Entre les hackers et Nintendo, c'est le jeu du chat et de la souris.
Conscient qu'une faille matérielle (et donc incorrigible par une mise à jour) du processeur Nvidia Tegra qui équipe les Switch permet de les pirater, le géant japonais avait décidé de sortir une version revue et corrigée de sa console phare.Réputées inviolables, ces nouvelles consoles cèdent cependant sous les assauts renouvelés des hackers. En cause ? La toute dernière mise à jour du firmware de la console, qui rouvre de vilaines plaies dans lesquelles les pirates se sont engouffrés.
La course au jailbreak continue
La team Xecuter, à l'origine du premier hack de la Nintendo Switch est une fois encore responsable de "l'exploit".Dans un communiqué, le groupe de hackers s'est félicité de la trouvaille d'une nouvelle faille après examen du firmware 5.1.0 qui vient d'être libéré sur les Nintendo Switch.
Grâce à celle-ci, même les nouvelles consoles peuvent être piratées, et donc lire des programmes non officiels. Par extension, la lecture de copies de jeux devient possible.
Par le passé, la team avait poussé le culot jusqu'à commercialiser un dongle USB qui, en le branchant simplement à sa console, permet d'installer le homebrew nécessaire à la lecture de jeux piratés via microSD.
Rappelons à toutes fins utiles que l'utilisation de jeux piratés est un délit, et que Nintendo mène une véritable croisade contre les personnes prises la main dans le sac.