Sony présente les WF-SP800N, de nouveaux intras sans-fil pour les sportifs

Guillaume Fourcadier
Par Guillaume Fourcadier, Spécialiste Audio.
Publié le 07 mai 2020 à 12h30
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Je vous promets de la sueur, du son et du silence ! Avec les WF-SP800N, Sony monte encore d'un cran sa gamme de True Wireless avec un modèle à réduction de bruit active dédié aux sportifs. Des écouteurs sans-fil complets et compatibles avec l'application Headphones Connect.

Assez passe-partout, les WF-SP800N reprennent les grandes lignes des WF-1000Xm3, eux-mêmes hérités de modèles plus anciens. Certes pas incroyablement compacts, mais sobres, les SP800N donnent une légère impression néo-rétro avec une façade rappelant vaguement certains baladeurs K7 et FM.


Sobres et waterproof

Garni d'une enveloppe en plastique mat déclinée en noir, blanc, bleu, et visiblement corail selon certains visuels (à confirmer), le produit dispose d'un petit système d'ailettes sur les embouts. Ce dispositif assez classique sur les intra sportifs permet de se caler dans la conque de l'oreille, évitant aux écouteur de tomber. Si cela devait arriver, les capteurs optiques intégrés permettent de déclencher automatiquement la pause.

Encore une fois chez Sony, le hic pourrait venir de la boîte de charge, de taille assez conséquente et peu compatible avec des petites poches.
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Les WF-SP800N étant destinés aux sportifs et sportives, ils viennent avec une certification IP55. Ainsi plus de problème avec la poussière et l'eau, sachant que le « 5 » de IPX5 désigne une étanchéité contre les jets d'eau moyenne pression. Il sera donc largement possible de rincer le produit après utilisation.

Pour les contrôles, la marque opte pour un principe de surface tactile sur le modèle des WF-1000Xm3. Celle-ci devrait donc être personnalisable via Headphones Connect. En effet, l'application très complète de Sony prendra en charge les écouteurs, ce qui est une excellente nouvelle (surtout pour les futures mises à jour).

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Grosses basses et grosse réduction

Très rare sur des modèles sportifs, la réduction de bruit active hybride (deux microphones par côté) fait ici son apparition. À l'instar des 1000Xm3, il sera possible de laisser cette réduction de bruit au max, de la régler selon plusieurs crans, voire de laisser le système adaptatif faire son travail.

Les microphones utilisés pour la réduction de bruit permettront également de déclencher le mode Ambiant, permettant de retranscrire les sons étouffés en passif (par les embouts). Très utile pour rester alerte et relâcher un peu la pression sonore sur les tympans.

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Sur le plan sonore, les WF-SP800N ne nous promettent pas l'équilibre pur, mais plutôt des grosses basses propulsé par le système Extra Bass. Déjà aperçu sur les WF-XB700, cet Extra Bass devrait être plus modéré ici car armé d'un plus petit transducteur de 6 mm (12 mm pour les XB700), une taille tout à fait standard pour du True Wireless.

Côté Bluetooth, sa puce 5.0 (sans doute Mediatek) permet d'assurer une compatibilité avec les codecs SBC et AAC. Logique ici, Sony ne veut clairement plus travailler avec Qualcomm, et les codecs HD type LDAC sont bien trop difficiles à tenir pour des True Wireless.


Autonomie record

Terminons sur l'autonomie, plutôt alléchante sur le papier. En simple charge avec réduction de bruit, le produit atteint les 9 heures. Sans réduction de bruit, nous arrivons à 13 heures, ce qui placerait clairement ces écouteurs dans le très haut du panier (juste derrière les CKS5 TW de Audio-Technica). La boîte de recharge permet quant à elle d'apporter une recharge supplémentaire, ce qui permet d'arriver à respectivement 18 heures et 26 heures au total.

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La recharge complète des écouteurs prend ici 2 heures 30, et 3 heures pour le boîtier. Enfin, le modèle dispose d'une fonction recharge rapide, apportant 60 minutes de lecture pour 10 minutes de charge. Aucun mot sur une recharge par induction, les WF-SP800N en sont donc très probablement dépourvus. Comptons sur une recharge en USB-C uniquement.

Les Sony WF-SP800N seront disponibles dans le courant du mois de juillet, pour un prix d'environ 200 euros.

Source : Communiqué de presse
Guillaume Fourcadier
Par Guillaume Fourcadier
Spécialiste Audio

Tombé dans l'audio depuis tout petit mais certainement pas audiophile, je navigue entre Hifi indécente et modèles plus abordables avec le même plaisir. Rédacteur audio sur Clubic et malheureux addict à Binding of Isaac, à retrouver sur le pire réseau social de la création en tant que Guifou.

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Commentaires (2)
playAnth95

« Sony ne veut clairement plus travailler avec Qualcomm, et les codecs HD type LDAC sont bien trop difficiles à tenir pour des True Wireless. » Pouvez etre plus précis ? Merci d’avance.

Sinon day one, je possède le WH-1000XM3 et c est de la pure bombe, au travail on est 3 collègues à l’avoir et on es tous du même avis. Le son est monstrueux, et la réduction de bruit parfaite. Mais ces écouteurs de l’article me font de l’œil, moi qui vais souvent en salle de sport et je transpire beaucoup j’ai peur d’abîmer mon casque actuel.

guifou

Pour Qualcomm, pas mal de marques essayent de dépendre moins de ce constructeur, principalement pour sa position archi dominante en matière de technologies/puces Bluetooth. Sony est un bon exemple, puisque le WH-1000xm3 était en Qualcomm, alors que les récents modèles sont maintenant en Mediatek. Techniquement il est parfaitement possible de mettre des codecs AptX sur autre chose que des puces Qualcomm, mais choisir autre chose est souvent un signe justement.
Concernant mon laïus sur les codec HD c’est assez simples. Le LDAC en qualité 660 et 990 est déjà à la limite de ce que peut faire le Bluetooth. Disons qu’un max idéal en Bluetooth serait d’environ 1,4mbs, mais le 1mbs (990kbs) du LDAC est plus dans le max pratique atteingnable sans trop de casse. Dès que l’environnement est un peu compliqué (ne serait qu’en mettant son smartphone dans la poche), la qualité d’émission/réception d’un casque est déjà rarement suffisante pour ne pas avoir de sauts de son. Un True Wireless ayant des contraintes encore plus fortes qu’un casques (autonomie donc moins grandes puissance émission réception, et antenne moins puissante de toute façon), il serait presque impossible d’avoir un LDAC 660 ou 990 convenable, encore moins en conditions nomades. La marque pourrait tricher en capant un LDAC 330 histoire d’avoir un petit argument marketing, mais il faut croire que SOny est un minimum honnête.

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