposés pour régler l'autofocus :
- Mode hyperfocale : on ajuste la mise au point sur trois plages comprises entre 2,3 m et l'infini.
- Mode infini : pour la prise de photo de sujets éloignés.
- Mode centre mise au point manuelle : on choisit une plage de mise au point entre 0,06 m à l'infini, et l'on peut agrandir la zone centrale jusqu'à deux fois.
Les réglages de l'autofocus et la possibilité de le débrayer sont particulièrement convaincants
D'autre part, l'appareil propose un mode autofocus avec suivi du sujet, bienvenu dans le cas de prise de vue sur des sujets en mouvement.
Un compact comme le W10 est appelé à être beaucoup utilisé à la plage, et plus généralement dans toutes les conditions où le soleil brille ! Qui dit soleil dit forte luminosité et parfois photos trop exposées notamment lorsque l'on a affaire à des surfaces réfléchissantes, et le W10 a pensé à ce problème. En plus de l'histogramme live qui affiche en temps réel la répartition des hautes lumières et des ombres, il dispose d'une fonction d'indication des zones surexposée : si vous vous apprêtez à prendre une photo trop lumineuse, la ou les zone(s) surexposées clignoteront en rouge. À l'inverse, les zones d'ombres dépourvues de détail seront signalées en jaune.
De quoi est capable le W10 lorsqu'il s'agit d'enchaîner les clichés ? Deux réglages sont à notre disposition, l'un qualifié de « rafale » l'autre de « rafale haute vitesse ». Dans le premier, lorsque l'on est à la résolution et à la qualité supérieures (6 MP / Haute), on enregistre sans limitation mais à un rythme assez tranquille (10 photos en 15 secondes environ). En mode « rafale haute vitesse », l'enregistrement se fait au rythme maximum de trois images par seconde et jusqu'à saturation de la mémoire tampon ; mais on quitte alors la résolution maximale pour celle de trois millions de pixels.
Sur cet appareil, le zoom est plutôt véloce, mais pas vraiment finement dosé : il faudra parfois s'y reprendre à plusieurs fois pour obtenir le cadrage souhaité. C'est, avec un écran décevant, le seul vrai reproche que l'on formulera à son encontre. En effet, dès que la lumière est un peu forte, l'écran la capte et devient tout à fait illisible. Acheter un appareil quelque 300 euros pour se faire plaisir en vacances et se trouver presque empêché de photographier en plein soleil, c'est un peu rageant. Dans ces moments-là, on se prend à penser que les viseurs optiques, tout richement dotés en défauts qu'ils sont, pourraient encore avoir de beaux jours devant eux.
Conclusion
Septembre venu et une fois son étanchéité devenue moins intéressante, l'Optio W10 se présente comme un compact convaincant sous bien des aspects, et plutôt bien positionné au niveau prix. L'autonomie est satisfaisante, la qualité d'image vraiment convaincante, il met au point très vite tout en permettant de débrayer l'autofocus au besoin. Ce ne sont pas ses seules qualités, et plus généralement deux caractéristiques parviennent à le rendre remarquable : sa simplicité et son ergonomie. Les touches sont réduites au strict minimum, mais l'une d'elles (le fameux « bouton vert ») est pensée de façon à mettre à portée de main les réglages les plus utiles. Tout est par ailleurs fait pour que les utilisateurs rétifs à la technique le prennent en main en un quart de temps : modes simples, accès limité aux menus et des fonctions comme celles de réveil et de montre - accessoires certes - mais qui peuvent aider à s'approprier l'appareil.Le seul vrai inconvénient - presque rédhibitoire - de l'Optio W10, et qui se confirmera au fil des mois, est sa visée. Dans toutes les situations dans lesquelles la lumière est forte ou qu'elle est réfléchie (à la surface de l'eau, sur le sable par exemple), l'écran devient illisible et il faudra cadrer au petit bonheur la chance. Certes les surprises peuvent être bonnes, mais ce n'est pas la règle. Et même lorsque la luminosité ne fait pas problème, l'écran ne donne que partiellement satisfaction : trop peu défini, il ne permet pas de juger de façon fiable de la netteté d'un cliché. C'est de toute façon trop demander à la majorité des écrans LCD, mais à défaut d'un écran un peu supérieur à la moyenne, on aurait apprécié de trouver sur cet appareil un viseur optique à même de nous aider à déjouer les lumières les plus fortes.
L'Optio W10 est un appareil bien équilibré, conçu pour les débutants et / ou ceux qui sont qui sont à la recherche d'un appareil « capable d'encaisser » et avec lequel photographier sans façon.
