SLC, MLC, TLC, QLC et maintenant PLC : la valse des mémoires NAND Flash se poursuit.
En l'espace de quelques années, le type de cellules mémoires utilisées dans les SSD a considérablement évolué. La prochaine étape se nomme PLC, mais de l'avis de Western Digital, il va falloir patienter encore un peu.
Des capacités en hausse de 25 %
Le sigle SLC signifie single-level cell ou cellule mono-niveau. Le principe est simple : on peut y stocker 1 bit d'information par cellule. Très vite cependant, les MLC, ou multi-level cell, sont apparues pour améliorer considérablement les capacités de stockage.
Ainsi, les premières MLC ont permis, en stockant 2 bits par cellule, de doubler les capacités. Le passage à la TLC a permis de gagner encore 50 % de capacité avec le stockage de 3 bits par cellule. On a ensuite eu +33 % de capacité via la QLC et on attend +25 % avec la PLC.
Une évolution somme toute très logique, puisque la PLC (pour penta-level cell) permet de stocker 5 bits d'information par cellule. À l'heure actuelle, on considère cette technologie encore en développement, et si Intel ou Toshiba se montrent optimistes, Western Digital l'est moins.
Une endurance encore davantage sacrifiée ?
Pour évoluer vers la PLC, il faut effectivement que la NAND Flash soit parfaitement opérationnelle bien sûr, mais aussi que des contrôleurs soient à même de la gérer efficacement. C'est justement là que le bât blesse pour Western Digital.
L'Américain estime que les premiers contrôleurs, et donc les premières unités SSD, ne seront pas disponibles pour la production de masse avant 2025. L'avenir nous dira bien sûr qui aura raison, mais nous espérons que ce laps de temps permettra de faire progresser l'endurance des cellules.
En effet, en augmentant la quantité de bits stockés par cellule, les MLC, TLC, QLC et maintenant PLC ont, à chaque fois, réduit l'endurance de la NAND Flash. Le graphique ci-dessus illustre bien le phénomène et le problème qu'il pourrait poser dans un avenir proche.
Source : WCCFTech