Le Raspberry Pi était initialement voué à l'enseignement et incluait par conséquent un minimum de licences, pour maintenir un coût bas. La fondation à laquelle on le doit n'avait pas prédit (ou souhaité ?) qu'il séduirait majoritairement les utilisateurs pour ses capacités multimédias. Ces derniers sont donc confrontés à des limitations pour des raisons légales, et non techniques.
VC-1 et MPEG-2 en option
Pour contenter ces utilisateurs sans que ce ne soit au détriment des apprentis bidouilleurs, la fondation a donc ouvert une boutique, sur laquelle elle vend des licences pour deux codecs répandus :- le MPEG-2 d'une part, employé pour la totalité des DVD vidéo, vendu 2,40 livres sterling soit 3 euros
- le VC-1 d'autre part, employé par de nombreux Blu-ray, vendu 1,20 livre sterling soit 1,50 euro
Encodage H.264 gratuit
Dans la lignée des licences, l'encodage en H.264 est désormais inclus au dernier firmware. La fondation Raspberry Pi a effectivement obtenu confirmation, pendant ses discussions concernant le MPEG-2, que les droits de licence qu'elle verse pour le décodage du H.264 couvre également l'encodage.Les composants logiciels requis pour l'encodage matériel ont dont été rétablis, ce qui ouvre la voie à de nouvelles fonctionnalités de transcodage, à destination de smartphones ou d'autres écrans par exemple.
HDMI CEC
La fondation Raspberry Pi souligne enfin la prise en charge du CEC, ce standard permettant à une seule télécommande de commander plusieurs équipements, au travers de leurs cordons HDMI.La version 1.8.0 de la bibliothèque tierce libCEC, intégrée au dernier firmware, en apporte effectivement la prise en charge, ce qui permet par exemple d'utiliser la télécommande de son téléviseur pour déclencher l'allumage des deux éléments, et le cas échéant d'un amplificateur home cinema, puis d'utiliser XBMC ou Raspbian.