Galerie
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En images
Vidéo
Olympus mju 720 SW | Pentax Optio W10 | |
Prise de photos | Non | Oui |
Résolution | 640 x 480, 320 x 240 ou 160 x 120 à 15 i/s | 640 x 450 ou 320 x 240 à 30 ou 15 i/s 3 niveaux de qualité |
Son | Oui | WAV |
Capacité | Jusqu'à remplissage de la carte | Jusqu'à remplissage de la carte |
Format | QuickTime | QuickTime Motion JPEG |
Zoom | Non | Optique et numérique |
Le mode vidéo est l'un des modes scène du mju 720 SW, le tout dernier d'une longue liste de 25, qu'il faudra donc penser à parcourir en commençant par la fin !
L'enregistrement se fait en 640 x 480, 320 x 240 ou encore 160 x 120 à 15 images par seconde. Les fonctions utilisables lors de la vidéo sont bien moins nombreuses que celles que propose l'Optio W10 : le zoom est inactif et la prise de photos impossible.
Une fois l'enregistrement effectué, le mju 720 permet de visionner la séquence en accéléré jusqu'à 20 x, et éventuellement de la lire à l'envers. Mais contrairement à ce que font aujourd'hui la plupart des compacts, il ne n'offre aucune fonction d'édition (coupe et suppression de séquences) ou d'extraction de photo depuis une vidéo.
Téléchargez cette vidéo :
De son côté, Pentax s'est récemment distingué en proposant des compacts dotés d'un mode vidéo DivX. C'est le cas des Optio S6 et A10, mais pas celui du W10. Ici, l'enregistrement se fait en QuickTime Motion JPEG avec son, en 640 x 480 ou en 320 x 240 à 30 ou 15 images par seconde dans l'un des trois niveaux de qualité suivants (Excellent, très bon, bon).
Ce mode vidéo est assez complet au regard de ce que l'on voit couramment sur les compacts : les zooms optique et numérique sont actifs pendant la prise de vue (très fluides qui plus est, c'est suffisamment rare pour mériter d'être signalé !) et la prise de photo est autorisée au moyen du bouton vert.
Téléchargez cette vidéo :
Après l'enregistrement d'une séquence, il est possible d'effectuer quelques modifications directement depuis l'appareil :
- Sauvegarde d'une séquence comme image fixe : on visionne la vidéo et on saisit au vol l'image souhaitée.
- Division de la vidéo : on place un point de coupe à partir duquel la séquence est séparée en deux.
- Assemblage de séquences vidéo : deux vidéos sont assemblées bout à bout directement depuis l'appareil.
On notera enfin que le mode vidéo bénéficie d'une fonction de stabilisation destinée à limiter les flous de bouger et que l'enregistrement peut se faire dans un mode couleur différent de celui de tous les jours (noir et blanc, ou sépia).
Vous pouvez couper et assembler des vidéos directement depuis l'appareil
Macro
Le mju 720 dispose d'un mode Super Macro en plus du mode macro traditionnel, ce qui lui permet de ramener la distance minimale de mise au point à 7 cm au lieu de 20 cm. Toutefois, cela reste vraiment insuffisant au regard de ce dont est capable l'Optio W10. Sans même l'aide d'un mode Super macro, le W10 permet en effet de s'approcher jusqu'à un centimètre du sujet pour une prise de vue dite « macro ». C'est un rapprochement important et convaincant. Le seul véritable inconvénient qu'il présente est lié à l'ombre portée de la main ou de l'appareil sur le sujet presque inévitable lorsque la lumière est importante.Olympus mju 720 SW | Pentax Optio W10 |
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Photo de nuit
Le mju 720 SW se sort assez bien de cet exercice de photographie de nuit, notamment en ce qui concerne la Balance des blancs et la gestion des hautes lumières. Néanmoins, et même si l'appareil a contenu sa sensibilité sur la valeur de 200 Iso, on remarque nettement la présence de bruit numérique dans l'image. Mais tant qu'on ne s'approche pas à la loupe de l'image, ou que l'on ne tente pas d'agrandissements, l'image est tout à fait convenable.Concernant l'Optio W10, le bruit numérique, occasionné par les poses longues et la montée en sensibilité, est assez visible dans les zones les plus sombres de l'image. Toutefois, et malgré une sensibilité calée sur 400 Iso (c'est beaucoup), les zones claires restent épargnées. Pour un tirage en 11 x 15 cm, une publication Internet ou un envoi par mail, le rendu de l'image est tout à fait suffisant et satisfaisant.
