Par rapport à des SSD d'ancienne génération bradés, le « Premier Pro SP600 » présente l'intérêt de bénéficier d'un contrôleur de dernière génération, le JMicron JMF661. Lancé au dernier Computex, il prend en charge le Serial ATA à 6 Gbps et obtient de puces de mémoire flash MLC d'entrée de gamme des performances honorables en aléatoire.
En l'occurrence, les « SP600 » revendiquent 360 et 130 Mo/s en lecture et écriture séquentielle et 40 000 et 30 000 IOPS en lecture et écriture aléatoire. Des performances modestes comparées aux SSD emblématiques, mais qui constituent néanmoins un bond par rapport à un disque dur traditionnel.
En matière d'endurance, Adata ne communique toujours pas de volume de données inscriptible, mais il promet un temps moyen entre deux pannes d'un million d'heures et offre une garantie de 3 ans quelle que soit la capacité.
Le SSD « ADATA Premier Pro SP600 » est décliné en capacité de 32, 64 et 128 Go pour respectivement 50, 70 et 100 euros. Des tarifs probablement surévalués, en particulier pour les plus petites capacités, mais on peut penser que les réalités du marché contraindront le fabricant à les ajuster, et à les rendre nettement plus abordables.