Présentée au dernier CES, la nouvelle version du produit phare de la startup française Road-Light poursuit sa mission périlleuse : renforcer la sécurité des amateurs de deux-roues tout en améliorant la communication avec les autres usagers de la route.
Vous êtes amateur de mobilité urbaine et vous cherchez un moyen de vous rendre plus visible des automobilistes ? On fait le point sur le Clic-Light V2 pour vous dire si l'investissement en vaut la peine !
Présentation du Clic-Light V2
Le Clic-Light est un petit dispositif lumineux qui s’attache au dos de l’utilisateur grâce à un harnais inclus dans sa boite. Il est accompagné d’une télécommande à synchroniser avec le module lumineux et d’un support destiné à être vissé sur les guidons des vélos et trottinettes, mais aussi des scooters et motos.
En ouvrant la boîte du Clic-Light, on découvre un packaging soigné et plutôt agréable à l’œil. On y retrouve le module lumineux, sa télécommande et son support, un câble USB-C pour la recharge et un câble permettant de brancher le Clic-Light à la moto ou au scooter. Ce dernier élément permet au Clic-Light de se synchroniser au système de signalisation d’un deux roues.
Un module simple à installer
L’installation du Clic-Light passe par quelques étapes bien expliquées dans la notice d’utilisation, uniquement en anglais dans notre produit de test. La synchronisation s’opère en pressant deux boutons : celui placé sous le module lumineux, puis le bouton gauche de la télécommande. Il ne restera plus qu’à fixer le support de la télécommande sur le guidon, en prenant soin de ne pas serrer complétement ses vis.
Pour les motos et scooters, la donne est légèrement différente puisqu’il sera nécessaire de connecter la télécommande au système de signalisation du deux-roues. Une page dédiée à cette connexion explique les étapes à suivre pour réaliser la synchronisation complète.
Une fois toutes ces étapes réalisées, le Clic-Light est donc prêt à l’utilisation. Il ne reste plus qu’à prendre en main ses commandes qui nécessitent dans un premier temps une petite gymnastique mémorielle. En effet, le module lumineux peut reproduire tous les feux et signalements inhérents à un véhicule motorisé : clignotants, feux de position, feu stop (dans le cas d’une connexion moto/scooter), feux de brouillard et feux de détresse. Le tout est réalisable avec uniquement deux boutons. Les clignotants s’activent avec une seule et unique pression sur le bouton droite ou gauche de la télécommande.
Pour les feux de position et de brouillard, une pression de 3 secondes sur le bouton gauche sera nécessaire pour un cycle « Position > brouillard > feux éteint ». Le bouton droit gère de son côté les feux de détresse, grâce à une pression continue de 3 secondes. Pour contrôler l’état des différents feux, la télécommande affiche trois petites LED qui informeront l’utilisateur sur les fonctions activées.
Enfin, il est important de noter que le module lumineux dispose d’un gyroscope qui lui permet d’être installé sur le harnais dans n’importe quel sens. Pour les porteurs de sac à dos, des accessoires sont disponibles sur le site de Road-Light pour adapter le module.
Sur la route, Clic-light au dos
Une fois que le Clic-Light est prêt, il suffit de le scratcher sur son harnais et l’enfiler pour l’utiliser sur route ouverte. C’est à vélo et sur les départementales d’une petite ville de région parisienne que nous sommes allés tester le module. Manipuler la télécommande en roulant demande un temps d’adaptation minime en ce qui concerne les indications comme les clignotants. Nous avons activé le feu de position avant de démarrer, ce qui nous a rendu visible sur plusieurs centaines de mètres. Avec le feu antibrouillard, le Clic-Light annonce une visibilité à l’arrière jusqu’à 400 m, et sa position haute sur le dos permet aux autres usagers de le repérer même en étant derrière un autre véhicule.
Nous avons pu ressentir au fil des kilomètres que les autres usagers faisaient preuve d’une plus grande prudence en nous approchant, certainement par curiosité. Les regards et les réactions des personnes qui nous ont dépassé étaient tantôt amusés, tantôt dubitatifs, mais le résultat est là : les autres usagers de la route portaient une attention renforcée à notre présence sur la chaussée.
On peut souligner la grande utilité des clignotants, qui nous a épargné le fameux geste du bras pour indiquer la prochaine direction à nos poursuivants. S’engager dans un rond-point avec le vélo devient de fait bien moins stressant. Niveau autonomie, l’ensemble module lumineux et télécommande ne s’est jamais éteint au cours de la centaine de kilomètres que nous avons parcourue. Sur son site, Road-Light annonce une autonomie de 10 heures avec le feu de position allumé en continu.
Le constat est donc très enthousiasmant pour le Clic-Light, même si quelques ombres demeurent au tableau : on aurait voulu une télécommande indiquant plus clairement les différents feux actifs d’un simple coup d’œil, plutôt que devoir regarder la télécommande plusieurs secondes pour y repérer un clignotement de LED. Une action qui détourne fatalement l’attention de la route. Il est important de noter que le module lumineux n’est pas prévu pour être porté à l’avant, sous peine d’inverser les clignotants.