Pourquoi ces millions de Chromebook achetés par des écoles risquent de finir à la poubelle

Réponse sur le vif au titre en pourquoi sans avoir lu le corps comme c’est de coutume sur les internets : parce-que c’est de la merde !

Le titre de l’article est particulièrement trompeur en laissant entendre un problème inhérent aux chromebooks alors qu’il s’agit visiblement essentiellement de dégâts matériels causés par les utilisateurs. Je suis d’accord que les chromebooks sont un concept idiot mais ce n’est pas une bonne façon de les critiquer…

A quand une flotte de matériel qu’on peut démonter à volonté, sur laquelle on peut installer ce qu’on veut, et upgrader au besoin ?

Parce que comme toujours, c’est pas un cadeau de faire ce genre d’achat en lien avec une grande marque…
Windows pour son OS à l’époque, les Chromebook aujourd’hui, on change pas une équipe qui perd.

Tant que l’intérêt des gosses et de l’école passe après le profit et l’intention d’en faire un marché captif par habitude d’usage…

Pour le coup (coût), on gagnerait tous à l’échelle d’une génération à utiliser des choses modifiables, avec certains standards.
Rien d’étonnant ensuite à ce qui est constaté actuellement.

On en revient très souvent aux titres. A croire qu’on en oublie l’importance (ou qu’on la détourne).

Et ça n’est pas relatif qu’à Clubic, mais sur Clubic je lis les articles au lieu de les filtrer comme ailleurs. Parce qu’à priori plus sérieux.

Je suis le premier à ne lire souvent que les titre. Je n’ai pas un temps infini et les articles de sites comme Clubic qui se reposent essentiellement sur la pub comme business model sont généralement de très faibles qualité.

Après lecture de l’article ouais c’est clairement de la merde.

Les problèmes engendrés par le choix idéologique d’avoir recours à une multinationale maison au matos jetable car conçus sur le modèle du tout consommable apacher…

Dans son rapport, Education Fund prend l’exemple d’appareils de la marque Acer dont les claviers coûtent « 89,99 dollars ou plus, soit près de la moitié du prix d’un Chromebook classique à 200 dollars ». Le résultat final : certaines institutions doivent acquérir plus d’appareils qu’elles n’en ont besoin pour s’assurer d’avoir des pièces en quantité suffisante.

le manque de réparabilité n’est pas le seul problème mis en avant par Educatoin Fund. En effet, les Chromebooks souffrent d’un défaut majeur pour les établissements scolaires : les mises à jour automatiques ne sont garanties que pendant huit ans

Parmi ses propositions, en plus de demander aux OEM de produire plus de pièces détachées, l’organisation recommande à Google de faciliter l’installation d’autres systèmes d’exploitation sur les Chromebooks, notamment des distributions Linux.

Si seulement ces chers politicars réfléchissaient autrement qu’en pognon, c’est eux qui auraient dicté le cachier des charges pour un ordinateur scolaire robuste, réparable, et libéré.

Maintenant les personnels scolaires subissent, comme d’hab.

J’espère bien qu’ils vont s’en sortir en passant à linux, et pourquoi pas un mec avec un cerveau décide pour la fournée suivante de passer à du pinebook du librem ou autre marques comme l’autre là avec son PC modulaire réarable et upgradable dont je ne me souviens plus du nom…

Non les problèmes sont comme sur smartphone, l’obsolescence logicielle et la non réparabilité.

Des casses matos si le clavier vaut 5 euros pour un pc à 200 ça va, si c’est 80 et qu’en plus ils ne sont produits qu’en très faible quantité… Pour pousser à acheter neuf…

Ces PC sont intéressants mais le prix est exorbitant et très exagéré.
Je cherchais pas plus tard qu’il y a quelques semaines à me créer mon propre laptop, comme je le fais avec ma tour.
Donc j’étais content de voir que ce genre de choses existaient enfin, mais j’ai vite déchanté sur les prix. A ces tarifs là, autant acheter un truc à peu près bien défini, on y sera gagnant en rajoutant une barrette de ram ou un disque SSD/HDD…

Puis il me semble qu’ils le montaient eux-mêmes, donc forcément tu paies la main d’oeuvre.
Alors que sur les tours, je commande mes composants et je monte ça moi-même.
Du coup, et bah forcément tu rajoutes un billet sur un contenu déjà bien cher.

Bref, mon prochain laptop sera encore un truc tout monté.
Pour lequel je m’estimerais heureux si j’arrive à en trouver un sans un Windows déjà pré-installé d’office.

Un ordinateur scolaire robuste, réparable et pas cher ça n’existe pas. Il aurait fallu du temps et de l’argent pour développer ça. Côté argent, je ne sais pas si ça aurait pu être avantageux ou non sur le long terme, mais dans le contexte d’urgence de la crise COVID, il n’y avait clairement pas le temps.

Au final, le vrai noeud du problème est que les élèves n’aient pas déjà été équipés d’un ordinateur de bureau ou portable qui leur permette de suivre les cours. Les utilisateurs ont été transformés en moutons simples consommateurs de contenu par les smartphones et ne possède plus aujourd’hui d’appareil leur permettant d’exécuter des tâches pourtant simples. Les jeunes aujourd’hui ne sont même plus capables de se servir d’un bête traitement de texte.