Disponible pour l'instant uniquement sur PC, Not Tonight, le jeu polémique anti-Brexit qui va souffler sa première bougie en août, continue de faire parler de lui avec une sortie sur Switch prévue dans quelques mois. Retour sur un jeu qui a le mérite d'afficher la couleur.
C'est un terrain encore peu exploré que celui de la dystopie politique au rayon des jeux vidéo. D'autant plus lorsque le sujet est d'une actualité aussi brûlante et que la prise de position des créateurs est aussi claire et assumée. En effet, Tim Constant qui est à l'initiative du jeu, ne fait pas de mystère sur ses opinions et sur le message qu'il souhaite faire passer avec Not Tonight.
Le Brexit comme point de départ
L'histoire : dans une Grande-Bretagne refermée sur elle-même et fascisée, le personnage que vous incarnez est un videur talentueux recruté par l'État pour contrôler le flux des immigrés - comprenez, les repousser - aux portes du pays. C'est un jeu entrant dans la catégorie des simulateurs de travail, qui a en plus le mérite de confronter le protagoniste à des questions morales.Si l'univers est globalement sombre et angoissant, Not Tonight mélange les genres en intégrant des situations cocasses et des pointes d'humour. Il réussit le pari de déstabiliser le gamer tout en restant avant tout un jeu, avec donc pour but premier de distraire et d'amuser.
Sur Nintendo Switch, le jeu proposera un nouveau contenu développé par PanicBarn et édité par No More Robots. L'occasion de démocratiser l'univers singulier de ce jeu d'anticipation.
Sources : Engadget, Le Monde