Olympus mju 720 | Pentax Optio W10 |
2 sec. - f/4,3 - 100 Iso | 1,5 sec. - f/3,8 - 400 Iso |
Détail 1 à 100% | Détail 1 à 100% |
Détail 2 à 100% | Détail 2 à 100% |
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Sensibilité
L'Optio W10 délivre des images très détaillées aux plus basses sensibilités. Mais là où certains peinent déjà à 200 Iso, lui continue à nous offrir des images presque exemptes de bruit et encore bien détaillées. À 400, il épargne encore les zones claires et parvient à préserver le détail. À 800, le bruit éclate, mais son aspect n'est pas le plus désagréable : on ne remarque ainsi pas trace de ces « lissages » que les appareils appliquent trop souvent.Le mju 720 SW se sort moins bien de cet exercice de montée en sensibilité. À 200 Iso, le bruit est déjà bien visible ; à 400, on le remarque d'autant mieux qu'il est très coloré. Les plus hautes sensibilités - 800 et 1 600 Iso -, ne devront être utilisées que dans les cas critiques, où la vitesse est insuffisante et que l'on ne dispose pas d'appui pour l'appareil.
Olympus mju 720 SW | Pentax Optio W10 |
64 Iso | 64 Iso |
100 Iso | 100 Iso |
200 Iso | 200 Iso |
400 Iso | 400 Iso |
800 Iso | 800 Iso |
1 600 Iso |
Paysage
Lorsque la sensibilité est laissée à son niveau minimal, l'Optio W10 délivre des images extrêmement propres et détaillées. Les éléments les plus fins, même lointains, sont rendus avec une certaine précision et les aberrations chromatiques bien contenues. Ce que l'on pourra toutefois reprocher à cet appareil, comme à l'immense majorité des compacts, c'est de ne pas permettre de bénéficier d'un recul important : son objectif débute à 38 mm, ce qui sera souvent perçu comme insuffisant pour la photo de paysage ou en intérieur.À nouveau, les photos fournies par le mju 720 SW sont en deçà de celles de son concurrent. Les aberrations y sont plus nettement perceptibles, les détails trop accentués et les zones d'ombre bouchées. On ressent également les effets de la compression.
Olympus mju 720 | Pentax Optio W10 |
37 mm - 1/500 sec. - f/3,5- Iso 64 | 38 mm - 1/250 sec. - f/3,8- Iso 64 |
Détail 1 à 100% | Détail 1 à 100% |
Détail 2 à 100% | Détail 2 à 100% |
111 mm - 1/320 sec. - f/3,2- Iso 64 | 114 mm - 1/320 sec. - f/3,2- Iso 64 |
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Performances
Les performances de l'Optio W10 sont globalement satisfaisantes. Sans être exceptionnelle, son autonomie allumé est supérieure à ce que l'on voit couramment. Attention toutefois à l'indicateur de charge de la batterie : il passe sans prévenir d'un indice élevé de remplissage au témoin rouge annonçant la décharge complète dans les deux minutes qui suivent. Ne vous y fiez donc pas, et même si l'autonomie est plutôt correcte, pensez à acquérir une batterie supplémentaire pour pouvoir partir photographier à la journée en toute quiétude. On notera qu'un kit adaptateur secteur est proposé en option pour permettre la recharge de l'appareil directement sur secteur.Olympus mju 720 | Pentax Optio W10 | |
Autonomie allumé | 165 mn | |
Recharge batterie | 300 mn | 90 mn |
Temps d'allumage | 1,7 sec | 4 sec |
Mise au point en forte lumière | 1 sec | 0,5 sec |
Mise au point en faible lumière | 2 sec | 2 sec |
Attente entre deux déclenchements | 3,5 sec | 2,5 sec |
La réactivité à la mise au point en pleine lumière est très bonne, et encore dans les limites de l'acceptable lorsque la lumière se fait rare. C'est plus au niveau des sensations que l'Optio W10 peut décevoir : les touches sont amorties et l'on ressent un sentiment de retard au déclenchement supérieur à ce qu'il en est en réalité.
L'Olympus mju 720 SW est très proche des performances de l'Optio W10, rapide lui aussi à la mise au point en forte lumière, et encore assez réactif lorsqu'elle se fait rare. Toutefois toutes les performances ne sont pas bonnes, et pour cet appareil, il faudra compter 5 heures pour recharger les Batteries ! C'est si long que selon toutes probabilités, on se lassera avant le terme et l'on partira en balade avec une batterie à la moitié de sa charge.
Quand le mju 720 et l'Optio W10 vont à l'eau
À proprement parler, ces deux appareils ne sont pas étanches : ils sont en effet incapables de résister à une immersion prolongée et à la pression qu'occasionne une plongée à plusieurs mètres de profondeur. L'Optio W10 résiste à l'eau jusqu'à 1,5 mètre de profondeur et pour une immersion inférieure à 30 minutes. Le mju 720 SW fait beaucoup mieux, avec une immersion d'une heure maximum jusqu'à 3 mètres. Dans les deux cas, c'est suffisant pour se faire plaisir, prendre des photos qui sortent de l'ordinaire, et s'autoriser à photographier dans des lieux où l'on hésitera d'ordinaire à emporter un appareil plus fragile.Dans le cas du W10, pour que l'immersion se passe dans de bonnes conditions, il faut s'assurer que la trappe de protection du logement batterie / carte est bien fermée. L'appareil est alors prêt pour sa première leçon de plongée.
