Google teste le protocole SPDY sur les réseaux mobiles

Guillaume Belfiore
Par Guillaume Belfiore, Rédacteur en chef adjoint.
Publié le 03 mai 2012 à 14h43
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La bataille autour du prochain standard qui remplacera le protocole HTTP s'intensifie et Google répond à Microsoft en testant SPDY sur les réseaux mobiles.

En novembre 2009, Google expliquait que le protocole HTTP ne répondait plus aux usages des internautes. Ce dernier était ainsi jugé vétuste et peu performant. La firme de Mountain View levait ainsi le voile sur son projet SPDY. Plutôt que d'envoyer chacune des requêtes pour les différents éléments d'une page web (images, CSS, JavaScript), SPDY compresse chacune d'elles en amont et promet un gain de temps de transfert jusqu'à 55%.

Au mois de mars, Microsoft avait rejoint i'IETF, Internet Engineering Task Force, le groupe chargé d'élaborer les standards de l'Internet, pour proposer sa propre solution baptisée HTTP 2.0. Microsoft proposait que les internautes puissent savoir plus précisément quelles données sont transmises du terminal vers un serveur ou reçues sur le mobile. La firme de Redmond expliquait ainsi qu'au delà des navigateurs classiques, les applications connectées mais également les smartphones profiteraient de meilleurs transferts. « Les gens veulent un meilleur cycle de batterie pour leur terminaux mobiles. HTTP 2.0 aide à diminuer la consommation d'énergie pour l'accès au réseau », expliquaient Sandeep Singhal et Jean Paoli, respectivement responsable du département Windows Core Networking et directeur des stratégies d'interoperabilité chez Microsoft

Après l'intégration de SPDY au sein de Chrome, Firefox et le navigateur Silk d'Amazon, et comme pour répondre à Microsoft, Google a procédé à des tests de performances sur des réseaux 3G et 4G. Ceux-ci ont été effectués sur le smartphone Samsung Galaxy Nexus (Android 4.0) et le navigateur Chrome pour Android. Au total, 77 pages web ont été testées sur 31 domaines (bbc.co.uk, HuffingtonPost.com, Wikipedia.com, Microsoft.com, slashdot.org...). En moyenne le temps de chargement serait accéléré de 23% par rapport aux transferts effectués via HTTP.

Reste à prendre connaissance des tests qui seront effectués par Microsoft pour HTTP 2.0 ainsi que les gains en terme de cycle de batterie pour ces deux solutions.

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Guillaume Belfiore
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