Bien qu'une box destinée à trôner sur votre meuble de salon mérite d'être jolie, il n'y a pas que le design qui compte. Nous avons voulu partager avec vous ces photos prises lors de l'événement de lancement des Freebox Delta et One. Du design à la connectique en passant par les entrailles du Server : suivez le guide !
Tout comme sa grande soeur la Freebox v6 « Révolution » à son lancement, la nouvelle Freebox Delta se voit projetée loin des codes associés usuellement aux box internet. Grande fierté de Xavier Niel, le Player du nouveau duo Freebox Delta est un hybride dont le monolithe triangulaire est à mi-chemin entre la barre de son et la console de jeu (qu'il n'est pas). Le Server, quant à lui, destiné a être moins visible, intéresse plus par sa connectique et sa modularité.
Des aspects que nous avons l'opportunité de vous présenter à travers ces quelques photos réalisées lors de l'événement.
Freebox Delta Player : designée par le son ?
Commençons par le Player. Le design de la box la plus montrée durant la conférence d'annonce a dû répondre à une seule grosse contrainte : le son.Puisque celle-ci embarque 6 haut-parleurs disposés tout autour de l'objet, on retrouve une grille massive et grise sur l'intégralité du pourtour de la Delta.
La box est relativement lourde ; nous l'avons soupesée mais n'avons pas encore son poids officiel. Ceux qui ont pu regarder la conférence ont dû remarquer que Xavier Niel luttait pour la garder à bout de bras.
Bref, un gros bloc fait pour rester immobile là où il aura été posé.
Sur le dessus de la box, on peut observer un disque noir tactile qui fait à la fois office d'afficheur (ici, les points rouges indiquent que les assistants Alexa et « OK, Freebox » sont à l'arrêt) et de bouton de volume (tactile donc).
Les 4 petits trous à l'avant sont les 4 micros nécessaires aux assistants sus-cités.
Si les ingénieurs de Free ont eu la bonne idée de mettre un commutateur, ci-dessus, pour muter les 4 micros, notez que lorsqu'ils sont désactivés, la fonction de sécurité « bruits suspects » est également désactivée. On vous écoute ou non : il faut choisir.
À gauche, toujours sur le dessus de la de la box, le petit symbole Bluetooth, en plus d'indiquer cette connectivité, marque l'endroit du capteur NFC permettant connecter rapidement son smartphone à la box.
À droite, c'est la recharge par induction Qi fonctionnant à la fois pour votre smartphone et pour la télécommande tactile que nous verrons un peu plus loin.
Sous la grille, près de la base à gauche, on retrouve deux ports USB : un USB-C 3.0 et un USB 3.0. Comme sur l'ancienne box Révolution, cette connectique vous permettra à la fois de recharger la batterie de vos appareils et de connecter une clé (par exemple) pour y lire des photos.
À droite, un port Ethernet permettant, par exemple, de relier une console de jeu.
Enfin, à l'arrière de gauche à droite :
- Le deuxième port USB-C 3.0 permettant d'alimenter la Freebox Delta Player via le Freeplug (les prises CPL de la marque)
- Le port RJ-45 lui permettant d'accéder au réseau
- Un port S/PDIF afin d'amener le son à la box
- Le port HDMI
- Et enfin, une prise pour le câble coaxial de la TNT
Les deux télécommandes
La première télécommande, dite « Soft Touch », est le dispositif qui sera distribué à la fois avec la Freebox Delta à la fois avec la plus minimaliste Freebox One.
Il s'agit ni plus ni moins d'une version améliorée de la télécommande actuelle de la Freebox Révolution. La bonne nouvelle, c'est que le capot métallique a disparu et ne risque plus de tomber (les utilisateurs actuels comprendront).
Notons également la disparition du code couleur (rouge, jaune, bleu, vert) apparu avec la télécommande de la Freebox... v2.
Bien qu'elle dispose d'un micro (en haut), celui-ci n'est pour l'instant pas activé.
La deuxième télécommande est une télécommande tactile à écrans OLED : le premier sous le haut du cadran, le deuxième sous le « disque de contrôle » (affichant ici « OK » et les flèches).
Le tactile n'est cependant pas comparable à celui d'un smartphone. En effet, afin d'éviter les mauvaises manipulations, celle-ci dispose d'un retour de force haptique et de zones actives ou non. Il faut donc « presser » la bonne zone pour effectuer l'action dédiée.
L'intérêt a priori d'une telle télécommande est qu'elle est, de fait, contextuelle. Comprenez que les icônes et actions possibles changent en fonction de ce que l'utilisateur est en train de faire.
Le dessous de la télécommande semble métallique et celle-ci doit être rechargée (elle est alimentée par une batterie) sur la Freebox Delta Player, à l'endroit de la charge par induction.
Freebox Delta Server : le plus intéressant ?
Si, vu d'ici, le Server de la Freebox Delta ne semble pas le plus sexy des deux appareils, gageons qu'il est pourtant plein de promesses.
L'afficheur est désormais plus simple et plus discret. Le pavé tactile à gauche se trouve sur la gauche.
À l'arrière de la box Server, on retrouve :
- Le port USB-C 3.0 permettant d'alimenter la la box via le Freeplug
- 4 ports Ethernet Gigabit
- Le « fameux » port SFP+ 10 Gbit
- le port RJ11
Ces deux modules permettront éventuellement à la box d'évoluer dans le futur. Si Free souhaite que la box tienne 8 ans, comme la Révolution, ce n'est pas dénué de sens.
Sous la bête enfin, une trappe permet d'accéder au stockage de la box.
S'il était, avec la Révolution, nécessaire de lui connecter un hub USB afin d'y coller « quelques » disques durs. Cette fois, il suffira de brancher directement des disques S-ATA de 2" 1/2.
En ouvrant encore un peu plus le « tiroir » destiné aux disques, on aperçoit la carte mère de la Freebox Delta Server. Avec un petit dissipateur à gauche et ce qui semble être une barrette de RAM à droite.
Le pack sécurité
Finissons avec le pack Sécurité signé Free, l'ensemble des accessoires fournis « gratuitement » avec la box était lui aussi présenté en démonstration ainsi que l'interface de la nouvelle app mobile que nous vous présenterons plus tard.
On retrouve de gauche à droite : le détecteur de mouvements, le détecteur d'ouverture, la télécommande et la caméra.
Notez que tous ces appareils sont alimentés par pile sauf la caméra qui doit être reliée au secteur.
En outre, nous avons eu accès, en avance, aux tarifs des accessoires supplémentaires... si tant est que l'utilisateur de la box veuille compléter son kit :
- Télécommande : 15€
- Détecteur d'ouverture : 20 €
- Détecteur de mouvement : 30 €
- Caméra : 40€