Baptisé SATADIMM, il est donc destiné à prendre place au sein d'un des emplacements mémoire de votre carte mère, dont il tirera l'alimentation électrique nécessaire à son fonctionnement. En son sommet, il est surmonté d'un connecteur SATA traditionnel, auquel il faudra donc relier un câble tiré depuis l'un des ports de votre carte mère pour profiter de sa capacité de stockage. Dans cette configuration, aucune donnée ne transite donc pas l'intermédiaire du port DDR.
Pour la partie SSD, Viking ne fixe guère de contraintes, en proposant aussi bien des puces SLC que des MLC, avec des capacités susceptibles d'aller de 50 à 200 Go.
Avantage de cet étrange hybride ? Selon Viking, il ne fait aucun doute : on peut ainsi exploiter les ports mémoire laissés vacants sur sa carte mère et l'on s'économise la nécessité d'amener un câble d'alimentation jusqu'à son SSD. Le grand public n'aura de toute façon pas vraiment à cogiter sur l'intérêt de la chose, puisque le SATADIMM est réservé au marché des intégrateurs serveurs.