Le trafic sur le Web est de plus en plus généré par les bots, et nous ne sommes plus très loin d'une domination par ces derniers.
L'Internet souverain de ces dernières années n'est plus vraiment un monde peuplé seulement d'êtres humains. Les bots y sont aussi de plus en plus présents, au point même, selon les derniers chiffres, de devenir carrément envahissants !
Les bots prennent le pouvoir
« Bot ». Voilà un mot qui sonne assez mal aux oreilles des personnes qui naviguent sur la Toile. Quand on pense à eux, on a souvent en tête des lignes de code programmées pour nous entourlouper, ou pire. Pourtant, il existe aussi des bots sympathiques, comme les utilisateurs de Reddit ou ceux de Twitter ont pu le constater au fil du temps.
Cet outil a finalement conquis assez de monde, avec ses bons et ses mauvais côtés, jusqu'à en devenir ubiquitaire. En effet, selon le dixième Bad Bot Report émis par la société Imperva, 47,4 % du trafic internet a été produit en 2022 par des bots. Une augmentation en à peine un an de 5,1 % !
Une explosion des mauvais bots
Avec sa maigre majorité de 52,6 % du trafic, l'utilisation humaine est à son plus bas depuis les 8 dernières années. Mais comme dit en haut de cet article, « bot » ne signifie pas nécessairement « mauvais bot ». Sauf que le développement de ces derniers est aussi à la hausse, selon la même source.
Ainsi, ces mauvais bots, exploités à des fins d'abus, de détournement et d'attaques, ont représenté l'an dernier 30,2 % du trafic, soit une augmentation de 2,5 % par rapport à 2021. Pire, leur sophistication ne fait que s'accroître au fil du temps. En 2022, les bots à but malicieux techniquement avancés comptaient pour plus de la moitié du trafic de bots (51,2 %), un véritable bond en avant par rapport à 2021 (25,9 %).
Et si vous vous demandiez quels étaient les secteurs qui étaient les plus touchés par les attaques de ces logiciels, le rapport donne le top 3 suivant : le voyage (24,7 %), le commerce de détail (21 %) et les services financiers (12,7 %). Alors, êtes-vous assez bien protégé face à cette invasion ?
Source : Security Magazine