Verrouillez le logement carte / batterie avant d'immerger le W10
L'Optio W10 propose un mode pour la photo sous-marine et un autre pour la vidéo. Pour vous rapporter des images enregistrées au moyen de ces deux modes, nous avons immergé l'appareil dans une fontaine publique. Même si l'eau était très claire, il faut remarquer la précision de l'image délivrée. En mode vidéo également le rendu est convaincant : dommage qu'aucun poisson n'ait eu l'opportunité de passer se faire tirer le portrait !
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De son côté, le mju 720 SW propose plusieurs modes pour la prise de vue sous-marine : sous-marin large, sous-marin large 2, et photos sous l'eau. Il est dépourvu de mode vidéo spécifique, mais rien n'empêche bien évidemment d'user de ce mode - en modifiant au besoin les réglages de Balance des blancs, de sensibilité, etc. -, sous l'eau.
Les différents modes sous-marins du mju 720 SW
Ne paniquez pas si vous voyez quelques bulles d'air s'échapper au niveau de l'objectif lorsque vous immergez votre appareil, cela ne signifie pas qu'il prend l'eau ! On a parlé plus haut de l'écran qui supporte mal l'arrivée directe de lumière, et ce problème en sera véritablement un sous l'eau lorsqu'il fait soleil et que la lumière se réfléchit dans l'eau.
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Lequel sera votre compagnon de plage ?
Une fois l'hésitation liée à la nouveauté passée (vraiment, je peux le mettre dans l'eau ?), on s'affranchit vite des égards que l'on a d'habitude pour le matériel high-tech, pour traiter ces deux compacts comme des « seconds » solides, capables d'endurer beaucoup : ce qu'ils sont. Sans que cela aille jusqu'à révolutionner notre pratique, c'est un atout qu'il ne faut pas sous-estimer : on imagine plus facilement confier l'appareil à des enfants, on peut tenter des prises de vue originales en immergeant l'appareil au gré des fontaines ou des points d'eau que l'on croise... C'est peu de chose, peut-être, mais pour un « Monsieur tout le monde », cela permet de sortir des sentiers battus et se faire plaisir, plus certainement qu'un stabilisateur ou une capacité élevée à monter en sensibilité dont il ne saura que faire et que penser.Ne les mettez pas au placard une fois la rentrée venue
À leur façon, le mju 720 SW et l'Optio W10 peuvent donc modifier sensiblement nos comportements. Par ailleurs, ce ne sont pas des appareils uniquement typés vacances à la mer. Ils peuvent prétendre à une seconde vie une fois septembre et la rentrée venus. En effet, l'avantage d'un boîtier imperméable est de pouvoir s'adapter aux inconvénients des jours gris aussi bien aux contraintes de la plage. Les ranger avec les affaires d'été serait une méprise.
Lorsque l'on a dit cela, on n'a pas encore répondu à notre question : « Lequel sera votre compagnon de plage ? ». Au regard des exigences qui seront celle de tout un chacun à la plage ou en vacances, c'est le mju 720 SW qui s'impose. Son boîtier permet d'aller profondément et longtemps sous l'eau, alors qu'avec l'Optio W10 il faudra prendre garde à ne pas aller jusqu'au fond de la piscine. Sans compter que ses performances peuvent être accrues à l'aide d'un caisson étanche. Le verdict est sans appel, mais qu'en est-il une fois la rentrée venue ?
En septembre, c'est le Pentax W10 qui reprend la main. Au regard des fonctions et de la qualité d'image, il distance largement le mju 720 SW. Il est à la fois plus simple d'utilisation et plus avancé, avec des modes très performants comme ceux de macro et de vidéo. De plus, il est proposé à un prix très agressif et inférieur à celui de son concurrent. Il est presque si bon marché que l'on a l'impression, lorsqu'on le compare aux compacts de même catégorie, que l'étanchéité est un cadeau « bonus ». En fait, c'est ce point qu'il faut creuser pour distinguer et définir ces deux compacts. Le Pentax W10 est un appareil performant et bien équilibré, bien positionné et auquel son caractère submersible et costaud confère un intérêt supplémentaire par rapport aux compacts de sa catégorie. De son côté, le mju 720 SW est plus typé plage, et c'est un appareil que l'on peut choisir d'acheter pour cette seule raison et ce seul usage. Mais passé l'été, et surtout si l'on ressent le besoin de disposer de réglages avancés pour des prises de vue plus réfléchies, il risque de se révéler moins convaincant. D'autant qu'en appareils « tout auto » dans les mêmes prix, il n'y a que l'embarras du choix.
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